Je n'aurais pas dû

chapitre septième

                    

                      Chapitre septième

        Le moment de bien s' installer, il était déjà vingt heure sur ma montre.
Cette nuit du dimanche chacun était livré à lui même. On s'associait pour aller manger au centre ville qui n'était d'ailleurs pas éloigné de notre camp.

Mais avant cela, j'ai appelé Noura et ma mère que nous étions bien rentrés.
On continuait toujours de causer par message et lorsque ma batterie était presque déchargé je l'ai donc laissé.

    Bien avant que nous arrivions sur les lieux, les candidats de la ville de Taï et certains collèges de Guiglo étaient déjà sur place. Au fait cette année-là, le lycée municipal de Bloléquin était un nouveau centre d'examen. Il accueillait presque tout le monde.

     Ceux des autres villes nous enviait parce qu'ils étaient livrés à eux-mêmes, aucune aide de la part de leur cadre ou autres disaient-ils.

     Cette même nuit, certains sont parvenus à prendre une douche et d'autres non. Moi je faisais partie de ceux qui ont trouvé que demain serait encore parfait.
      Avec ce voyage pénible, la majorité des candidats a refusé de se reposer or il le fallait afin de reprendre des forces le jour suivant  . C'était surtout ceux des séries scientifiques qui se comportaient ainsi comme s'ils étaient les seuls candidats soucieux.

     Moi j'étais serein ce soir-là car les épreuves orales débuteraient le mardi et c'est le lundi qu'ils afficheraient les jours et les heures auxquelles chacun  passerait donc il ne fallait pas se prendre la tête.

     La nuit n'a pas été bonne et facile à cause des piqûres de moustiques.  Malgré que j'ai installé ma moustiquaire, c'était comme si rien était. En plus il y avait pas de fenêtres battantes comme les écoles primaires d'avant. C'était plutôt des perceurs. Il faisait extrêmement froid à l'intérieur. Mais je me suis efforcé après  pour dormir afin d'avoir un peu de force.

Avec les prières des parents nous nous sommes réveillés sain et sauf car certaines salles de classe n'étaient pas fermées à clé.

       Bloléquin est une ville très dangereuse c'est ce qu'on nous a conseillé .Je ne juge en aucun cas cette ville mais les nobles habitants eux-mêmes le témoigneront. Bref mais c'était bien quand même de voyager puisque c'était la première fois pour certains d'entre nous de sortir de leur village.

       Très tôt le matin, la plupart des voisins étaient déjà debout pour prendre leur bain, chose qui n'a pas été facile car il fallait se mettre à la queue du long rang. ''Les stars '' qui étaient parmis nous allumaient leur bouteille de gaz pour chauffer de l'eau pour se doucher et prendre tranquillement leur café.
     
    Il y avait un long rang à la pompe et  chacun voulait vite prendre son bain parce que le jour allait se levé puisqu'on avait pas encore construit les douches ou nettoyer les toilettes.

       Après que le jour soit levé, nous nous sommes dépêchés de construire les douches avec des bâches. Et comme il y avait déjà des toilettes au sein de l'établissement mais qui étaient extrêmement sales alors nous avions convoqué une réunion sur le gros arbre qui se trouvait dans la cour de l'école afin de prendre de l'argent dans le coffre pour acheter du javel , Omo et autres pour nettoyer les toilettes très rapidement parce que les besoins étaient urgents.

     Un autre groupe de personnes était allé choisir le bœuf que madame la ministre nous avait offert. Tout était parfait alors les femmes avec qui nous sommes venues  spécialement, pouvaient maintenant faire la cuisine.

       Les matins chacun se chargeait de son petit déjeuner mais à midi et le soir les repas étaient toujours au rendez-vous.

      Certains repas étaient bon et d'autres moins bon, ça il ne faut pas l'oublier mais ce n'était pas un souci si on pouvait manger gratuitement.
Certains se plaignaient comme d'habitude mais mangeaient quand même.
Avec ces repas gratuits on pouvait économiser le peu d'argent de poche donné par les parents.