L'album des O.S.

Milles et une nuit avec toi (CONCOURS)

Grâce à mon lycée, j'ai eu l'occasion de participer à un concours de nouvelle sur le thème de l'Insomnie.... Je vous laisse lire ^^

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3h48, la nuit avançait pour laisser place au petit jour. C'était la seconde nuit que je passais sans fermer l'œil.

Ma culpabilité, m'en empêchait. Je ne pouvais pas fermer les yeux sans apercevoir les siens. Elle était si fragile. Je lui avais promis de toujours être là pour elle, de veiller sur elle.

Je me rappelai encore chaque parcelle de son corps, son corps frêle. Ses longs cheveux, argentés sous la lumière du jour ou de la nuit, qui tombaient en cascade dans son dos ; son visage d'ange, pâle et souvent cerné par la fatigue ; ses yeux ambrés, avec toujours une étincelle malgré les circonstances ; ses lèvres légèrement rosées, dessinées en un fin sourire timide ; et ses petites fossettes sur ses joues lorsqu'elle riait. Je me rappelai de sa façon de rougir lorsqu'elle recevait un compliment, ou sa manière de remettre ses mèches de cheveux rebelles.

Cette nuit-là restera gravée dans mon esprit, c'était ma prison désormais. Si seulement je m'étais arrêté à temps... Elle serait toujours en vie.

Je me levai d'un bond, du lit où nous étions installés, ce qui la fit sursauter. Je faisais les cents pas au bout de celui-ci. Elle hésitait à se lever, mais finalement elle vint se coller à moi, ses mains, fines et délicates, encerclaient mon torse nu. Je me détachai vivement de son étreinte et la transperça d'un regard noir. Des mots violents et immondes sortirent de ma bouche, ce qui la terrorisa. Je me rapprochai d'elle, mais elle recula. Elle avait peur. Peur de moi.

Je ne voulais pas lui faire de mal. Elle était gentille et si douce. C'était un ange dans mon Enfer.

Je la pris au piège contre le mur, juste à côté du miroir. Elle resta muette face à mes insultes, face à mes abominables paroles, ça me rendit encore plus fou. Mon poing alla s'écraser contre le miroir, il se brisa en milles morceaux. Des larmes s'échappèrent de ses jolis yeux ambrés. Ma main, ensanglantée, se posa sur sa joue humide, je la fis glisser le long de son corps, elle tremblait à mon contact. Je m'arrêtai sur sa poitrine, son cœur battait à tout rompre, un râle s'échappa de mes lèvres et je lui tournai le dos. Encore une fois, elle s'était laissée faire, elle n'avait rien tenté pour se dégager de mon emprise.

Aucun son ne sortait de sa bouche, seulement des larmes roulaient sur ses joues et des sanglots faisaient tressauter ses épaules. Je revins vers elle et lui empoigna brutalement les épaules, ses larmes redoublèrent. Elle murmurait que je n'étais pas moi-même, que je ne pensais pas ce que je disais, elle ne cessait de me demander pardon, elle m'implorait d'arrêter, de me calmer. Mais je n'y arrivais pas, j'entendais ses supplications, pourtant je continuais de la secouer et de lui hurler des atrocités sans nom.

J'étais devenu incontrôlable, plus une once d'humanité ne m'habitait. Je n'étais plus qu'un monstre.

Je levai la main sur elle, mon geste fut d'une telle violence, que son corps s'abattit au loin, son crâne rencontra le coin de mon lit, et les débris de verre se parsemèrent sur sa peau nue.

Chaque nuit, alors que j'étais assis contre le mur à l'opposé de cette scène, sa silhouette m'apparaissait. Elle me regardait et me souriait.

Non mon ange, ne souris pas, je t'ai trahi, songeai-je. Je me levai et partis dans la salle de bain me passer un peu d'eau sur le visage, je voulais sortir son souvenir de ma tête. Mais dans le reflet du miroir, elle apparut de nouveau. Mon amour...

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Bon c'est pas des plus joyeux, je vous l'accorde, mais dites moi ce que vous en pensez tout de même. ^^

Sur ce, je vous fais DES BISOUS D'HIPPOCAMPE.S/VOTE/COMMENTE/CRITIQUE/CONTINU.E TA ROUTE/MANGE UNE TARTINE DE NUTELLA/ou VIENS ME FAIRE UN COUCOU ! <3