Une chaleur étouffante parcourt mes veines. Elle m'enrobe dans sa délicieuse étreinte et me berce dans une langueur doucereuse. Mon souffle est saccadé, haché, haletant. Ma vision se trouble, floutée. De la sueur perle sur ma peau marquée, frémissante, comme un délice offert.
L'homme, agenouillé face à moi, me dévore de son regard perçant. Je suis à sa merci, il le sait. Il fait glisser la pulpe de son index le long de mon buste, frôle mon oreille à la base des trois anneaux qui décorent son lobe. Il continue son exploration le long de ma mâchoire. Un soupir d'aise s'échappe de mes lèvres enflées par le plaisir, il les contemple avec envie. Ses doigts caressent tendrement les suçons et les morsures sur mon cou. Celles qui prouvent que je lui appartiens. Il suit une ligne imaginaire entre mes grains de beauté jusqu'à atteindre mon téton durci par le désir. Il vient faire danser son doigt autour de mon bouton de chair. J'avance instinctivement mon torse vers lui, le supplie dans un mutisme que je sais obligatoire. Je me régale de l'arôme qui se dégage de sa chevelure, de sa transpiration, de tout ce qui est lui. Une odeur masculine, musquée, enivrante, entêtante, qui achève de me faire perdre pied. Cette délicieuse torture me semble s'éterniser. Il joue avec mes nerfs autant qu'il joue avec « mon » corps. Il finir par explorer la ligne de mes abdominaux. Ses doigts électrisent chacune des parcelles de ma peau.
La chaleur devient brasier. Il se repaît de mon état, il consume toutes mes pensées, tous mes principes. Je manque d'air. Des râles plaintifs résonnent sur tous les murs de la pièce. Mon vis-à-vis me toise. Je brise le silence qui était juste interrompu par nos effleurements et de mes soupirs erratiques. Asmodée m'entraîne dans les méandres du plaisir.
Il ne fait que m'observer, son regard se fait encore plus intense que ses caresses. Il glisse son doigt le long de mon chemin du bonheur. Il atteint mon caleçon. Celui-ci est déformé par une bosse proéminente. Je m'agrippe à la chaise sur laquelle je suis assis. Il soulève, bien trop lentement à mon goût, l'élastique du vêtement laissant apparaître le haut de ma pilosité pubienne. Mes jambes sont faibles, si je n'étais pas sur mon siège, je flancherai. Le coton est humidifié par la rosée du plaisir qui s'échappe de mon sexe gorgé de sang.
Il s'approche lentement de mon oreille, me subjugue avec son assurance et libère enfin mon membre de sa prison de tissu. Il me souffle :
« Tu ne diras rien à ta sœur ... »
Asmodée : Démon de la luxure
Bonjoir tout le monde. On va dire que je poste plus tôt que prévu parce que ce texte est un peu destiné à ce que quelqu'un le lise, et on se parle beaucoup trop donc il l'a perdu ! Donc si tu te reconnais, j'espère que ça t'as plu. Fin et tout les autres également ahaha !
Sur ce à bientôt tout le monde.
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NouvellesQuelques nouvelles que je posterai, j'ai fait une petite réserve, je posterai petit à petit