Marché d' esclaves

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Le patricien Sextus Tullius sortit de chez lui par une belle matinée de mai. Il était dans la fleur de lâge et profitait de sa situation, sa villa dHerculanum lui rapportait largement de quoi vivre et depuis la paix rétablie par le divin Octave, les affaires prospéraient. Le retour de la stabilité politique avait rassuré les notables et le poste de Sénateur quil occupait nétait plus quune simple sinécure rentable et dépourvue de risque, depuis que lEmpereur avait dépossédé le Sénat de ses pouvoirs. Tullius envisageait lavenir avec sérénité et sa lâcheté naturelle trouvait son compte au nouvel ordre des choses.

Les conquêtes de lEmpire continuaient et un afflux constant de main duvre servile venue des nouvelles provinces annexées, en Gaule transalpine, sur les marches de Germanie, en Afrique et en Orient, avait créé une véritable flambée sur le marché des esclaves à Ostie. Il sy rendait comme chaque semaine avec son escorte, tout excité à la perspective de la chair fraîche, des jeunes femmes ou jeunes filles quil allait observer en gourmet et connaisseur, et peut-être acquérir, ou encore de jeunes éphèbes, quil pourrait soumettre comme les premières à ses caprices sexuels.

Un gros marchand de Sicile vantait sa marchandise à létalage. Il y avait là une rangée desclaves enchaînés tout juste débarqués des trières. Une jeune fille blonde à peine nubile se tenait à côté dun Noir aux traits fins, tout jeune lui aussi. Tous deux avaient attiré lil du Romain. Sextus demanda au marchand leur provenance. Cest une Germaine dit-il, elle vient de très loin au nord, elle a été prise dans un village détruit par une escadre de la flotte des mers froides, envoyée pour tourner les tribus germaniques de la frontière. Il paraît quil y aurait là-bas une grande mer presque fermée, comme la nôtre. On y accède par un détroit que lescadre aurait franchi. Cest là quelle a été prise avec toutes les femelles et les jeunes de sa tribu. Ils ont tous été dispersés entre les marchands. La fille blonde, grande et pâle, avait un air absent et non concerné par toute lagitation. Prisonnière depuis des mois avant darriver dans le Latium, elle sétait habituée à toutes les étrangetés et les brutalités qui avaient tout dun coup détourné sa vie de son parcours.

‒ Dans quel état est-elle ? dit Sextus. Elle est vierge, garantit le marchand. Les soldats ont gardé les plus jeunes des femmes intactes pour les vendre plus cher

‒ Et lui ? Sextus désignait maintenant le jeune homme à la peau sombre. Oh, celui-là, je lai acheté à une légion basée en Maurétanie. Ils ont des contacts avec les tribus du désert au sud de nos provinces et leur achètent des esclaves. Il vient dau delà le grand désert sur la côte. Il paraît quil y a des fleuves là-bas, des régions plus fertiles. Il vient dune tribu de lembouchure du premier grand fleuve après la zone perdue. Le garçon avait lair également indifférent, résigné au sort misérable qui frappait depuis toujours son peuple.

Sextus marchanda un moment avec le vendeur et finit par se faire livrer les esclaves qui, toujours attachés, furent remis entre les mains de ses gardes. Arrivé chez lui, il les envoya à son intendant et lui ordonna de brûler leurs vêtements, de les baigner et de les habiller de frais. Il assista lui-même au bain de la jeune fille, dans le quartier des femmes et admira à loisir ses formes. Elle se laissait faire par les serviteurs, sans pudeur. Ses seins étaient déjà lourds et bien formés, tenant haut sur sa poitrine. Ses cheveux étaient longs à la mode des Germains et tombaient sur ses hanches bien prises. Elle avait de longues jambes minces qui se terminaient sur le V du sexe blond et touffu. Sextus lui parla, mais visiblement elle ne comprenait rien au latin. Il fit appel à des esclaves germaniques qui essayèrent leurs dialectes, mais pas un ne parvint à se faire comprendre, à part quelques mots simples aux racines proches. On sut quelle sappelait Latva et quelle avait seize ans. Il la fit vêtir dune robe légère qui dans léchancrure des bras laissait deviner les mouvements libres de la poitrine.

Il fit venir le jeune Noir quil avait acheté et celui-ci parut, enveloppé dune toge blanche et propre qui tranchait avec sa peau débène. Le sénateur rond et replet faisait contraste avec laspect élancé de ces deux magnifiques enfants du Septentrion et de lAfrique. Il approcha de lui le garçon et écarta létoffe pour découvrir son sexe. Sa main le prit doucement et le caressa de façon experte. Des testicules quil enveloppait, il remonta vers le membre et lenserra délicatement. Peu à peu celui-ci se dressa, dune position reposée à un semi-durcissement. La jeune fille regardait le geste du sénateur allant et venant sur le sexe noir et rose. Il découvrait le gland sur lequel perlaient des gouttes, et le recouvrait lentement. Bientôt il fut parfaitement dressé et le mouvement du Romain saccélérait. Il ne le laissa pas aller jusquau bout et fit venir la jeune scandinave. Il la fit sagenouiller devant lhomme, le visage à hauteur du sexe brillant, puis sen saisit et lapprocha des lèvres de la fille. Celle-ci entrouvrit sa bouche et le sénateur introduisit le gland avec délectation. Il sentit sa propre érection monter en voyant commencer la caresse. Les domestiques et autres esclaves observaient la scène. Elle absorba le pénis et commença à le faire glisser entre ses joues. Le Noir se laissait faire, serrant les dents et posant ses mains sur les cheveux blonds, accompagnant le mouvement de la tête qui allait et venait sur son sexe.

Au bout dun moment le sénateur les interrompit et fit sallonger le Noir sur un tapis, le membre toujours dressé vers le plafond. Il déshabilla la fille et la fit mettre à quatre pattes sur lhomme, présentant sa croupe et sa fente vers le haut. Elle se saisit à nouveau du sexe et le fit glisser au fond de sa gorge. Les fesses de la fille ondulaient avec le mouvement de son corps. Alors, le sénateur libéra son pénis et lapprocha de la fente. Il vit quelle était mouillée, excitée par la fellation, et il sintroduisit, marquant un temps darrêt à la butée de lhymen. La jeune femme sarrêta de sucer un instant et grimaça au moment où le Romain poussait dun coup pour ouvrir la porte et senfoncer profondément en elle.

Lhomme entreprit de lui faire lamour, glissant dans le vagin offert, se retirant pour mieux rentrer de toutes ses forces, et la fille reprit au même rythme le mouvement de haut en bas sur le sexe du jeune Noir. Celui-ci sentit le membre se durcir et la semence quitter le fond de son corps, parcourant les canaux à lallure de léclair pour se libérer. Il jouit abondamment dans la bouche de la blonde, qui gardait le sexe dans son palais tandis que le liquide blanc coulait de sa bouche le long du membre et sur les poils du pubis de lhomme. Elle avala le reste, se conduisant avec une sorte dexpertise innée malgré son inexpérience. Quand le sénateur vit le sperme déborder des lèvres de la jeune femme, il sentit lui aussi quil venait, assez vite malgré son âge, et se saisit des hanches offertes pour pousser au plus profond du vagin et éclater un jet de semence plus avare. Il reposa un instant sur le corps et finit par se dégager, en même temps quelle laissait séchapper de sa bouche le sexe noir et luisant, repus et déjà à demi débandé.

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