Véritable amour interdit 🚫❤️ [Ruggarol] [Terminé]

Chapitre 12 : ~•~ Tu es amoureux ~•~

~ Ruggero ~

Cela faisait une semaine qu'elle était dans le coma et elle s'était réveillée ce matin, depuis deux heures. Elle avait ouvert les yeux mais elle ne parlait pas. Elle était comme éteinte. Je m'en voulais tellement. Pourquoi avais-je accepté le marché de cette rousse stupide ! J'avais fait souffrir ma Karolita alors qu'elle avait déjà suffisamment souffert. J'avais essayé d'établir un quelconque dialogue avec elle mais elle n'avait toujours pas réagit, elle regardait dans le vide, elle ne clignait même pas des yeux. Le médecin avait dit qu'elle était encore en état de choc et qu'il ne fallait pas la brusquer parce qu'après tout, elle avait fait une tentative de suicide... par ma faute.

Je lui pris la main.

- Karolita, Mowgli, je te dois un million d'excuses. Je ne comptais pas te faire du mal, je voulais te protéger d'elle mais je l'ai fais de la mauvaise manière. Tu avais besoin de moi et moi je t'ai abandonné. Je suis terriblement désolé ma puce. J'ai merdé lamentablement. J'ai laissé quelqu'un te faire du mal. Je n'ai pas su te protéger, j'ai échoué. Sache que je suis tellement heureux que tu sois déjà réveillée. Je ne peux pas vivre sans toi tu sais et moi aussi je t'aime plus que tout, je ferai tout pour toi. Mon devoir est de te protéger, tu es sous ma responsabilité et je me dois de veiller à ton bien-être. Sache que plus jamais je ne t'abandonnerai ma chérie. Je te le promets. Pleurais-je.

Je relevais les yeux vers elle et je vis une larme coulait de ses magnifiques yeux verts émeraudes. Je l'essuyai doucement et la pris dans mes bras. Je la senti me serrer puis éclatait en sanglots dans mes bras. Je caressai ses cheveux doucement et la laissai pleurer afin qu'elle soulage sa peine.
Une dizaine de minutes passèrent ainsi. Je me détachai d'elle et regardait ses yeux qui étaient maintenant rouges et un peu enflés. Je me sentais tellement mal que je commençais à pleurer.

- Je sais que tu es sincère. Chuchotait-elle. Mais tu m'as fais beaucoup de mal Ruggero...

- Je t'en prie, pardonne-moi. Je ne m'éloignerai plus jamais de toi, je te le promets. Lui pris-je la main.

- Je veux bien te pardonner mais à une seule condition.

J'étais toute ouïe et lui fis signe de continuer.

- Quand j'aurai besoin de toi, soit présent s'il te plaît. Sanglota-t-elle. Je n'ai plus de père ni de mère. Je suis seule et tu es la seule personne sur qui je peux compter. Ne m'abandonne pas s'il te plaît.

Je la serra très fort dans mes bras comme jamais je ne l'avais fait et lui promis de ne plus jamais l'abandonner. Elle me remercia puis on se regarda dans les yeux pendant plusieurs longues minutes. Sa souffrance était insupportable à regarder. Je devais absolument remédier à cela pour qu'elle retrouve une part de bonheur coûte que coûte. Mon objectif a toujours été de la rendre heureuse et j'atteindrai ce but. Le but de ma vie : la rendre heureuse.

Quelques mois plus tard

Quelques mois étaient passées depuis que Karol était sortie de l'hôpital. Les choses étaient rentrées petit à petit dans l'ordre. Karol avait repris l'école, cela se passait plutôt bien malgré les moqueries de ces deux camarades de classe. Candelaria s'était fait emprisonné trois ans pour s'être mariée à des hommes pour du profit. On n'était pas pressé de sa libération. Ana avait accouché d'une petite fille du nom de Helena depuis deux semaines au plus grand bonheur de Michael. J'étais donc devenue parrain et Karol était la marraine. D'ailleurs, elle et moi avions repris notre vie d'avant. Elle était à ma charge et je prenais soin d'elle, j'étais là quand elle avait besoin de moi et elle était là pour moi quand ça n'allait pas.
En effet, ces temps-ci je n'allais pas très bien car ma mère était tombée malade. Les médecins avaient dit qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps alors j'ai pris deux billets d'avion pour aller la voir. Nous venions d'atterrir sur le sol italien. Ça m'avait manqué.