Big in Japan - Levi x OC (modern)

V

"𝑷𝒍𝒖𝒔 𝒐𝒏 𝒑𝒓𝒆̂𝒕𝒆 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒐𝒊̈𝒏𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔, 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒔𝒆𝒏𝒕." 

𝑽𝒍𝒂𝒅𝒊𝒎𝒊𝒓 𝑵𝒂𝒃𝒐𝒌𝒐𝒗

"Bonjour Avi,
J'espère que vous allez bien. Comme convenu, 14h chez moi ? 
L'adresse est en pièce jointe, j'ai hâte de vous revoir ! 
A tout à l'heure. "

Je fermais le message d'Hange après y avoir répondu, le regard rivé sur mon armoire. Je n'avais aucune idée de la tenue parfaite pour ce premier jour de travail. Ce jour là, j'allais rencontrer Shaun, et surtout, j'enchaînais le baby-sitting et la représentation au piano-bar. Je savais d'avance que j'allais rentrer tard et épuisée le même soir : les talons étaient donc à bannir pour une fois. 

- J'aime bien la combinaison marine. Chantonna Yüna.

- Je veux avoir l'air sérieuse, pas "fashion". 

- Alors le chemisier blanc. 

J'acquiesçais, retirant du cintre la blouse ocre que je laissais souvent dans un coin de mon dressing tant elle était formelle. Je ne pouvais pas rater mon tir. Hange avait eu la bienveillance de me proposer un travail sans même me connaitre, et plus que tout encore, j'en avais besoin. Le propriétaire m'inondait de message depuis la veille et je devais une bonne fois pour toute finir de payer les factures. Enfilant un jean noir lambda et le haut recommandé par mon amie, je fis un léger détour par la salle de bain pour m'attacher les cheveux et me maquiller très légèrement. Je devais camoufler mes insomnies et cette peau sèche et rugueuse due au stress de ces dernières années. 

- Parfait ! Complimenta Yüna.

- Je stresse. Avouais-je.

- T'en fais pas, ça va bien se passer. Ce soir je viens te voir avec Furlan au piano bar, on se détendra avec les cocktails de Gin, d'accord ?

- Church ? Vous êtes souvent ensemble ces derniers temps. Je tiquais.  

- Et ? 

- Kyo-kun est au courant ? 

- Non et il n'a pas à le savoir, j'ai ma vie aussi. 

- Si tu le dis. Osais-je, fuyant une conversation que je ne souhaitais pas avoir à ce jour.  

Yüna leva ses grands yeux bruns au ciel avant de me prendre dans ses bras. Je m'éclipsais après cette courte embrassade, retrouvant la boule au ventre qui menaçait de revenir depuis mon réveil aux aurores. Un verre d'eau, une compote de pomme et quelques méditations plus tard, je m'élançais, la clé à molette dans le sac à main, jusqu'au garage.