chapitre deuxième

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Chapitre deuxième

Les vacances se sont bien déroulées. Mon teint qui était assombri par les travaux dans les bas fond avait retrouvé son éclat. J'étais revenu avec plusieurs vêtements, chaussures, fournitures et autres. J'étais vraiment métamorphosé. Certains étaient très jaloux parce qu'ils craignaient que je les arrachait leurs petites amies, chose qui n'était pas mon intention. De nouveaux compagnons naissaient de part et d'autre.

Le premier jour de la rentrée était différent des autres rentrées précédentes car j'étais équipé ; une nouvelle tenue, un très beau sac rouge, de nouvelles chaussures etc.
Ce jour-là, tout le monde était déjà en classe excepté le professeur. Dès mon entré en classe les yeux étaient braqués sur moi, les anciens et nouveaux voisins étaient extasiés.

Ce lundi, je vous dis était très différent des autres lundis car j'étais tout beau, oui moi même je l'avais su et remarqué. Je n'arrivais pas à me concentrer puisque je passais tout le temps à admirer mes nouvelles paires de chaussures sous la table. Heureusement que les premiers jours étaient réservés pour la plupart des professeurs à la présentation.

Plusieurs jours se sont écoulés, j'ai donc repris mes vielles habitudes c'est-à-dire l'étude. Je me suis vite dire que je devais tripler d'efforts puisque cette année je suis en classe d'examen.
Les interrogations et devoirs se sont succédés comme d'habitude.

Un jeudi matin, juste après le cours sur la rupture de 1947, notre professeur d'histoire et géographie madame Zaha m' interpella.

- Max, tu es un très brillant élève voilà pourquoi je veux que tu encadres ma fille. Je sais que toi également tu es en classe d'examen mais accorde lui une heure trente minutes d'étude. Juste trois jours dans la semaine sera suffisant, s'il te plaît.

- Comme c'est vous madame je l' accepte, et dites moi quand pourrai-je commencer ?

- Cela dépendra de toi.

- J'ai compris madame.

- Encore merci Max.

La semaine qui a suivi, elle m'a appelé pour me demander si je tenais toujours à étudier avec sa fille. Après notre accord, elle m'a indiqué son domicile et je me suis rendu là-bas.

En réalité, madame est une très belle femme de grande taille, de cheveux très noires, son visage naturellement bien dessiné lui faisait passer pour une adolescente de seize ans, son sourire unique faisait aussi apparaître ses magnifiques fossettes.

Femme battante et intelligente, elle vivait avec son mari, leur unique fille, Noura et Mariam la fille de ménage.

Noura était le portrait craché de sa mère car elle était naturellement sublime, de teint claire tout comme sa très chère mère. Son père Monsieur Zaha était le directeur général des impôts ( DGI ), il était de grand taille et de teint noir. Il était très calme, le regard toujours fixé sur l'écran de son ordinateur lorsqu'il était enfin à la maison et il y passait presque toute sa journée.

J'ai frappé au portail lorsque je suis arrivé et on me répondit :

- Qui est-ce ?

- C'est moi !

- je sais que c'est toi. Mais je veux plutôt ton nom. ( Pendant qu'elle parlait, elle s'approchait), puis elle regarda dans les trous du portail

C'était madame, elle n'avait pas cours ce soir là.

- Ah ! C'est toi? Vas y entre !

- Bonsoir madame.

- Oui bonsoir Max.

Je n'aurais pas dûOù les histoires vivent. Découvrez maintenant