Chapitre 42

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"L'air de l'aube est pur parce-que les hypocrites dorment encore"

Le lendemain, je me réveille pour la prière de fajr, je regarde mon doigt et la bague y est toujours, donc c'est pas un rêve.
Une fois ma prière faite je vais voir ma mère, elle était dans sa chambre, je frappe, elle me dit d'entrer. Elle est sur son tapis de prière, chapelet à la main.

Moi : salam aleykoum

Elle : wa aleykoum salam

Moi : bonjour maman *en lui embrassant la joue*

Elle : bonjour ma chérie

Je me couche à côté d'elle et mets ma tête sur ses genoux, elle faisait des invocations. J'ai failli dormir avant qu'elle ne finisse, elle a une voix macha Allah.

Ma mère : que y'at'il ?

Moi : je suis venue te voir, hier pendant la soirée tu n'avais pas beaucoup parler

Elle : tu sais comment est ta mère, en tout cas je suis fière de toi, tu m'as donné de merveilleux petits enfants et maintenant tu entre dans ton foyer. Tu est ma seule fille et tu as toujours su me rendre fière même si certaines choses sont arrivées je sais que c'est contre ton gré. Alors soit heureuse mon amour

Moi : tu va me faire chialer pour rien

Elle : vas-y lève toi je vais faire le petit déjeuner de ton père avant qu'il ne revienne de la mosquée

Moi : je vais aller le faire

Elle : je préfère le faire moi même c'est mon mari avant tout, va plutôt voir tes enfants

Moi : d'accord comme tu veux

Je vais voir les jumeaux, Affane est déjà réveiller, il jouait avec ses doigts. Il a pris l'habitude du fait que je les réveille dès l'aube

Moi : salut mon cœur

Il sourit, je réveille son jumeau, je leur donne leur douche, puis on descend. Ma mère a déjà préparée les biberons

Moi : merci mamie

Ma mère : ta gueule imbécile

Moi : MDR... Papa n'est pas rentrer?

??? : tu lui veux quoi ?

Moi : papounet,  je voulais juste te voir

Lui : dégage je vais voir ma femme

Il me pousse et embrasse le front de ma mère

Moi : je pensais être ta femme

Lui : tu l'étais, maintenant t'es la femme à Hafid, ton petit arabe

Moi : wah, papa tu n'a pas oublier

Lui : bah non

Au faite quand on était plus jeune j'appelais Hafid mon petit arabe et on se battait à longueur de journée pour ça 

Moi : je vais m'habiller je sors avec les filles

Ma mère : tu tarde pas hein, tu sais que t'es mariée maintenant

Moi : mais maman je suis pas encore chez mon mari

Elle : et même, tu rentre avant 16h

Moi : c'est injuste

Je monte dans ma chambre, j'appelle les filles elles sont prête et elles passent me chercher

Je m'habille avec une jupe crayon noire, une chemise blanche et des chaussures pieds nues. Je prends mon sac mon téléphone et c'est parti.

Zahra : vierge et enceinte par la suite d'un pari Où les histoires vivent. Découvrez maintenant