Vénus, est une jeune femme moderne qui vit seule dans son appartement à DOVER. En rentrant d'une soirée entre collègues de travail, elle fait la connaissance de Sung Yeol qui la sauve d'un accident de voiture. Elle l'héberge parce-qu'il est souffr...
« - Ce serait mieux que l'on se quitte. Comme dit le proverbe « loin des yeux, loin du coeur ! » ».
Je range mon téléphone et je sors du lit. Je retourne directement dans le lit quand je découvre que je n'ai qu'un tee-shirt sur le dos, un tee-shirt qui n'est pas le mien. Il me sourit.
« - Je t'ai prêté un de mes tee-shirt pour dormir ! » Il m'informe.
J'avais compris.
« - T'es vraiment jolie ! » Il ajoute.
Tant pis, je sors du lit. La conversation devient vraiment très embarrassante. J'attrape mes affaires, et je me change dans la salle de bain. Je m'excuse auprès de lui pour le dérangement, et le remercie de son aide hier soir, et je quitte son appartement. Je ne lui laisse pas le temps de me retenir. J'appelle un taxi pour rentrer chez moi. J'ai besoin de pleurer de m'apitoyer sur mon sort. Je ne comprends pas le message de Sungyeol, et en plus, ce n'est pas son style. Il a rencontré quelqu'un d'autre ? Je suis effrayée.
Je m'affale sur le canapé en pénétrant dans mon appartement. D'habitude, je le trouve chaleureux, là il est très froid, comme mon coeur. Je regarde à nouveau le sms. Je ne parviens pas à y croire. Il a rompu comme cela, juste avec un sms d'adieu ?! Je ne sais plus quoi penser. Avec tous les efforts qu'il a fait pour que je l'aime, j'ai des difficultés à admettre aussi facilement qu'il souhaite rompre.
*************
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Flashback depuis la Nouvelle Calédonie .
SUNGYEOL :
Je pense souvent à Vénus ces derniers jours. Je n'ai pas pu la contacter, il n'y a pas de réseau ici. Je n'ai pas une minute à moi. Je suis ravi de pouvoir apporter mon aide, mais je regrette d'être parti parce qu'elle me manque énormément. Et je ne parviens plus à supporter d'être loin d'elle. Je n'aurais pas dû accepter ce poste. Il est arrivé trop tard, j'aurais dû le savoir. Je me languis d'elle. Je ne sais pas où j'ai puisé la force de réussir à la quitter surtout pour trois ans. Je réalise maintenant à quel point elle est importante pour moi. J'ai eu le coup foudre immédiat dès que mes yeux se sont posés sur elle. Et pourtant, elle n'était pas du tout à son avantage puisqu'elle était couverte de sang. J'ai su que c'était elle, cette âme soeur que l'on recherche pour être heureux. Certain la cherche toute leur vie, moi j'ai eu la chance de la rencontrer maintenant, et je la laisse. Je m'en veux du choix que j'ai fait. J'espère, simplement qu'elle m'attendra. Trois ans c'est très long. Aura-t-elle cette patience ? M'aime-t-elle assez pour cela ?
Une femme médecin venue de l'Argentine a rejoint notre équipe depuis une semaine. Elle est sympathique et compétente. Le contact est bien passé entre nous. Comme elle est nouvelle, notre responsable m'a demandé de la prendre en charge. Je lui passe les consignes, et j'ai bien remarqué qu'elle me trouvait à son goût. Elle me fait beaucoup de sourire, elle use de tous les stratèges pour me séduire. Je ne suis pas dupe, elle m'aguiche. J'ai donc éclairci la situation en l'informant que j'avais déjà une petite amie qui m'attendait à Dover. Et que je l'aimais plus que tout. Elle a compris, mais je crois qu'elle a été vexée que je la repousse. Cela ne doit pas souvent lui arriver. Cependant, je suis persuadé que le fait de savoir que j'ai une petite amie, ne va pas l'arrêter. C'est le genre de fille déterminée à te détourner de la femme de ta vie. Je me méfie, donc, d'elle.
Je me détends avec mes collègues dans la tente affectée à cet effet, lorsque notre supérieur m'appelle pour l'aider avec un cas compliqué. Machinalement, je dépose mon téléphone sur la table et je cours pour le rejoindre, flatté qu'il m'ait choisi pour ce travail.
Quand nous arrivons, nous apercevons une femme alitée, totalement évanouie. Son visage est rougi comme s'il avait eu a subir les rayons du soleil. La femme souffre d'une infection que nous ne connaissons pas d'après le rapport des aides soignantes. Tous les jours, nous nous retrouvons confrontés à des virus, des pathologies inconnues pour nous. Il serait intéressant d'inviter des scientifiques à notre expédition pour réussir à isoler les microbes et créer des vaccins pour les vaincre, notamment pour aider les gens du coin. La Nouvelle Calédonie est un pays splendide en apparence, les côtes sont éblouissantes, mais l'arrière pays est touché par la pauvreté. Et c'est ici que se trouve le plus gros de notre travail. Ces pauvres gens vivent dans des conditions déplorables.
Nous la veillons toute la nuit pour observer les symptômes. Les rougeurs sur sa peau disparaissent petit à petit et sa peau retrouve sa couleur d'origine. Au petit matin, la fièvre est tombée. Les tâches rougeâtres ont totalement disparues. Nous avons enrayé la fièvre avec les petits moyens que nous avions. Elle semble hors de danger. C'est une chance parce que nous ne partions pas du tout gagnant. Cette pathologie est étrange. Je suis fatigué, je vais appeler Vénus, il y a du réseau, ici ! Je cherche mon téléphone et je me souviens que je l'avais posé sur la table avant de partir. Je soupire désespéré. J'aurais pu entendre sa voix. J'en ai besoin plus que tout en ce moment.
Nous retournons à notre campement. Je retrouve mon téléphone sur la table. Et dire, que j'aurais pu l'appeler. Je le range dans la poche de mon « jean ». Je regagne ma tente. Je repense à cette nuit épuisante, et je m'endors.
**************************************
Renata :
Quand j'ai vu Sungyeol la première fois, mon coeur a cessé de battre. Ce jeune médecin asiatique est très beau. Je lui a fait savoir qu'il me plaisait. Il s'est méfié de moi. Il m'a informé qu'il avait une petite amie qui attendait son retour à Dover. J'étais déçue parce que je le veux.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je dois à tout prix gagner son coeur, peu importe ce que je dois faire pour cela. Il est comme mon tuteur, il travaille tous les jours avec moi. Je m'attache de plus ne plus à lui. Puis, un soir, j'ai tenté ma chance. Je me suis confessée, il m'a ignorée. Pendant qu'il se reposait, je l'ai embrassé. Il m'a repoussée, et s'est éloigné de moi. Désormais, les moments où nous sommes seuls tous les deux sont très rares.
Le boss l'a appelé pour l'aider. Sungyeol a laissé son téléphone sur la table. Je m'en saisis et je tape un message à sa petite amie pour l'informer qu'il souhaite rompre. Peut-être que s'ils ne sont plus ensemble, il se laissera conquérir par moi. Je l'aurais !
Notre chef et Sungyeol vont passer la nuit sur place. Je regagne ma tente. Je suis satisfaite de ce que j'ai fait. J'espère que sa petite amie a compris le message. Surtout, j'espère qu'elle laissera tomber et qu'elle n'essaiera pas de le contacter pour avoir plus d'informations.
Il est revenu tôt ce matin. Je l'ai entendu rentrer dans sa tente. Et, je vais encore essayer de le conquérir. Tous les jours, je me bats pour qu'il me remarque enfin. A chaque fois, il me repousse parce qu'il aime déjà quelqu'un. Je ne le tolère plus.
En tous les cas, je me suis vengée de lui. Je fais référence au sms que j'ai envoyé. Je souris.
************************************
VENUS :
Je suis accablée. Tout ce que nous avons traversé tous les deux, ne peut pas s'arrêter comme cela par un sms...... "loin des yeux, loin du coeur !". Ce n'est pas le genre de phrase qu'il aurait écrit. En plus, s'il avait eu du réseau, il m'aurait appelée en direct. Peut-être pas, remarque pour me larguer. Je ne peux pas croire qu'il ait écrit ceci..............................
