Chapitre 8

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2017 Paris, France,

Elle fixait d'un air absent le balai inconscient des gens qui marchaient dans la rue, la tasse de café fumante refroidissait doucement sur sa table, sur une assiette le serveur avait déposé un croissant et un pain au chocolat. C'était ce qu'elle faisait chaque matin depuis deux ans maintenant. Elle agita doucement la cuillère dans son café effaçant le dessin de grain que ce barista avait prit soin de faire avec du chocolat en souriant. Elle posa a côté de la tasse un viel ouvrage qu'elle étudiait pour l'université. 

Le ciel était gris, il pleuvrait probablement dans les minutes a venir pourtant cela semblait une préoccupation si futile qu'elle n'effleura qu'une fraction de seconde son esprit. La chaise a sa table fut repousser par un homme d'une trentaine d'année brun, à la peau d'une jolie couleur caramel. Ses iris vertes scintillaient joyeuse de s'être invité a sa table. 

-" Bonjour professeur Salazar, commença-t-il, comment allez-vous ce matin?

- Parfaitement bien merci et toi Sean? 

- Bien merci je peux? demanda-t-il en désignant le croissant.

- Je t'en prit, l'invita-t-elle d'un élégant geste de la main. Pourquoi tu m'appelle encore professeur? lui demanda-t-elle après un instant en le regardant par dessus sa tasse."

Le jeune homme se contenta de hausser les épaules. Elle l'avait rencontrée a l'occasion d'un colloque sur les liens entre l'iconographie et les croyances dans le monde. Il s'était également invité a l'une des formations qu'elle avait animé au Etats-Unis. Elle avait été surprise de le croiser au musée où elle travaillait a temps partielle en tant que restauratrice. 

-" S'agit-il d'un de vos nouveaux patients? demanda-t-il en désignant le livre.

- Non il ne l'est pas, sourit-elle. J'essaie de trouver de nouvelle méthode pour garder l'attention de mes élèves pendant plus de dix minutes."

Sean éclata de rire attirant sans le vouloir le regard curieux ou désapprobateur des passants. Il passa sa main dans ses cours cheveux brun les emmêlant d'avantage si cela était possible.

-" Cela m'a fait plaisir de vous revoir Professeur mais je dois y aller je suis attendu a un entretient, dit-il en se levant rapidement rappeler a l'ordre par la sonnerie de son téléphone."

Elle leva sa tasse vers lui en souriant, clairement amusée. Elle termina son petit déjeuner avant d'interpeler le serveur pour régler sa note. Une fois cela fait elle quitta tranquillement le café et se dirigea d'un pas tranquille ignorant les passants qui la dépassait d'un pas rapide. Les mortels avaient un façon bien a eux de courir après le temps sans pourtant savoir l'apprécier. 

Elle arriva enfin a sa destination, un mur au fond d'une impasse. Le mur portait une fresque constamment modifier par des artistes sans nom mais qui méritait sans l'ombre d'un doute une reconnaissance. Son bracelet d'argent a breloque s'illumina alors qu'elle traversait le mur sans s'arrêter une seule seconde. Devant elle s'offrit un monde si différent de celui qu'elle venait de quitter. Une immense serre sous un dôme de verre et d'acier inaccessible a la plus part des mortels. La fontaine un large bassin aux fleurs extraordinaire de toute les couleurs abritaient de jolis poissons qui y nageaient sans crainte. Les trois femmes qui versaient des amphores d'eau infini dominait depuis un promontoire imitant des roches, pieds nu, leur cheveux lâcher elle représentait l'enfance, la mère et la guerrière. 

Un jeune homme brun portant l'habit des bibliothécaires, une tunique blanche brodée de l'emblème de la Bibliothéque européenne et une cape sombre, s'approcha d'elle dès son apparition. 

-" Ma Dame, commença-t-elle, Thaïs vous attend dans son bureau souhaitez-vous que je vous y conduise?

- ça ira je te remercie, dit-elle avec un sourire."

Il s'inclina et s'éclipsa sans un mot. Les Bibliothèques avaient toujours accueillit les immortels qui en avaient besoin, leur aménageant des accès dès qu'ils en manifestaient le besoin. Elles étaient des refuges pour les parias, ceux que l'humanité n'acceptait pas. 

Les livres appelaient Pandora en un doux murmures, elle avait déjà parcourut la plus part d'entre eux et même restaurer ceux a qui le passage du temps avait fait du mal. Elle résista a peine a l'envie de passer les doigts sur leur tranche et marcha d'un pas rapide jusqu'au bureau de Thaïs. La directrice n'était agée que de trois cents ans, et avait prit l'habitude d'appeler Pandora a l'aide lorsqu'elle ne parvenait pas a résoudre un problème sans pourtant reconnaître que malgré le passage des siècles Pandora ne détenait pas toutes les réponses.

Le bureau alliait l'élégance des meubles Louis XIV et la modernité du XXIe siècle. L'ordinateur posé sur le bureau et les différents outils technologique qu'elle pouvait apercevoir ne semblaient pas à leur place. Une large boule de quartz trônait sur un socle d'ébène et d'onyx et permettait au cinq Bibliothèques de communiqué entre elle. 

Il s'agissait d'une femme de petite taille au corps joliment proportionner, ses cheveux châtain étaient par habitude maintenu en une queue de cheval désordonnée qu'elle portait depuis l'enfance lorsqu'elle laissait ses cheveux pousser suffisamment, ses yeux étaient d'un magnifique noisette dorée tirant par endroit au vert. Elle ne dépassait pas physiquement les trente ans. Ce qui au sens de Pandora était idéale, elle même avait l'air d'une adolescente depuis bien trop longtemps. Avec le temps elle avait appris des charmes qui la vieillissait quelque peut mais jamais autant qu'elle l'aurait souhaité.  

Thaïs se tenait pencher sur son écran mordant férocement sa lèvre inférieur. Ses doigts jouaient un rythme infernal sur le bois de son accoudoir alors que ses yeux se plissaient avec ce que Pandora reconnu comme de la colère. 

-" Tu m'as fait demandé? demanda-t-elle en s'adossant au chambranle de la porte. 

- Oui. Tu es la seule que je pouvais contacter, déclara la directrice en s'adossant a son siège avec un soupire. 

- Que se passe-t-il?

- L'infra-monde s'agite. De nombreuse failles sont apparu et des créatures s'en sont échapper. Je sais que ce n'est pas à nous de nous en occupé nous ne sommes que des bibliothécaires mais l'Ordre est injoignable. Tout les autres directeurs sont occupé avec leur propre failles. Ce n'est pas arrivée depuis la dernière fois il y a quatre cents ans. Je ne sais pas comment cela avait été gérer . . . Je suis dépasser Dora."

La puissante femme qui depuis trois cents ans réussissait a maintenir l'ordre dans cette partie du continent avouait son impuissance et cela surpris l'immortelle. Presque autant que son annonce. 

-" Les failles où sont-elles?

- Un peu partout. Mais il y en a de plus en plus en France depuis quelque semaines. 

- Est-ce que tu sais si il y a eut des attaques?

- Pour l'instant aucune victime n'est a déplorer. Elles ont toutes eut lieux dans des endroits relativement désert. Pourquoi?

- La dernière fois les attaques étaient placé sous le signe du Souverain. 

- Qui est-il?

- Tu ne sais pas? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.

- Je ne me suis pas spécialement intéresser a ce qui s'est passer lors de la conquête hispanique, où a ce qui s'est passer en Chine un peu avant. 

- Thaïs . . . Je t'ai dit qu'il était important de connaître l'histoire pour ne pas répéter les même erreurs qu'avant. Je vais demandé a Styx si elle a entendu parler des failles. 

- D'accord."

Pandora lui adressa un signe de la tête avant de quitter la bibliothèque pour se rendre à l'école pour animer ses cours d'histoire de l'art.

                                                                            

                                                                                   **** 

Elle regardait son téléphone poser sur sa table de chevet coucher dans son lit. La lune haute et claire éclairait sa chambre en traversant ses fenêtres.

Elle songeait à la toute première fois où ses failles s'étaient ouverte devant elle. En Egypte. A l'époque elle n'avait que trois cent ans. . .

PandoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant