COUP DE GUEULE à moi-même

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Bonjour, Bonsoir... 

Voilà ce qui m'arrive. Je vais essayer de vous expliquer de la manière la plus organisé possible...(même si j'ai la flemme de mettre en page) 

LES FAITS 

Mercredi 19 j'ai fais une crise d'asthme. Contexte : j'allais à la fac pour 3h de philo de l'art, et la veille j'étais à une soirée où je me suis couché à 4h du matin. C'est la première fois de ma vie que j'en faisais une (de crise hein, pas de soirée), puisqu'avant je n'étais pas asthmatique. 

Depuis, pleins de choses se bousculent dans ma tête... et ça ne va pas du tout. 

D'abord j'ai eu le contre coup de fatigue de la crise d'asthme et ça m'a mis dans un état quasi HS KO mort de fatigue, mercredi soir j'en pouvais plus... 

SAUF QUE levé le jeudi matin j'ai pris ma tension et elle était à 10... j'ai un peu stressé d'autant plus que j'avais une répét à la fac et pas envie d'y aller pour faire une seconde crise de stress. Et aujourd'hui, pareil, j'avais cours ce matin et j'y suis allé, sauf que je me suis pas sentit bien du tout... Alors j'ai pris rdv chez le médecin cette aprem et je suis rentré chez moi. 

Je viens de sortir de chez le médecin, résultat mon corps dans sa santé va bien, mais ça veut dire autre chose de bien plus grave pour moi... que ma santé mentale, elle, est saturé. 

DONC... 

J'en parle tout de suite, à chaud, parce que je sais que je ne le regreterrais pas. Il y a deux ans je ne l'ai pas fais, pourtant j'étais sur l'appli Wattpad et je paraissais être pour tout le monde une fille super énergique, super positive et tout et tout... En faite je ne l'étais pas du tout, puisque j'étais dans une pseudo dépression ou ce qu'on appelle un trèèèès long blues. Je faisais des crises de stress à peu près une fois par semaine (c'est-à-dire hyper-ventilation, l'impression clair qu'on va en mourir, des fourmilles dans les mains, la tête qui tourne, la chaleur etc, pas très agréable). 

Mercredi, quand j'ai commencé à me sentir pas bien, j'ai cru revivre ces crises de stress avec le manque d'oxygène en plus... J'ai attendu qu'une amie arrive au cours pour qu'elle m'accompagne au centre hospitalier, entre deux j'ai senti mon énergie partir lorsque je montais les escaliers, j'ai vacillai mais ma pote était là. (le centre hospitalier est loin du cours...) On avançait dehors et là j'ai senti mon énergie s'échappait par mon estomac, j'ai vraiment cru que j'allais m'évanouir à la seconde près, mais mon esprit ne s'ait pas laissé faire et je refusais de perdre connaissance alors qu'il y avait pleins d'étudiants autour de moi etc... Je ne sais pas comment j'ai fais je suis arrivé au centre et une infirmière m'a prise en charge, à partir de là j'étais plus sereine. J'avais une tension élevé et dès qu'elle m'a donné de la ventoline je me suis tout de suite senti soulagé. 

Finalement, ma douleur psychologique est plus grande que celle physique. Je crois pouvoir dire qu'inconsciemment mon cerveau m'a replongé dans mes douleurs de la dépression qu'il a connu. 

Quand je dis dépression je fais attention, sur le moment je ne me considérais pas en dépression. Seulement voilà, j'étais fatigué, triste tout le temps, je pleurais (ce qui ne m'arrive JAMAIS, vraiment jamais...), je voyais tout en noir, je sortais plus, j'avais mal à la tête H24, je me sentais désespéré, nul, exécrable... et encore d'autres. 

Depuis mercredi, je suis fatigué, je n'arrive plus à sourire, j'ai mal aux cervicales et à la tête, je me sens nul, désespéré, je vois tout en noir... Ce matin, en cours, pourtant j'ai revu mes amis chéris, je n'ai même pas su rire avec eux et faire des blagues comme dab, j'ai failli pleurer dans les bras d'un ami à la place... 

[TERMINÉE] Rantbook d'une théâtreuse Potterhead censé être adulteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant