Attendre. Attendre. Toujours attendre, il fallait qu'elle attende les douze coups mais les douze coups de midi qui signifierait le début de l'étude avec Peter ou les douze coups de minuit qui sonneraient sa fin. Douze était le nombre de coups qui résonnait enfin, elle devait aller en étude avec Peter. Fou d'impatience, elle ne le montrait à personne, elle ne voulait pas que tout le monde se moque. Elle demanda à un autre lycéen de lui indiquer où était située l'étude, on lui indique alors une salle située au 1er étage. Naïve et folle d'impatience, elle monta très vite les escaliers. Devant la porte, elle était tourmentée à l'idée de rentrer.
- « Dois-je toquer avant de rentrée ? Quand je rentre je dis quoi ? Salut ? Est-ce que je suis assez jolie ? » toutes ses inquiétudes reprenaient, Marie grande stressée était perdue.
Elle décida finalement, de rentrer comme ça. Malheureusement, la pauvre fille naïve a repris le dessus, naïve, au point qu'elle croyait à tout ce qu'on lui disait, il suffisait juste de mettre une pancarte « étude » sur la porte pour qu'elle rentre. Bien entendu, Peter n'était pas derrière cette porte, c'était Adèle. Elle avait posé un seau d'eau sur le dessus de la porte, quand Marie entra, elle fit toute mouillée, une fois de plus, tout le lycée se moqua. Question moquerie, Adèle était la reine, la reine des pestes surtout.
- « Marie ! Peter est mon mec, alors pas touche sinon je serais obligé de recommencer. Allez bye-bye ! »
- « Adèle, c'est bien ça ? Je te croyait morte, figure toi que j'ai réconcilié ton Peter sur ta tombe hier »
- « Déjà de un, je suis vivante comme tu peux le voir, et de deux, hier y avait pas cours. La nouvelle est folle, on va t'enfermer avec les fous »
Moqueries, harcèlement, tout le scénario recommence. Elle devient folle, folle d'amour ou folle tout court, ici la question se pose. Pour le lycée, Marie était folle d'amour et tout court, elle devait être dans un asile pour fous. On pouvait voir sur les murs « Marie la folle ». Celle-ci fit très mal à l'aise. Pleurer, recroqueviller, tel était sa position, ses petites mains, essuyèrent ses grandes larmes. Un message fit envoyer à Marie, elle regarde son téléphone, elle vit marquer Peter. Ses larmes stoppèrent de couler. Quand elle ouvrit son message, elle recommença à pleurer.
« Marie, je t'ai attendu tout le midi en étude, même pas un message pour me prévenir, je te préviens si tu recommences je vais demander à changer »
Perdue, elle l'était, elle n'avait plus le moral, elle ne savait pas à quoi se rattacher, pas d'amis, pas de famille ou du moins très peu. Sa petite soeur, vit avec elle, mais elle ne s'entende pas, surtout quand celle-ci a entendu des rumeurs sur sa grande soeur. La seule chose qu'elle avait c'était le rêve, elle devait recommencer de rêver. Normalement, on arrive toutes les nuits, néanmoins, elle non, elle fait des cauchemars, horrible, atroce, elle revoit son père mourir devant ses yeux. Marie, la fille sensible, très sensible nous est découverte, personne ne la croyait capable de ça, du pire devrais-je dire. Elle avait écrit une petite lettre avec ses petites mains, son petit stylo et sa grande imagination. Sur cette lettre, on pouvait apercevoir quelques petites larmes, on distinguait clairement trois mots « au revoir Peter » que voulait-elle dire . Est-ce un au revoir à jamais ? Capable du pire, souvenez-vous, elle ne pouvait résister à cet enfer, elle décida, lentement de monter sur un escabeau, au-dessus d'elle une corde était suspendue. Au moment où elle allait passer la corde autour de son cou, Peter arriva et la sauva de ce qu'on appelle un suicide.

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Mon Premier Amour
Teen FictionMarie, une fille un peu ronde est nouvelle au lycée, dès son premier jour elle voit Peter, un garçon grand et beau qui attire son attention. Cependant les reines du lycée se moquent de Marie à cause de son physique. Elle perd toute confiance mais ça...