CHAPITRE 7

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- Belle vue n'est ce pas ?

- Laissez moi tranquille ! Dit je d'une voix aigu.

Mon poing parti tout seul vers la voix. Une large main me prit le poignet pour l'empêcher de s'écraser sur son nez. Je regarda la personne qui avait failli être victime de mon poing.

- Zuko?! 

''Mince je peux pas lui dire que je l'ai pris pour un pervert...''

Je pris alors conscience de la situation, quand je vis sa grande et chaude main autour de mon poignet et je retira la mienne, gêné. Je bafouilla :

- Ah... Euh... En fait je m'entraînais ! Oui voilà ! Je m'entraînais avec mon poing ! 

Pfff... Franchement bravo Éléonore ! T'as même pas réussi à te convaincre toi-même...

Zuko haussa un sourcil, dubitatif. Je me leva les yeux vers son visage et fût happé par deux orbes de miel. Le bout de mes oreilles surchauffèrent et je me retourna brusquement pour que le prince déchu ne vois pas mes joues en feu. Je murmura:

- Oui, je n'ai jamais vu de coucher de soleil aussi beau depuis...

Je m'interompis avant de continuer :

- Une fois quand j'étais enfant, j'ai surpris une violente dispute entre mes parents et je me suis enfuis. J'ai couru jusqu'au cœur de la forêt et j'ai grimpé à la cime du vieux chêne. Et là j'ai vu mon premier coucher de soleil. Il était magnifique, on aurait dit un œil gigantesque qui veillerai sur nous comme une chatte qui regarde sa porté. Je suis resté là jusqu'au milieu delà nuit à observer les étoiles. Ensuite je suis rentré à la maison. Mes parent étais terriblement inquiet et m'avais cherché partout. Ils m'ont demandé où est-ce que j'étais passé. Je leurs aient répondu '' voir le ballet du ciel '' et je suis allé me coucher. Nous n'avons plus jamais reparlé de cet incident et mes parent se sont habitués à mes disparitions fréquentes.

Je lâcha soudain un long bâillement et dit :

- Je vais aller dormir,cette journée a été épuisante pour toi comme pour moi. Tu devrais faire de même. Bonne nuit Zuko.

Quand je m' éloigna, je crus entendre '' Bonne nuit à toi aussi''. Je tourna à gauche et soupira en souriant. La fatigue me jouait de drôle de tours. Je m'aperçus alors que ma cabine étais entrouverte et perdue mon sourire niais. Un bruit métallique résonna et mon corps se tendit comme un arc. Une personne sortit alors de ma chambre. Je lui lança un poing de feu qu'elle évita habilement mais qui atteignit le mur d'en face qui commença à fondre comme du beurre au soleil.

Oups... Pardon pour ton navire Zuko.

La personne que j'avais essayé d'attaquer se retourna et mes yeux s'écarquillèrent de surprise. Iroh rit alors de bon cœur.

- Eléonore, je ne crois pas que mon neveu apprécit que tu fasse fondre son navire!
- Maître Iroh, qu'es ce que vous fabriquiez dans ma chambre ?
- Du calme, je me disais que tu serais plus à l'aise si ta chambre étais un peu plus emménagé. Viens voir.

Nous rentrâmes alors, laissant derrière nous le mur dégoulinant toujours de métal fondu. Quand j'entras dans la pièce je mis mes deux mains devant ma bouche et des larmes menaçaient de sortir de mes yeux. Ma cabine avait subit un relooking total et étais méconnaissable. De belle bougies rouge ornaient un bureau en ébène où reposait aussi une plume d'aigle dans un encrier et un haut tas de feuilles.

- J'ai remarqué que tu aimais bien dessiner. M'expliqua Iroh

Je tournais ensuite la tête vers une imposante armoire à double battant en ébène également et m'avançais vers elle pour voir l'intérieur. Elle était remplie de tenue en tous genres. De la somptueuse robe de bal à la plus simple des tuniques en passant par la lourde armure et la robe de chambre légère en velours rouge. Un miroir étais encastré dans l'intérieur des portes et me renvoya le reflet d'Iroh qui me souriait doucement.
Mon lit avait des draps rouges qui étaient cousu de fil d'or et sur une table de nuit,toujours en ébène, trônait une unique bougie blanche. Un livre étais posé dessus. Ou plutôt un carnet. Mon carnet. Un carnet où je marque toute mes observations sur la faune et la flore.

- Je ne l'ai pas lu si cela t'inquiète. M'avertit mon maître de maîtrise du feu.

Je ne pus me retenir plus longtemps. Une larme solitaire roula sur ma joue et un sanglot quitta la barrière de mes lèvres, secouant mes épaules. Je me tourna vers mon maître qui perdit son sourire.

- Eléonore, quelle chose ne vat pas? S'inquiéta-t-il.
- Iroh...

Je le pris alors dans mes bras en le serrant de toutes les forces dont mes maigres bras étaient capables. Il fut surpris au début mais il referma ensuite ses bras sur mon dos. Je chuchota alors toujours en sanglotant, le corps secoué de spasmes:

- Merci... Merci pour tout ce que vous avez fais pour moi.

Il me sera contre lui jusqu'à ce que mon corps arrête de trembler. Je commença à somnoler sur son épaule et Alacté,la déesse du sommeil m'envoya dans le monde des rêves.

PDV EXTERNE :

Le vieil homme senti le corps d'Eléonore s'alourdir et sa respiration se faire plus lente. Il sourit avec bienveillance, la porta jusqu'à la spacieuse couchette et l'y allongea. Il embrassa le front de la jeune fille et rabattu les couvertures sur le petit corps. Il se releva en grimaçant, ses genoux dû au manque d'activité avais un peu souffert au articulations. Il se dirigea vers le bureau et souffla sur les bougies. Le maître du feu sorti ensuite de la pièce et ferma doucement la porte de la jeune fille qu'il considérait déjà comme sa propre fille.
Eléonore n'avait beau être là que depuis quelques jours, elle avais réussi à se faire une place dans son vieux cœur, à côté de son fils et de Zuko.
L'équipage aussi étais tombé sous le charme et la prestance qui se degagaie d'elle sans qu'elle ne s'en rende compte et  avait été motivé par sa bonne humeur et son sourire.

***

1010 mots. JE SUIS DE RETOUR ! Mouah ah ah!!! Bon ok je me calme. Après une (très) longue absence je reviens avec un moment gênant avec Zuzu et un autre cute avec Iroh.
Au début de ce chapitre,je n'avais pas beaucoup d'inspi' et j'avais surtout envie de manger. LA BOUFFE !!!! Ok reprend-toi Lily!
Mais après je me suis dit ''Lily,tes lecteurs compte sur toi pour finir cette histoire, tu peux pas les abandonner,et surtout pas comme ça !''
Alors j'ai forcé ma cervelle de moineaux a me pondre quelques chose et après c'est venu tous seul.

Merci à LaRigolotteCharlotte pour m'avoir remotiver.

À alyssonnoyrat d'avoir été là première à me suivre.

Et à tous les autres personnes qui me suivent et/ou qui lisent mes histoires.

Lily.

Avatar le dernier maître de l'air. Tome 1: L'Eau.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant