Chapitre 3:

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Chapitre 3 : Adieu

Ils furent conduit aux temples dans le plus grand des silences et sous les regards des villageois. Et par tous les dieux qu'elle détesta cela. Son père arriva bien vite, couvert de terre, ses yeux vert jadis si brillant ternis par les derniers événements. Dans la grande salle un guerrier aigle fut attribuer a la surveillance de son frère. Elle s'assit en face sur un tapis comme elle l'avait toujours fait lorsqu'elle venait ici. L'autel était couvert d'offrande, les peintures murales colorée qu'elle avait parcouru pendant des années a la recherche de réponses a toutes ses questions semblaient la narguer.

- " Le crime qu'a commis votre fils est très grave, commença le prêtre, il s'est rendu coupable d'une attaque sur une envoyée des dieux." 

Sa mère referma sa main sur son bras, elle ne semblait incapable d'accepter la réalité. Incapable d'accepter la vérité. Incapable d'admettre que son fils avait attenté à la vie de sa fille. Les ecchymoses violacer sur sa peau cicatrisaient déjà a vue.

- " Mon frère a été rendu fou par les démons, dit-elle, et je doute fortement qu'il soit tomber sans avoir reçu de l'aide. Il a certes toujours été particulièrement croyant mais jamais je ne l'avais vu ainsi.

- Vous accusez . . . ?

- Je n'accuse rien ni personne j'énonce probablement d'avantage un fol espoir qu'une réelle conviction mais ce qu'il est devenu n'a rien a voir avec ce qu'il était." 

Sa voix était ferme et sa croyance fervente. Elle ne pouvait imaginer que son frère était tombé seul dans sa folie. Ses yeux brillaient, inhumain même.

Le prêtre n'ajouta rien, ses parents ne parlèrent pas. Alors Quilla se leva et s'inclina devant le prêtre  alors qu'il lui rendait son salut. Sa mère la suivit immédiatement.

- " Mama . . ., commença-t-elle doucement.

- Tu devrais partir Quilla pour ton propre bien."

Les yeux sombre de sa mère était humide, plein d'amour a son égard. Et pourtant les mots qu'elle venait de prononcer venait de déchirer le cœur de Quilla plus efficacement que n'importe quel armes. Et le sien dans le même temps.

- " Ma fille, mon adorée . . . j'aurais du deviner le jour de ta naissance que ta destinée serait grande. Te garder ici serait égoïste alors que tu as tout a découvrir. Quetzalcóatl a tracer ton destin et ce village peut importe combien nous t'aimons ne pourra jamais aller contre la volonté d'un dieu. Je sais que tu aura peur, je sais que tu souffrira mais sache que tu sera toujours la bienvenu ici. Je ne peux ni te demander de pardonner ni d'oublier ce que ton frère a fait mais ma tendre enfant le temps t'aidera." 

Dire adieu était difficile. Davantage que tout ce qu'elle avait pu faire jusqu'alors. Elle erra sans réelle but dans le village. Écoutant leur chant, la liesse qu'avait apporter son retour, la musique résonnait dans chaque ruelle de la cité.

Le temple de la lune où elle avait passer tout son temps lui semblait différent, comme si elle n'y appartenait plus. Les Acalla tissaient sans prêter une seule seconde à sa présence. Les longs tissages poser sur les branches jouaient dans le vent. Dans les jardins du temple une simple balançoire se trouvait là, abandonner, déserter par les enfants.

Elle y prit place avec nostalgie. Sa mère avait raison, Adam avait eut raison. Évidement.

Son père l'attendait dans sa grotte. Elle le constata lorsqu'elle y entra. Il était assis jouant une mélodie qui resterait graver dans sa mémoire et dans son cœur sur sa quena. Il pleurait. Les sillons cristallins sur ses joues ne laissait aucun doute a ce sujet. Elle ne dit rien. Parce qu'on n'observe pas un homme qui pleure. Quilla respectait cela après tout ses parents venaient de perdre leurs deux enfants.

PandoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant