Chapitre 56

3.3K 597 9
                                    

"Nous n'avons pas été créés pour rester pauvre"

J'étais dans la cours je faisais la lessive  où plutôt j'étais dans mes pensées parce-que je réfléchissais plus que je ne lave les habits. Je sens une présence derrière moi. Je me retourne en sursaut

Moi : tu m'a fais peur, depuis quand tu était là ?

Elle : assez longtemps pour te voir songer à je ne sais quoi

Moi : qu'est ce qui t'améne chez moi ?

Astrid : j'ai pas le droit ?

Moi : vas-y tire la chaise derrière toi. Attend que je t'apporte à boire

Astrid : oh t'inquiète je connais bien la maison je vais me servir quand j'en aurai besoin

Moi : vous n'êtes pas censé être fâcher contre moi ?

Astrid : tu sais, c'est pas bien ce tu nous a dis. Mais on aurai pas dû s'éloigner de toi comme on l'a fait. Ma mère ma sermonner sur ça et je me sens vraiment mal

Moi : hum, bah sache que je vais garder mon enfant. Dieu me l'a donner et je l'accepte à bras ouvert. Y'a des femmes qui payeront  chère pour l'avoir et je me sens conne quand je pense que l'idée de le tuer m'a traversé l'esprit

Elle : contente que tu raisonne ainsi. Alors dis moi ce qui te tracasse

Moi : oh rien de grave

Elle : je comprends

Elle change de sujet, on a discuter un bon moment avant qu'elle ne parte elle devait aller à un mariage (on est dimanche). Depuis le vendredi soir que Hafid m'a appelé par le prenom de son ex, il me fuit comme si j'avais la peste. Il ne mange plus à la maison et hier soir il est rentré très tard sans donner de justification. Je n'ai rien dis même si cela me ronge de l'intérieur.

Bref, je fini ma lessive, je vais ranger la maison vu que je n'ai que ça à faire.  Après je prépare un bon plat pour l'apporter à Aïcha. J'ai appelé Hafid pour l'informer vu qu'il n'est pas rentrer depuis ce matin

Conversation téléphonique

Hafid : oui

Moi : c'est pour te dire que j'allais chez Amir

Hafid : tu m'informe ou tu demande la permission d'y aller ?

Moi : prend ça comme tu veux

Lui : OK fais comme bon te semble

Puis il me raccroche au nez

C'est moi je l'appelle et il se permet de me raccrocher au nez. Il va m'entendre quand on se verra. Je porte une robe (multimédia). Je me maquille pas, je porte des ballerines noires. Puis je prends mes clics et clacs puis en route.
Après une trentaine de minutes j'arrive chez Amir et Aïcha. Je trouve Amir et compagnie (Hafid, Yassine et d'autres que je connais pas) ils étaient sur la terrasse, je les salue poliment

Amir : c'est toi sous ce chaud soleil

Moi : comme tu peux le voir

Amir : fallait m'appeler j'allais venir faire le chauffeur pour toi

Moi : oh je veux pas fatiguer mon mari

Yassine : comme si il pouvait le faire, façon dont je le connais fainéant là. Il peut pas être chauffeur

Zahra : vierge et enceinte par la suite d'un pari Où les histoires vivent. Découvrez maintenant