* WHEN THE NIGHT COMES * [ Jeon Jungkook ]

CHAPITRE 16

Je me levais immédiatement, ne pouvant plus rester en place et préparais déjà les vêtements en essayant de trouver les mêmes que lui. Pantalon noir, t-shirt noir, veste à capuche noire... Une fois le travail accomplis, je m'endormis enfin, mais non sans un léger stresse. 

Les deux jours passèrent à une lenteur infernal et, entre un Jungkook assez entreprenant (ce qui ne me déplait absolument pas mais qui épuise rapidement mon petit cœur...), un Jimin faisant la gueule dès qu'il me voit et une Solar qui pour le moment tient sa langue mais qui ne peut pas s'empêcher de nous faire des clins d'œil chaque seconde, j'ai de quoi craquer sur plusieurs points...

Plus que 2 heures avant notre rendez-vous et je ne pouvais m'empêcher de stresser comme si ma vie en dépendait. En même temps c'est un peu le cas... Je me préparais en enfilant mes vêtement noirs et marchais longtemps jusqu'au lieu de rencontre, le cœur tambourinant de plus en plus fort à chaque nouveau pas que j'effectuais. J'arrivais enfin au carrefour et observais avec attention les environs sombrement déserts. 

J'espère qu'il va venir et ne pas me poser un lapin... n'empêche ce serait drôle puisque son masque est un lapin. 

Je me détendis légèrement grâce à ma blague pourrie mais au même moment, une main attrapa ma capuche en me tirant dans l'une des ruelles, éclairée par la simple et pâle lueur de la lune. Je faillis crier de peur mais je réussis miraculeusement à me retenir en reconnaissant son masque. 

Toujours aussi poli et doux dans ses gestes celui-là... 

Tokkitsuné: "Ce soir tu me suis et tu observe sans faire le moindre bruit, mais surtout sans intervenir ou quoique ce soit d'autre. C'est clair?"

T/P: "D'accord mais vous auriez pu commencer par un "Bonsoir"... Et qui est la cibl..."

En un rapide mouvement, il avait fourré un morceau de chiffon dans ma bouche, stoppant net ma phrase alors que je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer. 

J'espère juste que le tissu n'est pas sale...

Tokkitsuné: "J'ai dis pas un mot. Si tu fais rater mes plans, je te ramène chez toi en pièces détachées... Allez, on y va et ne traine pas."

Il récupéra le bâillon et me tourna le dos en se faufilant dans les rues nocturne, longeant les murs en se cachant toujours sous sa capuche. Sa marche, autant discrète que furtive n'était pas si facile à suivre et un écart se creusa rapidement entre nous jusqu'à ce qu'il me fit signe de m'arrêter.

Le Tokkitsuné sortit un téléphone semblable à celui qu'il m'avait donné et y entra un numéro en le rapprochant de son oreille. De là où j'étais, je ne pouvais pas entendre sa conversation mais je devinais qu'il indiquait le lieu de rencontre à sa cible. Cet appel fut bref et une fois fini, il revint vers moi.

Tokkitsuné: "Vas te cacher dans la ruelle d'en face et demande toi si tu serais capable de tenir le face à ça ou de faire comme moi."

Un frisson me parcouru l'échine mais je hochais la tête et couru me trouver une planque en attendant patiemment jusqu'à ce que trois personnes arrivèrent sur les lieux, jetant des coups d'oeil aux alentours, veillant certainement à ne pas être suivi. Dans le lot, je pouvais facilement différencier deux gardes du corps, autant imposant qu'intimidant, ainsi qu'un homme d'une quarantaine d'années, assez potelé et marchant fièrement, ne se doutant probablement pas de sa mort imminente. Je me demandais comment ce meurtrier avait fait pour convier une personne si importante dans un endroit aussi glauque et dangereux. Mais surtout, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour le Tokkitsuné en voyant ces gros gorilles menaçants, sûrement armés et entraînés au combat.