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À son tour, Jimin s'était relevé. Puisque son aîné lui avait montré son travail acharné, il allait lui exprimer ses sentiments dans un art qu'il aimait, bien qu'il se sentait loin de la perfection. Alors il avait dansé, dansé à l'excès, afin de pouvoir crier des non-dits. Il s'était déchaîné dans un silence effrayant, uniquement perturbé par le son de ses pieds nus martelant le sol. Sa respiration était devenue haletante, et son cœur battait la chamade. Il pensait au destin, à tous les coups bas que celui-ci avait décidé de lui jouer. Sa sueur s'était mêlée à ses larmes de désespoir, les vannes de sa nervosité s'étaient ouvertes et pour une fois, il s'autorisait à craquer. Il avait toujours admiré son aîné, et la manière avec laquelle il s'était confié lui avait donné des ailes. Lorsque l'énergie avait quitté son corps, Jimin s'était agenouillé auprès de son aîné, et les longs doigts de ce dernier avait élu domicile sur ses joues, séchant doucement les larmes qui sillonnaient ses pommettes. Leurs regards s'étaient cherchés, les souffles accélérés, et leur coeurs jouaient ensemble une symphonie ennamourée.
