NDA : Salut à tous! Mon imagination débordante "confinement" a encore frappé! Me revoilà avec un projet que j'ai depuis quelques temps et que je vous présente aujourd'hui! Tout ce passe dans l'univers "Arrow", mais dans un univers alternatif, ne soyez pas perdu si vous n'entendez pas parler d'arc, des flèches et d'ordinateurs. J'espère que le concept vous plaira et n'hésitez pas à partager cette fiction! Bonne lecture, Julie.
NNDA : je ne sais pas trop comment et quand sera actualisée la fiction, mais je vais faire mon possible pour essayer minimum un chapitre par semaine ;)Les portes battantes de l’hôpital s'ouvrirent laissant passer un vacarme assourdissant. Plusieurs brancardiers poussaient à l’intérieur du lieu aseptisé un lit de fortune sur lequel gisait un corps informe. Une odeur de brûlé envahit le couloir trop fortement éclairé. Les voix jaillissaient tout autour d'elle, rendant l'air encore plus irrespirable.
« Oliver Jonas, sergent major de la première division blindée, il a été touché au combat, prit au piège dans une attaque à la bombe alors qu’il sauvait ses équipiers. Il est entré en arrêt cardiaque trois fois depuis qu’il a été hélitreuiller, ses chances de survie sont minces, elles le seront encore plus si personnes ne le prend en charge immédiatement. »
Sergent Jonas avait besoin d'un chirurgien traumatologique, et Felicity savait parfaitement qu’elle était la seule de garde ce soir là. Sauver le sergent Jonas lui permettrait d’échapper à ses pensées noires, car elle avait une vie entre les mains.
D'un pas décidé, elle s’avança vers le brancard de fortune et sortit sa carte, renseignant rapidement l'urgentiste qui avait parler qu'elle pouvait s'en charger. Après l'accord de ce dernier, elle appuya sur son beeper pour prévenir l’équipe de garde qu'elle avait besoin d'eux. Un coup d'œil à la victime lui permit d'analyser les dégâts. Ce soldat avait besoin d'elle, et elle n'avait pas le droit à l'erreur. Résolue, elle prit la direction des casiers, où elle pourrait se changer et se mettre en conditions pendant que la salle d’opération se préparait.
Un porte de casier claqua quand elle entra dans les vestiaires. Elle leva la tête et rencontra le.regard inquiet de son ami et collègue.
« Felicity, c'est imprudent, et tu le sais… » Bien-sûr qu’elle le savait, cela faisait des mois qu'elle survivait, son cerveau et son corps plus irrigués par la caféine que par son propre sang, qu'elle passait des nuits éveillée, grappillant de temps à autre quelques heures de sommeil, que sa seule échappatoire était d’accepter toutes les gardes qu'on lui donnait, d'en demander si elle n’en avait pas, et de vivre ces quelques heures sous adrénaline aux chevets d'un patient qui au moindre mauvais geste de sa part, pouvait y rester.
« Je le sais John, mais je me sens capable de gérer cette opération, je te jure qu'une fois celle là terminée, je prendrai du repos. » Ils savaient aussi bien l'un que l’autre que le seul repos que Felicity s'accorderait serait quelques heures allongée dans une chambre vide, sur un lit d’hôpital inconfortable.
Finissant de boutonner sa blouse, Felicity rejoint le bloc opératoire où son équipe préparait le Sergent Jonas à l'intervention chirurgicale dont il allait être l'objet. Elle pénétra dans le sas aseptisé où on l’équipa et on lui expliqua les différents traumas auxquels avaient été exposé le sergent. Des brûlures dont l'importance ne pouvait pas encore être évalué parsemaient son torse et son abdomen, son flan droit semblait a vif. Le souffle de l'explosion avait déboité son genou gauche et l'impact de sa chute avait réduit sa rotule en poussière. Une multitude d'égratignures parsemaient son corps et il ne respirait qu'avec une aide respiratoire. Sa nuque avait été stabilisé afin de minimiser les risques en cas de commotion. La jeune femme dressa mentalement la liste des différents soins qu'elle aurait a prodiguer à son patient.
Chassant ses sombres pensées, Felicity n'avait plus qu'un objectif, sauvé son patient. Le moniteur cardiaque bipait régulièrement traduisant les battements du cœur du Sergent Jonas. Masque et gants en place, elle s’avança, contemplant une seconde fois cette nuit les dégâts qu’un homme pouvait faire un autre. Elle avait toujours plus ou moins su qu'elle voulait sauver des vies, et quand à la fin de ses études, on lui proposa une place en tant que chirurgien dans l’hôpital militaire américain en Afghanistan, elle n'avait pu qu’accepter. Être confronté aux horreurs de la guerre et à la cruauté des hommes faisait parti du lot, mais la jeune femme ne pouvait pas se laisser déstabiliser par cela. Elle entreprit un examen des brûlures en premier, parcourant la chair calcinée du torse de son patient, ressentant encore la chaleur qui s'en dégageaient. Brûlures au second degré. Pansements, bandages, bains antiseptiques et un gel cicatrisant devraient faire l'affaire. Félicite se munit de compresses et entreprit de nettoyer superficiellement les plaies, les infirmiers finiront son travail. Felicity examina en suite le genou gauche du sergent au travers du dispositif radiologique. On ne lui avait pas mentit, des éclats d'os étaient dispersées à l'emplacement initial de la rotule. Il lui faudrait une prothèse.
« OK, nous allons procéder à l’extraction des fragments osseux du genou du sergent, puis nous lui placerons une prothèse temporaire, le temps d'en façonner une propre a sa morphologie. Il nous reste environ quatre heures avant que l'anesthésiant ne cesse de faire effet, faites les choses proprement. »
Durant les deux premières heures, tout se passa bien, les plus gros éclats purent être enlevés sous échographie. Felicity donna l'ordre a ses deux chirurgiens internes d'aller se reposer, la laissant seule avec le reste de l’équipe médicale. Elle commençait à ressentir les effets de la fatigue dans ses muscles atrophiés, et lorsqu’elle réussit à prélever un micro-fragment et à l’extraire du corps de son patient, ce dernier se mit a convulser. Les moniteurs captant ses fonctions vitales s’emballèrent, le sergent entrait en arrêt cardiaque. La pince échappa des mains du chirurgien, elle attrapa un champ médical qu'elle plaça sur les incisions du genou et s'attela tout de suite a débuter un massage cardiaque. Elle vérifia que les voies respiratoires du patient soient libres et entama les dix compressions.
Dix compressions, deux insufflations. « Restez avec nous sergent ! » Dix compressions, deux insufflations. « Restez avec nous ! »
Après un quart d’heure de massage cardiaque, un infirmier approcha le défibrillateur de Felicity. Elle n’aimait pas cet instrument, mais elle serait obligée de l’utiliser. « Ok, Chargez… Dégagez ! »
L’électrocardiogramme montrait encore une ligne, plate, sans vie. « Sergent Jonas, restez avec nous ! Prêt ? Chargez… Dégagez ! » Nouvel échec. « Sergent ! Restez avec moi ! » L’hystérie et la panique commençait a percer le masque froid et professionnel de Felicity, elle ne pouvait pas perdre un nouveau patient, elle l'avait juré. « Puissance maximale, maintenant sergent, vous allez vous battre, Chargez… Dégagez ! » L’impulsion secoua le corps du sergent sans pour autant réanimer son corps. C’était fini. Non, c’était impossible, pas une nouvelle fois. Une larme perdue s’écoula le long de la joue de la jeune femme, disparaissant sous son masque médical. Elle l'avait perdu, elle avait échoué. C’était terminé. « Heure de décès, 7 heures et 43 minutes ».
*Beep…Beep…Beep…*
Elle rêvait, n'est-ce pas ? Elle leva les yeux, incrédule, le cœur du sergent était reparti. Felicity prit une inspiration qu'elle ne se souvenait même pas avoir retenu. Il était revenu, il n'avait pas abandonné. Le soulagement se fit ressentir dans le bloc opératoire, chacun retournant à son occupation, il ne leur restait qu'une heure et demie pour extraire les derniers fragments et poser la prothèse, mais Felicity était sûre d'une chose, le sergent Jonas allait survivre.

VOUS LISEZ
SOLDIER
FanficFelicity Smoak, chirurgien réputée d'un hôpital de guerre américain, mène une vie morose dont le quotidien l'empêche de vivre une vie saine. Elle enchaîne les gardes, les interventions chirurgicales sans s'accorder une seconde de répit. Son passé tu...