Chapitre 25 : ~•~ Adieu Ruggero ~•~

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⚠️ Quelques scènes matures dans ce chapitre, je préviendrai ⚠️

Karol

La séance au tribunal était terminée depuis deux heures. J'étais dans la salle d'embarquement à l'aéroport entourée de deux policiers masqués qui m'empêchait de m'enfuir. Dans quelques heures, je serai en Colombie. Candelaria avait ordonné aux deux agents à mes côtés de m'emmener jusqu'à l'hôpital psychiatrique qu'elle avait choisi. Au début, le juge était réticent par rapport à son choix mais cette odieuse femme avait trouver une bonne excuse. Même si je réussissais à m'échapper, je ne pourrais jamais retrouver Ruggero. C'est ce qu'elle voulait et elle avait réussi. J'avais à peine pu faire mes adieux à Jorge, Chiara, Ana, Michael et Helena. J'avais juste croisé leurs regards tristes et inquiets. Jorge avait dit à haute voix qu'il me retrouverait. Je ne savais pas s'il disait cela pour me rassurer ou si ce serait vrai. La seule chose à laquelle je pouvais penser c'était Ruggero... et depuis qu'il s'était fait emporté par la police, je n'avais cessé de pleurer. Il était derrière les barreaux et je prenais conscience peu à peu que je ne le reverrai plus jamais.

Les hauts parleurs signalaient la porte d'embarquement pour mon vol. Les policiers me prirent de force par les bras pour que j'avance. Si cela n'en tenait qu'à moi, je serais déjà partie en courant mais ces deux agents avaient beaucoup trop de force, ils me tenaient fermement. Nous passions la douane pour la dernière fois avant de pénétrer dans le couloir qui nous amenait à l'avion. Nous prenions place sur les sièges, moi au milieu d'eux. Ils ne comptaient pas me laisser tranquille tant que je n'étais pas dans cet hôpital psychiatrique. Je me demandais s'ils allaient au moins enlevés leurs masques car j'avais l'impression d'être avec deux kidnappeurs, quoi que ce n'était pas si loin.

Les réacteurs de l'avion se mirent en marche et je sentais qu'on commençait à avancer pour se mettre sur la piste. Mes larmes redoublèrent encore une fois, être loin de Ruggero me brisait le cœur. Je savais ce qui allait se passer si quelqu'un découvrait l'amour que nous avions pour l'autre mais jamais je n'aurai imaginé que ça faisait si mal d'être séparée de lui et je n'étais même pas arrivée à destination. Mon coeur s'était brisée en mille morceaux à notre dernier baiser et j'avais senti le sien faire de même. J'en voulais tellement à cette idiote de rousse d'avoir monté tout ce plan, je lui en voulais tellement que je voulais sa mort et que je m'étais promis que quand je sortirai de cette hôpital, je la tuerai.

Nous étions dans les airs quelques minutes plus tard, pourtant mes larmes n'avaient pas cessé. En même temps, comment les arrêter si la seule chose qui me rendait heureuse était derrière les barreaux et loin de moi.

- Arrête de pleurer idiote.

Cette voix.. je la connaissais que trop bien. Le premier policier à ma gauche enleva son masque et j'étais littéralement choqué de la personne qui était derrière.

- Lionel ?!

- Eh oui idiote, c'est bien moi qui t'emmène en hôpital psychiatrique. Ricana-t-il.

- Alors les boissons alcoolisées c'était toi hein ?

- Oui exactement ! J'ai fait le travail demandé par la grande patronne Candelaria Molfese et son cher filleul qui est juste à ta droite.

Je me retournai et poussai un cri de terreur lorsque je le vis.

- Je t'ai manqué princesse. S'avança-t-il vers moi dangereusement.

- Qu'est-ce que ? Qu'est-ce que ?? Attend ! Filleul ! Depuis le début tu es dans le plan de Cande ! M'affolais-je.

- Et oui princesse. Ça fait un bon bout de temps que je te piège.

Véritable amour interdit 🚫❤️ [Ruggarol] [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant