Chapitre 5

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Deux ans plus tard 

La nuit était noir. La lune absente. La seule source de lumière dans se ciel si sombre était la présence d'un milliard d'étoiles. Les feux des hommes éclairaient la terre autours d'eux.

Les rires fusent. Pourtant malgré leur bonne humeur les gardes font des rondes autours du village. Une tension aussi lourde qu'une chape de plomb régnait dans l'air. Leurs yeux inquiets sondaient l'obscurité de la forêt. Les tensions avec la tribu voisine étaient particulièrement présentes. 

Il voyait bien que les bipèdes était a l'afflux. L'air empestait l'appréhension. La peur. Pourtant ces bipèdes il les connaissait bien. Il sait qu'ils se battront avec rage et défendront leur terre avec hargne. Ces bipèdes leur ressemblait. Un peu.

Il huma l'air sa bipède n'était pas loin. Pourtant il n'avança pas. Il attendit. Il balaya de ses yeux d'or la place. Il cherchait un éclat d'émeraude qui l'inviterait à les rejoindre. Un battement d'aile. Une douce vrille. Ils avançaient. Discret comme deux ombres. Son frère de l'air le guidait. Il lui avait susurrer que bientôt il ne pourrait plus protéger l'enfant. Bientôt se sera à lui. Lui deviendra le veilleur. 

Il l'a vit. Elle dormait paisiblement allonger sur la paille du toit. Un gronda légèrement contre elle. N'avait-elle donc aucune conscience du danger qui guette. D'un bond élégant il l'a rejoignit et se coucha contre elle. La nuit était leur allier. Personne ne le verra. Elle se blotti le visage dans sa fourrure. Il posa sa truffe humide sur sa joue. Son frère ailé se posa sur lui et se coucha.

Il partirait avant son réveil. Avant même que quelqu'un se rende compte que sa présence. Les bipèdes étaient  aveugles. Il veillait sur ses nuits et son frère ailé veillait sur ses jours. Celle qui avait cette odeur étrange de liberté et de puissance. Elle l'avait appelé et il attendrait qu'elle soit prête. Prête a l'accueillir. Il sentait encore sur elle sa marque. La blessure qu'il lui avait sans que ce ne soit sa volonté. 

Il ronronna doucement faisant vibre son puissant poitrail et sourire sa protégée dans son sommeil.  

                                                                                    Quel étrange tableau. 

Deux ans. Deux longues année c'était le temps qu'avait prit Pandora pour appendre. Apprendre a vivre. Apprendre a se battre. Contre Akela. Contre Nia. Contre les autres. C'était rapidement devenu un jeu entre eux. Les enfants du village avaient reçu la mission de lui jeter des pierres emballer soigneusement dans une épaisse couche de laine pour ne pas la blesser. Elle devait les éviter et les rattraper. Chaque jour elle les ramenait a Akela. Chaque jour une amélioration. Elle pouvait maintenant sentir les mouvements d'air autour d'elle.

Elle repensait au chemin parcouru depuis le début de sa cécité.

Deux semaines. C'était le temps qu'il lui avait fallut pour se déplacer seule dans le village. 

Un mois. Pour pouvoir parer un coup pendant les entraînements. 

Trois mois. Pour pouvoir se vanter d'avoir toucher Nia pendant l'entraînement.

Six mois. Pour vaincre Nia. Une seule fois. Mais c'était le début. 

Un an. Pour rattraper toute les pierres envelopper dans les pelotes de laine. 

Dix-huit mois. Pour enfin vaincre presque à chaque fois Nia. Presque à chaque fois Akela. Et presque chaque adversaire qu'on lui mettait en face. 

Dix-huit mois. Pour ne plus regretter ses yeux pour autre chose qu'apprécier la beauté du monde. 

Elle entendait chaque son. Elle avait confiance en elle. Elle était enfin forte. Elle était heureuse. Elle était enfin elle-même. 

PandoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant