Chapitre 11 :

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Il n'était jamais revenu, même pas une fois. Elle, elle continua sa vie tranquillement, dans sa chambre, on vit un journal intime. La petite soeur de Marie, qui était très curieuse, alla chercher ce fameux journal. Elle ne savait où il était caché. Néanmoins, après quelques recherches, elle le trouva sous le lit. En lisant un peu, elle trouva « Peter, mon amour, je n'ose pas de le dire mais je t'aime ». 

- « Alors Marie, on est amoureuse d'un garçon » 

- « Quoi ! Tu as fouillé dans mon journal intime, tu n'avais pas le droit ! » 

Marie était en colère mais sa sœur n'avait pas vu les pages où elle parlait de son harcèlement. Entre harcèlement et amour, sa vie était très compliquée. Pour Peter, c'était pareil, sauf que lui, son duel cornélien était entre aider Adèle et aider Marie. Il ne voulait faire un choix, il préférait Adèle mais le harcèlement de Marie le toucha profondément. Son cœur, lui disait de choisir sa petite amie mais en même temps son esprit lui disait de choisir Marie. Tout d'un coup, au lycée, la jeune fille vit au fond du couloir, deux filles, elles étaient grandes, belles... 

- « Mais on dirait Sarah et Margot ! » 

Vous, vous souvenez-vous peut-être de ces deux filles, elles étaient dans le rêve de Marie, deux pestes, deux vraies pestes. Toutes deux étaient copines avec Adèle, elles formaient à trois, un trio d'enfer. 

- « La nouvelle ! Et toi, la grosse  ! » 

- « Quoi encore ? » dit-elle en se retournant. 

- « Pense à faire un  régime ! » 

Peter était encore là, il avait assisté à la scène mais n'osa rien dire, pourquoi ?Marie l'avait remarqué, en tournant lentement sa tête. Elle pensa qu'il n'osa rien dire parce que c'étaient les amies de sa petite amie. À l'intérieur d'elle, son cœur, disait qu'il ne fallait pas lui pardonner, que c'était juste une pourriture de plus au lycée. Elle était repartie aux toilettes pour pleurer sûrement. Personne ne savait. Pendant ce temps, Peter, était là, à attendre sur un banc, il regardait droit devant lui, comme s'il regardait la vie qui passait, tant qu'elle était là. 

- « Dois-je penser avec mon cœur ou avec mon esprit ? Je suis perdu »

Sur le banc, il lisait un livre, écrit par un certain philosophe, c'était Aristote qui avait écrit le livre que Peter lisait. Il fit marquer par une de ces phrases « le siège de l'intelligence, se situe dans le cœur ». Il en doutait fortement mais pourquoi ? Il était très loin du Peter qui avait confiance en lui. Soudain, il reçut un message d'Adèle « Viens vite Peter, on doit parler ». Lui, fit très surpris de recevoir un message de sa part mais il devait la retrouver, lui parler. Quelques instants après, il était parti la rejoindre, son cœur battait la chamade. 

- « Peter, je dois t'avouer quelque chose ! » 

- « Que dois tu me dire Adèle ? »

Tout d'un coup, Adèle fit prise d'un malaise, elle n'avait pas eu le temps de révéler Peter tout ce qu'elle devait dire. 



Mon Premier AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant