[TERMINÉ] Le Fermier qui porte une Épée (Tome 1)

Chapitre 5

L'arène était gigantesque. Il était fait de brique. Un homme venu de nulle part demanda à Fûtaro ce qu'il faisait ici. « Je suis là pour le combat d'arène ! » dis Fûtaro. L'homme lui demanda alors de le suivre.

Une fois à l'intérieur, Fûtaro remarqua l'énorme couloir. Il était long et large. L'homme ouvra une porte qui leur conduisait dans une salle d'attente. Fûtaro regardait les autres personnes dans la salle. Vu leur carrure, les épées et leurs amures, c'étaient sûrement aussi des participants. Parmi les participants, il-y-avait l'homme qui était avec Fûtaro dans le train. Il n'avait pas mis d'amure. Il avait seulement un débardeur, un pantalon fait de paille et des sandales. Il avait sorti son épée pour la faire tenir sur son épaule. Il regardait aussi les autres participants. Ils avaient tous le regard figé sur Fûtaro. Ils devaient sûrement se demander ce qu'un « gamin » fait ici. Parmi tous les participants, il y avait aussi un autre « gamin ». Il devait en tout cas avoir l'âge de Fûtaro. Il avait les cheveux châtain clair, rasé. Il souriait d'un coin du visage. Il portait une armure légère, pour sûrement savoir bien bouger. Il était assez grand. Alentours des 1m85, contrairement à Fûtaro qui ne fait même pas 1m70 !

L'homme interrompu Fûtaro en lui demandant de le suivre. Il le conduisait dans une chambre, avec un autre homme. Il ferma la porte et Fûtaro se retrouva dans cette pièce blanche avec tous des bidules et machines qui ne connaissait pas. Il y avait aussi un homme en tunique blanche bizarre. « Vu ta manière de me regarder, ça doit sûrement être la première fois que tu vois un médecin de ville. » dit-il en rigolant. Son sourire a réussi à diminuer le stress accumulé en Fûtaro.

- Ouais haha !

- D'où viens-tu ?

- Je viens d'Owae ! C'est un petit village au sud de Magnolia.

- Oh, je ne connais pas ce village. Excuse-moi.

- Ce n'est pas grave monsieur. Owae n'est pas connue.

- Quel est ton nom ?

- Fûtaro.

- Enchanté, moi je suis le docteur De Vos. Vois-tu, avant de participer au combat d'arène, va falloir qu'on fasse un petit contrôle si tu es bien en état de te battre.

- Je comprends.

- Après ça, je vais te faire signer des papiers comme quoi tu es prêt à risquer ta vie dans cette épreuve.

Une boule au ventre apparaissait en Fûtaro. Il oublie que la mort est quelque chose d'envisageable dans cette épreuve. Après avoir fait tous les tests et qu'il était apte de combattre, il signa les papiers. Puis le docteur lui donna une feuille vide avec écrit en grand « Testament ». Fûtaro prit une grande respiration. Il n'avait pas grand-chose à léguer. Le reste de son argent allait être rendu à sa famille, et son épée au forgeron de New Rome. Après ça, il sortait de la pièce. Il ne restait plus qu'une journée avant le début du combat. En sortant, il décide alors d'aller parler à l'homme à la barbe mal taillé.

« Excuse-moi ! Je voulais encore te remercier pour les pommes. » dis Fûtaro. L'homme tourna sa tête et vu Fûtaro. Il était surpris. « Pas de problème, petit. Cependant, je n'aurai jamais cru te voir ici. C'est fou comme le monde est petit. » dit-il en souriant. Les autres arriva vers eux. « Eh boucle d'or, si je devrais te donner un conseil, casse-toi d'ici ! Ce n'est pas un endroit pour les petits merdeux comme toi. » dis un homme grand, costaud et chauve. « Les jeunes peuvent toujours nous surprendre. » dis l'homme. « Ta gueule Pedro ! Un gringalet, blond en plus, ne peux pas nous surprendre ! ». « Son nom était donc Pedro, l'homme à la barbe mal taillé ! » pensa Fûtaro. Il décida de se lever et se défendre.

- Si je suis ici, c'est pour survivre. Ma famille a besoin de la récompense.

- Et tu penses ressortir d'ici vivant, boucle d'or ? Réveille-toi mon p'tit. Demain, tu vas entrer dans l'arène, vas-y-avoir plus de 100 000 spectateurs qui vont te voir faire déchiqueter une fois les barrières de fers ouvert et les monstres libérés.

Les hommes derrière lui rigolait. Sûrement des hommes qui sont sûr d'eux. Fûtaro pense vraiment pouvoir sortir vivant de cette épreuve. Le mec qui souriait tout à l'heure décide de se mêler dans la conversation. Sans raison il cria, « OOOOOOOAAAAAAHHH, on ne va pas crever !!!!!!!! ». Personne n'avait compris pourquoi il avait crié, Fûtaro non plus. Le mec souriait à nouveau et allait s'asseoir. Quand tout le monde était passé chez le médecin, les 79 participants décide de partir pour retourner chez eux une dernière fois. Pedro allait vers Fûtaro.

- T'as quelque part où aller petit ?

- Non mais je vais dormir en dessous d'un pont que j'ai aperçu tout-à-l 'heure !

- Dit pas de bêtise, je vais te payer une chambre dans un hôtel.

- Oh... non vraiment faut pas !

Pedro cogna sur la tête de Fûtaro et dis qu'il devait arrêter de refuser ses propositions. Une fois la chambre loué, Fûtaro passa une nuit merveilleuse dans un lit douilleux comme il n'a jamais eu. Il pensa alors « Maman, papa, tout le monde... avec les 10 000 pièces d'or que je vais ramener... nous allons pouvoir nous offrir tellement de choses ! Je promets de ramener cet argent coûte que coûte. »