Chapitre premier
Toujours devant, jamais derrière ou encore ''we go up never down''. Le slogan de notre magnifique établissement, le Lycée Moderne de Toulepleu. C'est le seul lycée que j'ai eu à fréquenter depuis la classe de sixième. Il est grand et beau. Si l'on veut le comparer à celui de blolequin,de Guiglo et même celui de duekoué,il est le plus beau. Mais l'emplacement des bâtiment est parfois critiqué. De beau bâtiments entassés or ce grand espace choisit, bien situé d'ailleurs méritait encore plus des merveilles architectural. Pour moi, cela importante peu. Ce lycée est grand mais vide, non pas à cause des élèves mais par le manque d'équipements et aussi du personnel enseignants. On peut parfois justifier de déficit d'équipement par les dégât causés durant la crise poste électorale de 2011. Et en ce qui concerne les enseignants, ceux-ci craignent cette ville à cause des atrocités qu'elle à connu durant ces deux crises. Certains enseignants qui arrivent là-bas, se plaingnent, ils s'ennuient disent-ils or c'est une ville favorable pour eux d'économiser leur modique salaire. Les maisons sont abordables, le déplacement également puisque la ville vaut ma paume. En tout cas toulepleu est une ville pour ceux qui veulent économiser et réaliser véritablement.
Avant la crise, il y avait un laboratoire plus ou moins équipé. Lorsque nous étions encore au primaire, je me souviens bien, mes frères me racontais toujours comment se déroulaient leurs cours de chimie et autres. Il y avait des appareils, disons, des projecteurs, des tubes à essais etc. Mais cela fait des années et rien n'est plus pareil jusqu'à aujourd'hui. Le lycée semble être oublié non pas forcément par le gouvernement mais les chers fils et filles de la région, puisque le lycée a été réhabilité par moment par le gouvernement. Mais cette réhabilité concernait je crois, les bâtiments et non pas ce qui devrait les contenir. Rappelons ce fait important. Lorsqu'un enseignant demande avec insistance et par tous les moyens qu'il fait pour une affectation, il n'y a parfois pas de remplaçant. Donc en plus du manque d'équipements, il y a aussi un déficit du personnel enseignant. L'on a l'impression que les enseignants dans les villes reculées sont livrés à eux-mêmes. Certains viennent quand ils veulent, ils sont comme les petits princes charmants. Leur phrase standard, il n'y a plus de bonnes études mais est-ce que ce vous rendez est bon ? Voilà la question. Un enseignant qui ne peut se passer de son téléphone ou de son ordinateur pendant les cours, c'est alarmant. Comme le disait l'un des voisins : << vous le voyez concentrer sur son ordinateur, dès que la batterie se décharge, le cours prend fin.>>, parlant d'un enseignant. Et effectivement il n'avait pas tord.
On pouvait lire sur le frotton de certains bâtiments '' bibliothèque''et autres mais il n'y avait que des bancs cassés et entassés dans ces salles là. Ces problèmes sont entre autre l'absence d'une bibliothèque, le déficit de matériaux pour les cours soumis à des expériences tels la chimie, les sciences de la vie et de la terre. J'ouvre une parenthèse avec cette anecdote de monsieur Gaou l'un des professeurs des sciences de la vie et de la terre de ce lycée. Il disait à certaines parties de son cours où il y avait des expériences à faire : <<les petits, faites vous des images de ces expériences.>> puis on prenait ces schémas ou ces expériences écrites sans toutefois passé à la pratique et c'était tout. Mais le combat est toujours mené par le chef de l'établissement qui fait sa part d'une manière ou d'une autre pour permettre aux élèves de toulepleu de recevoir les mêmes formations que les élèves d'ailleurs. Ce chef d'établissement sans façon, un homme accessible, ouvert à tous les élèves ne cessent de solliciter l'aide des cadres de toulepleu. Rien n'est totalement fait mais le lycée va plus ou moins bien.Bref, moi de mon côté, je me donnais toujours à fond pour avoir la moyenne qu'il faut pour passer en classe supérieure juste pour éviter de reprendre ou d'être renvoyé car les collèges de la ville en plus d'être chers, n'avaient plus ou moins pas d'enseignants qualifiés. Ils recrutaient le plus souvent certains jeunes ayant le niveau baccalauréat et d'autres non, pour enseigner. Et comme les critiques exposaient ces collèges alors les fondateurs sollicitaient certains professeurs de lycée. Mais ceux-ci abandonnaient quelques mois après parce qu'ils n'étaient pas payés ou pire lorsqu'ils étaient injuriés par certains élèves belliqueux.
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Je n'aurais pas dû
RomanceMax, adolescent et élève en classe de terminale A2, voit sa vie basculer le jour où il accepte d'être le répétiteur de Noura, la fille de son professeur d'histoire et géographie. Noura au fur et à mesure que les jours passent, développe des sentimen...