Mes OS de surveillances

46 6 79
                                    

Salut ! 

Pour vous ça gaze ? 

Moi cette aprem il faut que je travaille dur... ! C'est pour ça que je vous publie mes OS promis ce matin ! 

J'en ai écris 3 précisément. Comme je m'ennuyais, j'ai demandé à mes amis snap de m'envoyer 3 mots au hasard pour en faire un OS. J'ai pris les trois premières réactives ! 

Ensuite, je me suis dit qu'écrire sur des couples hétéros n'était pas très amusant (déjà vu et revu). Alors, vous verrez ce que j'ai écris :) ! 

Laissez bien un avis à chaque fin d'OS pour me dire ce que vous en pensez, critique positive ou négative ! Moi je les aime bien, je les trouve un peu court. Soit, vos avis m'aideront à y voir plus clair ! 

Bonne lecture :

✩✩✩✩✩✩✩

ROSE – LUMIÈRE – GAUFRE – Jasmine rodnoffyrg – 777 mots

Elise se définissait comme une « pauvre fille de la campagne ». Née de parents fermiers, irrévocablement, elle n'avait pas eu le choix. L'amour avec « un grand A » ne régnait pas vraiment chez elle, ni son père ni sa mère ne s'était aimé avant le mariage arrangé qui devait réunir les deux grandes terres de cultures. Il était né deux filles de leur union arrangée. Elise et sa sœur, Isabelle.

Au couché d'une révolution, mai 68 ayant tout chamboulé, Elise quittait son « trou paumé » pour Paris. Pourrir à la campagne n'était pas ce qu'elle appelait son « choix de vie ». Le travail à la ferme n'était plus pour elle, il était fini le temps où, du haut de ses dix ans, elle se voyait obligé à traire les vaches, donner du foins aux chèvres, et enfourcher la paille à se faire des cloques aux paumes. A vingt ans, elle voulait choisir son destin.

Quitter ses parents ne fut pas si difficile, elle les respectait, mais sans plus. Quitter sa petite sœur fut une toute autre histoire. Isabelle avait quatorze ans, l'âge ingrat, la blonde, élancé comme sa mère, était la seule raison qui l'avait retardé dans ses projets. Elise était comme une deuxième maman pour Isabelle, leur mère étant absorbé à la ferme ce fut à Elise de s'en occuper nuit et jour, et elle savait que son départ lui serait à jamais fatale... C'est pour cette raison, en partie, qu'Elise quitta la maison à l'heure où la lumière était encore trop faible pour éclairer les alentours.

Vêtu de sa belle robe rose du dimanche, valises en mains, elle attendait le premier train du matin qui l'emmènerait vers sa nouvelle destinée. Elle avait marché à pied jusqu'à la gare, environ une demi-heure de route. Il était à peine six heure du matin lorsque le train grandit à l'horizon, illuminé par la clarté du soleil qui perçait doucement l'aube.

En route pour sa nouvelle destinée, Elise éclairait de sa robe rose tout ce qui l'entourait. Elle était heureuse de l'avoir fait, d'être dans ce train qui ne reviendrait pas en arrière. Un pincement dans son cœur lui indiqua le contraire, mais elle ne l'écouta pas. La lumière transperçait les vitres du train tel de multiples morceaux de miroirs qui serait venu se refléter sur elle. Beigné dans le soleil qui réchauffait son corps, son état intérieur tourmentait se trouvait apaisé. Elle était partie comme une voleuse, sa sœur ne lui pardonnerait jamais, mais elle n'aurait su comment s'y prendre autrement.

En fait, il n'y avait pas que son rebu pour la vie campagnarde qui l'avait poussé à s'enfuir. Un secret au plus profond d'elle-même, inavouable. Un secret qu'elle devait retrouver à la gare d'un village voisin, et qui la suivrait à Paris...

Le temps lui parut long avant qu'une ombre n'apparaisse à ses côtés. Elise s'était assoupie, ou du moins elle n'avait pas voulu compter les minutes jusqu'au moment qu'elle attendait avec tant d'impatience que son ventre en frémissait.

[TERMINÉE] Rantbook d'une théâtreuse Potterhead censé être adulteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant