Chapitre 6 :

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Allongée par terre, elle avait perdu connaissance. Harcelés ou être harcelé, les deux cas sont horribles, terribles. Peter était resté là, à côté d'elle, il essaya de la réveiller. Après 10 minutes, Marie se réveilla, elle fit très étonnée de le voir à côté d'elle. Marie se demanda beaucoup de questions. 

- « Peter ? C'est bien toi . Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu es là ? » elle se posa tellement de questions, qu'elle ne savait même pas laquelle demander en première. 

- « Oui c'est bien moi, Marie, j'ai vu la vidéo d'Adèle et de sa farce, par la suite, j'ai croisé ta petite sœur, elle m'a dit que tu lui avais envoyé un message qui disait « A jamais » elle s'est inquiété et moi aussi. Du coup, j'ai décidé de venir te voir, quand je t'ai vu monter sur cet escabeau, je me suis dit d'abord que tu allais pas le faire et finalement tu allais le faire, j'ai dû t'arrêter. » 

Pour la première fois, Marie se sentait aimée. Elle avait de nouveau le sentiment du bonheur, du plaisir. Aurait-elle trouvé pour la première fois un ami ? Peter était parti lui chercher un verre d'eau, pendant ce temps, elle était restée allonger, étendue sur le sol. Ses yeux se fermaient petit à petit, comme si elle reperdait connaissance. Inconsciente, elle l'était, Peter ne savait plus quoi faire. L'amour rend aveugle, l'aveugle, lui ne voit pas l'amour, Peter est cet aveugle, il ne voit pas l'amour que Marie lui porte. Elle, elle est aveuglée par l'amour. Sa petite soeur rentra, elle avait quelques larmes sur ses petites joues, elle les essuya. Sûrement elle ne voulait pas qu'elle voie ses larmes. Elle s'avança vers sa soeur inconsciente. 

- « Soeurette ! Soeurette ! » cria la fille, elle était comme perdue, déboussolée. 

Celle-ci ne l'entendait pas. Elle était plongée, dans un long sommeil. Morte, tout le monde le croyait, Peter, qui était amoureux d'Adèle, lui avait envoyé un message disant « ne t'inquiète ! Marie est vivante, elle a juste tenté de mettre fin à ses jours. ». Celui-ci, se sentit coupable, on le blâma même. Pour vous est-il coupable ? Ou bien est-ce Marie ? Est-ce qu'elle est coupable d'avoir goûté au bonheur de la vie, à l'amour, je vous le demande. Sur le bureau, le garçon trouva une lettre, la lettre d'adieu. 

- « Ma chère mère, ma chère petite soeur, je vous aime, je vous ai toujours aimé. Je sais, ce n'est pas bien, mon geste est regrettable. Pour vous. Pour moi, non, on m'a poussé à le faire. Tous les soirs, je pleure, je pleure et je pleure. Ma vie est finie, mon chemin s'arrête là. Je ne vous demande, qu'une chose. Ne dîte rien, à personne. Peter je te dis adieu, tu as été le seul, l'Unique et le dernier. Sur ces mots qui ressemblent à un au revoir, je te dis au revoir Peter. » 

Cette lettre était tachée de larmes, des éclaboussures d'encre étaient visibles aussi. Son tout premier rêve, son premier amour, son premier baiser. N'était que du passé, que de la poussière sur une poussière. Le bonheur est difficile, pour Marie celui-ci est comme un fruit défendu. Ève croqua dans la pomme et mourra, ici Marie goûta à l'amour et fit détruite à jamais. Une conscience, un geste, l'amour, tout ça est regrettable, faire marche arrière, impossible. Comment oublier ça, ce traumatisme. Marie se réveilla. Grâce à Peter, elle était enfin sur pied. Vous, lecteurs, pensez-vous que Marie et Peter sont proches ? Si vous avez bien fait attention, vous avez dû remarquer qu'ils sont très proches, Peter et Marie sont plus proches, que Peter et Adèle. Eh oui, ils ne sont séparés que par une virgule. Parfois.  

Mon Premier AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant