Hybride

Une cachette pitoyable

Il m'embrasse, ses mains parcourent mon corps, se posent sur mes hanches. Je retiens un soupir et lui mordille la lèvre.

Il pousse un grognement, me plaque sur le mur, les mains de chaque côté de ma tête. Il me regarde et me dit:

« Tu es à moi... je vais te...DEBOUT »

« Je suis à... comment ça debout ? »

Il commence à me secouer « REVEILLE TOI »

Je sursaute sans le lit, de la sueur sur mon front. Je ne sais plus où je suis, qui je suis, et où est le bel homme qui me tenait. Je tourne la tête, une petite blondinette, sourire jusqu'aux oreilles me regarde.

« enfin! Je vais chez une pote aujourd'hui, papa et maman viennent aussi, on va te laisser toute seule! Pleure pas trop »

Je le regarde, abasourdie, à moitié endormie. « Mais pourquoi tu me réveilles alors, mon dieu, sors de là laisse moi dormir » je marmonne en me recouchant.

Sa seule réponse? Un rire moqueur et une furie qui part en courant. Heureusement que c'est la famille, elle ne serait plus de ce monde sinon. Personne ne perturbe mon sommeil. Personne.
Encore moins quand je fais un rêve si agréable. Je me le remémore, et essai de visualiser l'homme en question. Mais impossible.
Peut être qu'en me recouchant je continuerai cette fantaisie? J'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part.

J'entends vaguement la porte claquer. Ils doivent être partis. Une petite matinée à dormir, mes préférées. Je me tourne dans le lit, je respire. J'ai à peine le temps de fermer les yeux que j'attend le porte d'entrée s'ouvrir. Ils ont du oublier quelque chose. Je n'y prête pas attention. Ça arrive souvent, que des têtes en l'air dans cette maison.

Quelque minutes passent, enfin je crois, le temps est difficile à suivre quand on est à moitié endormi. J'entend le grincement des escaliers qui indique que quelqu'un est en train de monter. Puis des bruits de portes. Étrange.

J'entend des bruits de pas se rapprocher de ma porte. J'écoute, me demandant qui a pu perdre quelque chose dans la maison. Ce n'est pas Lily qui se faufile toujours très facilement partout tellement elle est légère. Ni mes parents adoptifs.Je me relève brusquement lorsque je m'aperçois que je ne reconnais pas les bruits de pas.

Je tend l'oreille, mon cerveau en ébullition essai de trouver quoi faire. Mais la panique l'emporte. Est-ce qu'ils m'ont retrouvé? Les assassins? Ceux qui veulent ma mort? Heureusement, ma famille n'est pas là. Ils seront épargnés.

Je suis coupée dans mes pensées lorsque la poignée de la porte s'enclenche doucement. Je regarde frénétiquement de gauche à droite pour trouver où me cacher.

Lorsque la personne entre sous la chambre, je ne bouge plus, allongée sous le lit. Super Grace, t'aurais pas pu trouver mieux. Je me tape la tête mentalement, fatiguée d'être aussi prévisible.

Je m'aperçois qu'il s'agit d'un homme. Je ne vois que ses tibias, mais c'est flagrant. Il s'arrête devant le lit, probablement pour chercher du regard si quelqu'un se trouve dans la pièce. Une. Deux. Trois secondes qui semblent être des heures. Je retiens mon souffle mais mon cœur bas tellement fort que j'ai peur qu'il l'entende.

Il se déplace à nouveau. Il va vers mon bureau, inspecte je ne sais quoi, tourne et se dirige vers le placard. Il l'ouvre. Soit il cherche des objets de valeurs et dans ce cas il s'agit d'un simple  voleur. Soit, et rien que l'idée me fait avaler ma salive, il sait que quelqu'un est dans la maison. Que JE suis dans la maison.

Il se dirige vers la porte, passe l'entrée de ma chambre. Je coupe déjà ma respiration, priant pour qu'il ne se retourne pas. Mes souhaits sont exhaussés puisqu'il continu son chemin vers la chambre de Lily.

Je rassemble mon courage, sors de ma cachette qui me parait moins pathétique tout d'un coup. Je marche sur la pointe des pieds, pour faire le moins de bruit que possible et me dirige vers la sortie.  Je jette un bref coup d'œil pour m'assurer que la voie est libre. Ok.

Je suis arrivée dans les escaliers, c'est la que ça se complique parce qu'il grince. Mais je les connais. Je me demande où il est, j'ai peur qu'il soit derrière moi. Je me retourne et je fais pas attention ou je mets pied. Crack. Fuck, un grincement. Je retiens mon souffle. J'entend quelqu'un rire.

Je pousse un petit cri malgré moi. Mes mains se jettent sur ma bouche pour étouffer le bruit. Évidemment bien trop tard.

N'ayant plus rien à perdre, je cours vers la porte. J'y suis presque. Je me lance sur la
Poignée, prête à faire une danse de la joie quand je rentre dans un mur. Un mur qui n'était pas censé être là. Un mur qui ricane. Et qui sent étrangement bon.

Boum boum. Boum boum. Mon cœur bat lentement et pourtant j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. Je lève les yeux doucement, comme si l'attente allait le faire disparaître. Mes yeux parcourent un torse, j'aperçois des bras musclés et bronzés de chaque côté. Je me rend compte que ses mains me soutiennent par la taille. Je continu de lever le regard. Une bouche parfaitement dessinée dont les extrémités se lèvent de part et d'autre comme amusées par la situation. Des yeux verts et des cheveux noirs comme la nuit.

« Tu pensais vraiment que je n'allais pas te voir cachée sous un lit? » il me lance d'une voix grave et sensuelle. Le mystérieux apollon.

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Hello!

Bon j'avais plusieurs possibilités j'ai décidé que j'allais me lancer sur celle là en espérant que ça vous plaise!

Bon week-end !