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Mes mains n'arrivait pas à ce détacher de sa si frêle et fragile main qui laissait entrevoir sans pitié ces veines à mes yeux et je l'a regardé avec tant d'émotion, pendant que elle lutait affreusement pour rester encore en vie dans ce monde pourri.
Et pourtant je ne demandais seulement qu'une seule chose, une seule chose qu'elle ne pouvait même pas me donner.
_ Maman, s'il te plait ne me laisse pas toute seule, ok ?
Demandais l'impossible c'était vraiment ignoble de ma part et pourtant je le demandais avec supplice même si je savais que ce vœux que je souhaitais tant se réaliser ne sera jamais exaucé, oui bientôt la vie me l'enlèvera.
Et ce jour-là...
Je redoute tant ce jour-là, je n'ai jamais été préparé à me séparer définitivement d'elle.
Même quand j'étais à l'étranger, j'avais toujours eu espoirs qu'elle soit là, à m'attendre et qu'elle soit toujours en vie, qu'importe la situation ou les difficultés.
Mais la voir, là entrain de respirer si difficilement, voir sa peau trop pâle pour une personne normal, ces yeux qui faisait tout son possible pour rester ouvert seulement pour me regarder moi, j'étais totalement anéantie.
Qui pouvait à ce moment là m'aider ?
Je me battais chaque jour contre moi-même, contre les dur période ma vie, et puis y avait ma mère, la vie ne lui avait jamais fait de cadeau.
Sa famille qui était déjà mort quand t-elle était adolescente, je n'avais aucun grand-parent maternelle sur qui compter, son ex-conjoint qui était la pire ordure qu'il soit, je ne le considérais déjà même plus comme mon propre père.
Et moi, j'étais qu'un fardeau.
J'aurais jamais réaliser à quel point c'étais dur de venir chaque jour ici, le poids lourd qui peser sur mes épaules ne diminuais jamais, c'était comme si au fil des jours je commençais à m'éteindre et ne plus avoir gout à la vie.
Qui pouvais m'aider ?
J'étais qu'une personne qui n'avais aucun but dans la vie, je ne voyais même pas mon futur, j'étais entraîner pour tuer et à recouvrir le sol du sang de mes victimes seulement que sa.
Quand ai-je été au moins une fois heureuse dans ma vie ?
Toute ces questions sans réponse me donnait sérieusement la migraine.
Au final, je suis sorti de sa chambre d'hôpital en ayant les yeux encore une fois de plus sec et pourtant à l'intérieur de moi, j'avais seulement qu'une envie, c'était de pleurer tout ce que je ressentais, tous ce que j'accumulais au fil des jours.
Mais sur quel épaule pouvais-je bien me reposer ?
Sur quel épaule pouvais-je bien pleurer sans qu'on l'utilise contre moi ?
