Des hématomes ornaient son buste. Les bleus autour de sa gorge formaient des mains. Les balafres cicatrisées sur son ventre étaient encore voyantes. Son pansement, posé sur l'abdomen, commençait à se décoller. Son bras droit noircis et fripé ne laissais paraître que de très rare bouts de peau lisse et pale. Sur son avant-bras gauche, une fois qu'elle enleva son bandage des coupures encore fraîche, mais qui ne saignait plus apparut. Sur ses deux cuisses des multitudes de petits ronds ; des lisses d'autres formaient des crevasses.
Elle retira délicatement le pansement. L'entaille encore profonde suintait et saignait.
Ses yeux se remplissaient de larmes. Une larme dévalait sa joue rosée, d'autres l'avaient suivit avant d'aller éclabousser le carrelage.
Elle avait allumé l'eau de la douche avant de se glisser dessous. L'eau tiède avait détendu ses muscles meurtris. Sur le sol en même temps que l'eau coulait, le sang de sa blessure coulait. Elle s'était savonnée en prenant soin de ne pas toucher le trou dans son buste.
Dans la pharmacie, elle avait trouvé des compresses, du désinfectant, de la pommade pour la brûlure et une pour les bleus et les hématomes. Elle avait refait son pansement et s'était badigeonnée de pommade.
Enroulée dans la serviette, elle avait rejoint son sac et s'était habillée. Elle était restée un moment assise au bord du lit. Son regard vidé d'émotion. Le bleu de ses iris était si pâle à ce moment qu'on aurait juré qu'il était transparent. Elle s'était allongée sur le lit, ses écouteurs diffusait de la musique dans ses oreilles. Elle sombrait vite dans le sommeil.Un sommeil sans rêve.
Sans perturbation.
Des bruits en provenance du salon l'avaient réveillé. Elle jetait un coup d'œil sur le réveil ; il affichait ‟20 h 17‟. Elle ne se sentait pas reposée, mais elle était satisfaite : cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dormi tranquillement, sans cette peur au ventre.
Après quelles que minute elle, c'était rendue dans le salon. Il était là. Il était dos à elle. Il s'affairait en cuisine et une douce odeur s'élevait dans l'espace. Elle restait là, à le regarder faire. Il s'était retourné et eu un léger sursaut puis un sourire dessinait ses lèvres.
- Bien dormis ?
Elle opina de la tête.
- Je ne t'ai pas entendu arriver, tu es très silencieuse.
Elle baissa les yeux tout en jouant avec la ficelle de son pull.
- Tu peux t'asseoir.
Elle tira un tabouret et s'assied.
- J'espère que tu aimes le poulet citronné aux pommes de terre ; c'est presque prêt.
Il finissait sa préparation et avait servi deux assiettes. Il la rejoignait au bar et lui tendit son plat.
Elle lui avait souri pour le remercier.
Au cours du dîner, il lui avait demandé différentes choses sur elle. Mais elle n'avait pas ouvert la bouche, il lui proposait d'écrire ses réponses ceux qu'elle fit sans hésiter. Il avait appris qu'elle avait vingt-et-un ans, deux ans de moins que lui, qu'elle était française, mais avait vécue la majeur partie de sa vie au Brésil.D'ailleurs, c'est de là qu'elle était partie avant d'arrivée en France. Ella avait traversé l'atlantique pour se rendre dans un pays ou elle pourrait continuer ses études et travailler sans avoir peur d'être expulsée.
Elle lui avait promis de partir dans la semaine. Mais il savait qu'elle ne lui avait pas tout dit. Car si c'était juste pour refaire sa vie dans son pays natal, elle ne paraîtrait pas si faible, si triste et si apeurée. Il avait remarqué que son cou était roué, il n'a pas pausé de question pour ne pas la faire fuir.
Elle avait regagné la chambre et c'était allongée. Il était resté dans le salon pour la nuit.
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Par amour
RandomL'amour lui a redonné l'espoir mais lui a tout pris aussi. "Le canon prêt de la tempe . Elle avait au préalable chargé le revolver. Elle apuillat sur la gâchette et un bruit sourd se fit entendre