Chapitre 6

30 6 0
                                    

Il est cinq heures du matin. Fûtaro a bien dormis, mais il est temps de se lever. Il avait la boule au ventre. Normal, aujourd'hui était peut-être son dernier jour. Il ouvra le placard pour trouver quelque chose à manger. Le placard était R-E-M-P-L-I. « Tout ça... pour moi ? ». Au moins, s'il meurt aujourd'hui, il aurait eu un petit-déjeuner digne de ce nom. Il manga un peu. Il ne pouvait rien avaler à cause de cette énorme boule au ventre. Il mettait ses vêtements. Un t-shirt fait de l'aine par sa mère, un pantalon en jean et des bottines fait de cuire. Avant de partir, il se regarda dans le miroir et prit une profonde respiration. Il claqua ses deux mains sur son visage. « Allez Fûtaro ! On va s'en sortir ! » Une fois la porte fermée, il partait vers l'arène. Les combats commençaient à 15 heures, mais il y avait déjà le début d'une file. Fûtaro rentra par derrière. Une fois rentré dans la salle d'attente, il s'asseyait sur un banc et attendait. Il prend son mal en patience. « Allez... stresse pas mon vieux... » pensa-t-il.

12h

Il s'était endormi. Mais quelqu'un l'a réveillé en le tapotant sur l'épaule. Fûtaro ouvrit ses yeux et vu Pedro.

- Alors, t'es prêt petit ?

- *Baille* Ouais...

- Je comprends que t'es en stresse, on a tous cette boule au ventre.

- Toi aussi ?! (Dit Fûtaro surpris)

- Bien sûr. Un accident est vite fait et je dois revenir vivant pour ma famille. J'ai une fille et une femme qui m'attende chez moi.

Quand il disait ces mots, Fûtaro vu l'envie d'empocher ses 10 000 pièces d'or et de revenir vivant chez lui à la maison. « Et toi ? Tu n'as pas la même motivation que moi ? » dit-il. « Il a raison... je dois être plus motivé que ça... ». Fûtaro souriait vers Pedro et lui répondît « Ma famille m'attend aussi ! »

« Calme toi, boucle d'or. ». Cette voix, Fûtaro la connaissait. C'était le grand chauve d'hier. « Ta famille va pouvoir attendre. Derrière ces grandes barres de ferres là-bas, bah... c'est ta tombe ! » dit-il en rigolant. Fûtaro mordait sur sa langue. Il allait répliquer, avant que Pedro sortît son épée et le pointait sur le cou du chauve à une vitesse impressionnante. Il y-avait des flammes qui sortait de ses mains. En regardant ses yeux, Fûtaro vu un regard froid et vexé. Pourtant, ce n'était pas lui qu'était insulter. Le grand chauve ne disait plus rien. Pedro inspirait la crainte a ce qu'on voyait. Même ces amis derrière n'osait plus rien dire. « Maintenant écoute moi bien Kasper. Ne parle plus à ce petit avant que le tournoi se finissent. Il à plus de chances de ressortir vivant de cette épreuve que toi parce que contrairement à certaines personnes, il-y-a des gens qui l'attendent à la maison. Donc ou bien tu fermes ta grande gueule, ou bien j'utilise le Hi de mon épée pour te brûler la gorge et te l'a coupé. C'est toi qui vois. » Kasper regarda dans les yeux de Pedro avec un air inquiet. Avec sa main, il poussa son épée vers le bas avec délicatesse. « T'excites pas vieux... je l'embêtait juste, c'est tout. » Après ça, Kasper partait avec ses amis et s'asseyait dans un banc en attendant quinze heures. Pedro rangea son épée dans son fourreau. Il tournait son regard vers Fûtaro en lui demandant s'il va bien. « J'te remercie Pedro. » dit-il. Pedro souriait vers Fûtaro et agrippa sa main sur ses cheveux pour l'embêter. « Allez boucle d'or, sors ta lame et échauffons-nous pendant les trois heures qui restent. » dit-il en rigolant. Fûtaro sortait son épée et commençait à s'échauffer avec Pedro. Il restait moins de trois heures avant le début des combats d'arène.


[TERMINÉ] Le Fermier qui porte une Épée (Tome 1) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant