Chapitre 4

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Dans ce monde, chaque personne possède de la magie en fin fond de lui. Toute personne à le Hi. Qu'est-ce qu'est le Hi ? Le Hi est le moteur qui fait tourner la magie en une personne. C'est comme un muscle que chaque personne à dans le monde dont vous (les lecteurs) vous avez tous. Sans ça, une personne ne peut utiliser la magie. C'est aussi grâce au Hi que l'épée magique s'active automatiquement. Pourtant... Au moment où Fûtaro a tendu son bras et a tenu le poignet de l'épée magique, rien ne se passa. Il eut un moment de silence. « Il est cassé ? » demanda Fûtaro. Le forgeron était confus. « Je ne pense pas. » répond-t-il. Fûtaro secoua le poignet en espérant que quelque chose se passerais, mais ça ne voulait pas fonctionner. Le forgeron lui donna alors un second poignet, mais même avec celui-ci ça ne voulait pas s'activer. Fûtaro était désespéré. Il ne savait plus quoi faire. L'épée magique était un atout important pour sa quête de survie dans l'arène. Était-il dépourvu de magie ? Ou peut-être que le forgeron l'arnaquait. Mais arnaquer serait bizarre quand on n'a pas d'argent à proposer. « Bon bin... tant pis ! Je ferai sans. J'utiliserai une épée là-bas. » dit-il avec un sourire. Même si forcément, nous le savons tous que ce sourire était un faux. Que derrière ce sourire se cachait la crainte d'affronter ces monstres sans arme magique. Et surtout la peur de mourir. Mais il ne pouvait pas penser ainsi. Il y-avait sa famille qui attendait désespéramment son retour. Il ne peut les laisser. Fûtaro a fait une promesse qu'il compte tenir, revenir vivant. Le forgeron ne pouvait laisser partir Fûtaro sans arme. « Attend ! » dit-il. Fûtaro se retourna en se demandant pourquoi il le retient. Le forgeron sortait alors  un coffre derrière lui. À l'intérieur de ce coffre il y avait une épée. Certes ce n'est pas une épée magique, mais ce n'est mieux que rien. Le forgeron alors commença à expliquer ce que c'est.

- Cette épée s'appelle Sabimaru. C'est une épée ancienne qui était utilisé par des moines.

- Woua ! Elle est magnifique !

- Exactement. L'acier de cette épée est de l'acier carbone. C'est très résistible.

- Je vois, et elle est à vendre ?

- Normalement non, mais pour toi je veux bien faire une exception. Tu sais, cette épée est parfois plus puissante qu'une épée magique. Si tu arrives à mélanger ton Hi avec cette épée, cela pourrait te surprendre.

- Cool ! Mais ça fait longtemps que je n'ai plus utiliser mon Hi.

- Entraîne-toi. Cette épée à une spécialité quand tu la mélanges avec du Hi. 

- Merci beaucoup monsieur !

- Pas de remerciements, ramène moi juste l'argent.

Après cette discussion, Fûtaro remercia encore le forgeron et quitta son magasin. Il marchait vers la gare et prenait le train vers Livanet. Dans le train, il remarqua encore une fois que cet homme était là aussi. Son espoir monta encore. « Peut-être qu'il va aussi participer au tournoi ! » pensa-t-il. « Mais ce n'est pas sûr qu'il voudrait m'aider... » Il restait encore une heure et demie de route avant d'arriver à Livanet. Le trajet était long. Il s'ennuyait tellement. Essayer de dormir fut un échec. À cause du stress, il n-il n'y arrivera pas. En plus, maintenant qu'il y pense, sa aurait peut-être été malin d'acheter de la protection pour le tournoi. Peut-être qu'une fois à Livanet, il devrait regarder pour un minimum d'équipements. Après ce long trajet, il y est enfin. Livanet, la capitale de Magnolia. Il remarqua directement les grandes maisons, les grands magasins. Il y avait des tours gigantesques fait de briques. Des gens habillés proprement. Il y-avait pas une trace d'herbe ou quoi que ce soit d'autre qui ressemblait à de la nature. Une vraie ville ! Cependant, il était totalement perdu. Il se dirigea vers des gens pour demander où il pourrait trouver un magasin d'armures. Les nobles ne le regardaient pas. Fûtaro demanda gentiment, il le regardait et partait. Limite, ils auraient pu cracher sur lui. Ce n'est pas tout les jours qu'un homme du plat pays viens à Livanet, et blond en plus ! Mais Fûtaro ne se souciait pas de ça. Il partait seul à la recherche d'un magasin d'armure. Il avait encore quatre heures avant le début du combat d'arène. Après avoir recherché dix à quinze minutes, il trouva enfin une armurerie. L'armurerie était remplis d'hommes costauds. Ils devaient faire au moins deux fois la taille (en longueur et en largeur) de Fûtaro. « E-excusez moi monsieur, vous auriez quoi à proposer qui coûte environ une pièce d'or ? ». Le cassier le regarda. Les autres hommes aussi. Ils éclataient de rire. Fûtaro ne savait pas quoi faire, alors il rigola avec. « Hahahahahha ! Ouais c'est marrant ! ». Il était intimidé par ce ris de ces hommes. « Écoute boucles d'or, avec une pièce d'or tu ne peux pas faire grand-chose ici ! » dis le cassier. Il prenait alors une armure légère qui pourrait protéger le haut du corps. « C'est tout ce que je peux te proposer mon p'tit. » dis le cassier avec une larme dans l'œil a cause du fou rire de tout à l'heure. Fûtaro acheta et se dérivait vers la sortie du magasin. Avant ça, le cassier l'arrêta et lui demanda pourquoi il avait besoin de l'armure. « Je vais participer au combat d'arène. » Un moment de silence naît dans l'armurerie. Quand soudainement ils rigolaient tous à nouveau. Ça avait mit Fûtaro en rogne et il sortit du magasin. Il avançait en route vers l'arène. Il regarda son équipement. Il retira son épée de la protection et regarda sa fine et longue lame tranchante. Il mit sa protection pour le haut du corps.

Sans qu'il ne le remarquât, il se trouva alors devant l'arène. Il était époustouflé. « Wow, c'est donc ici... que je vais risquer ma vie ! »


[TERMINÉ] Le Fermier qui porte une Épée (Tome 1) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant