Portrait

seventh

L'heure de transport en commun s'annonce à JungKook comme une épreuve de l'ordre de la mission suicide. Pour l'affronter, il revêt son sweat le plus noir et le plus large qu'il trouve dans son armoir dégarni.
Il rabat sa capuche de façon à ce que son champ de vision soit limiter à 60 centimètre au dessus du sol, habillé de la sorte, on peut aisément le confondre avec un Jedi.

Dans le tram, il entre, les écouteurs vissé sur les oreilles, puis, il s'agrippe à une barre et n'ose plus bouger.

Deux arrêts plus loin, alors qu'il étudie attentivement le sol crade, apparaissent à ses yeux deux mollets saillants, couverts de bas noir en nilon et chaussé d'escarpins rouge aux talons de la hauteur d'une main.

JungKook se met alors à imaginé qu'elle genre de femme élégante et bien faite se permet de porté de si jolies atours.
Trop curieux, il relève timidement la tête causant sa capuche à basculer un peu vers l'arrière.

Stupeur.

Rattaché à ses jambes sveltes et féminines, JungKook découvre un homme.

Il a beau être enperruqué, maquillé et moulé dans une robe fourreau, son absence de poitrine et son buste carré ne laisse aucun doute quand à son sexe.

C'est un homme, un travesti.

Pauvre gars, ce dit JungKook, quel humiliation.

Mais ce gars là n'a rien de pauvre, il est entouré de jeunes femmes, toutes aussi apprêtées que lui et qui ont l'air de le voire simplement comme l'une des leur.

Le petit groupe descend à la station suivante, laissant JungKook complètement déboussolé. Il regarde les gens qui peuple la rame, mais aucun n'a l'air affecté comme lui, aucun ne semble avoir envie de vomir ses tripes.

Seul JungKook se sent immonde, et ça lui sert le coeur si fort que la tête aussi vient a lui tourné.

Il sert alors cette barre infecté de microbes qui devient son dernier point d'encrage pour ne pas céder à une nouvelle crise d'angoisse.

Plus tard, lorsqu'il sonne à la porte du cabinet du docteur Baek, l'impression du rejet ne l'a pas quitté.

- Tiens ? JungKook, je ne t'attendait plus à cet heure, enfin, entre je t'en pris.

Le psychiatre sourit outrageusement, ce petit côté pervers lui sied à merveille, comme si sa barbe de trois jours et ses lunettes sales ne mentait pas sur sa nature véritable.

Il met sont dictaphone en route.

- Nous sommes le 29 février 2014, il est actuellement dix huit heure seize et Jeon JungKook est ici pour une seconde discussion.
Le docteur lève les yeux de sa machine du siècle précédent pour interrogé son patient.
Comment vas tu JungKook ?

Ce dernier s'assoit sur le sofa gris qui fait face au bureaux du docteur, sans quitter le confort de sa capuche moltoné.

- Mal.

- Je suis content de te l'entendre dire. Maintenant que tu l'accepte, nous allons pouvoir travaillé ensemble à ce que tu ailles mieux.