Chapitre 12 :

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Peter était arrivé à l'hôpital, il était resté là, toute la nuit, tous les jours. Peter devait ouvrir les yeux, voir la vérité en face. La vérité sur Adèle ou Marie. Elle se réveilla, elle avait enfin ouvert les yeux, elle regarda autour d'elle. Adèle voulait savoir où elle était.

- « Peter, c'est bien toi ! »

À ces mots, le jeune homme fit percuter, cette phrase lui rappela les mots que Marie avait prononcés. Il était posé là, juste à côté d'elle, à réfléchir, il était rêveur, il pensait à son passé, son présent mais surtout son futur. Son avenir allait-il être avec Adèle ou Marie ? Lui, ne savait pas, perdu, il l'était. Pendant ce temps, Marie, continuait de souffrir, à cause de l'amour sûrement. Elle souffrait pour Peter, même s'il ne lui avait pas adressé un regard. Elle écrivait une lettre, où elle montrait ses sentiments, les purs, les vrais. Tout ce qu'elle avait sur le cœur était marqué dans sa lettre. Quel était le but de cette lettre ? Voulait-elle l'envoyé ? Sa petite sœur, était juste derrière elle, elle jeta un œil par-dessus son épaule.

- « Mon cher Peter,

Je voulais t'adresser cette lettre. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas partir pour toujours, je voudrais juste prendre un peu de vacances, comme on dit. Partir, me ferait du bien, loin de tout ce harcèlement, surtout celui d'Adèle. Je suis désolé que tu l'apprennes mais ta petite amie, me harcèle, jour, nuit, tous les jours. Je ne sens plus à l'aise ici, j'ai peur du regard des gens, il pèse sur mes épaules. Je voulais te remercier, te remercier de tout ce que tu as faits, m'empêcher de me suicider, d'être resté là à mes côtés. Je ne te dis pas à jamais, mais bien au revoir. Sache que je t'aime, depuis le premier jour que je t'ai vu. J'ai faits un rêve prémonitoire, je t'avais vu, toi, Adèle, Margot, Sarah. Tout le monde était là, le même scénario, le même harcèlement. Je ne le supporte plus, néanmoins, je pense toujours à toi. Bisous, Marie. »

Peter avait reçu cette lettre, en la lisant, il eut les larmes aux yeux, il ne savait pas quoi dire. Il avait ouvert les yeux sur l'amour que Marie lui porte, enfin elle lui avait avoué. Elle avait eu le courage de lui envoyer. Dans sa lettre, elle avait dit qu'elle partirait un moment, Peter était triste. Il ne voulait pas qu'elle parte, il voulait absolument la retenir. Partir, il le souhaitait, cependant, Adèle était là, à l'hôpital, il devait veiller sur elle. Il était pris dans un duel cornélien. Il laissa un petit mot sur le lit d'Adèle « Je dois juste rendre visite à une vieille amie ». Il espérait juste qu'elle n'allait pas être trop énervé, de toute façon, elle dormait. Il était parti la rejoindre, mais il ne savait pas où elle était.

- « Où es-tu Adèle ? Je veux te voir, je ne veux pas que tu partes ! »

Personne ne l'entendait. Le lendemain, au lycée, il vit plein d'affiches, partout, pour signaler qu'Adèle était à l'hôpital. Aucun mot sur la disparition de Marie, personne ne savait où elle était, ça arrangeait certaines personnes.

Mon Premier AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant