𝐚𝐦𝐢𝐬 𝐞𝐭 𝐛𝐚𝐫𝐛𝐞 𝐚̀ 𝐩𝐚𝐩𝐚

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Pendant une longue heure, Betty me parler de sa vie tandis que je plongeais mes doigts dans ma barbe à papa pour engloutir le sucre qui fondait dans ma bouche. Je m'ennuyais et c'était long. Heureusement que Betty était là mais ses problèmes, je m'en fichait plus qu'autre chose. C'est pas ce qu'elle attend de moi c'est sûr mais bon...  Encore heureux que les barbes à papa étaient là pour me tenir compagnie. J'avais faim aussi et j'attendais avec impatience de rentrer chez moi pour ajouter cet évènement à mon roman. Archie et Veronica nous rejoignirent, le sourire aux lèvres, tout deux contents d'être ici. Et je parle pas de Cheryl qui venait de faire son arrivée. Tous les garçons derrière elle qui reniflaient son splendide parfum, attendaient qu'elle se retourne. Mais elle n'en avait rien à faire des dragueurs. Le micro grésilla et une mélodie résonna dans les baffles de la scène. Josie allait commencer sa prestation. Un morceau musical beau à entendre, poétique pour moi, qui faisait commencer la célébration en douceur. Les yeux levés je regardais le ciel bleu qui ravivait la fête. La forêt encerclait notre festivité et le temps passait trop vite. Je n'avais pas fixé d'heure pour rentrer chez moi mais je préférais rentrer tôt. Les fêtes, c'est pas mon truc. Et Archie, Betty et Veronica étaient au courant. 

- Vous faites quoi de beau vous ? Commenta Veronica, les mains sur les hanches.

- Nous ? Pas grand chose à vrai dire, j'aimerai bien danser pas vous ? Répond Betty, toujours le sourire aux lèvres.

- Ca me tente ! Dit Archie en haussant les épaules. Tu viens Veronica ? 

- Avec plaisir Archiekins !

Je le savais que ça aller être bidon cette journée... 

- Jug ? Je suppose que tu ne veux pas danser.

- Qu'est ce qui te fais dire ça ? Je rigola avec elle et je repris. Allez, viens.

Je lui tendis la main et elle s'agrippa à mon cou pour filer, en dansant, sur la piste. 

- Tu sais que je t'aime. Me dit-elle.

- Pour rien au monde je te quitterai, je t'aime aussi.

Josie, accrochée à son micro, changea de registre et se mit à chanter un slow. Je commençais à apprécier la fête petit à petit. Sa tête sur mon épaule gauche, Betty avait les paupières closes. Et je regardais les autres danseurs. Quelques jeunes qui venaient d'arriver encerclaient Cheryl Blossom, arrosés de bière, elle tournait en balayant l'air avec ses cheveux de feu. Je tourna les yeux vers les bois. Le soleil commençait à se coucher et la forêt s'assombrissait. Soudain, un cri sourd fit sursauter Josie. Elle stoppa la musique, et regarda autour d'elle. Les danseurs s'arrêtèrent. Ce n'était pas un cri habituel que Josie avait entendu. Ce n'était pas un cri euphorique. C'était bien le contraire. Un cri de terreur qui venait des bois. Betty me lâcha et Veronica et Archie vinrent nous voir. Quelques secondes plus tard, Josie reprit son chant mais Betty refusait de continuer de danser.

- C'était quoi ce truc ? S'inquiéta Veronica.

- On devrait aller voir non ? Rétorqua Betty en me lançant un regard inquiet.

Nous nous échangions des regards approbateurs et nous décidâmes de suivre la proposition de Betty. Archie, dans les bras de Veronica, serra les poings. 

- C'est quoi à votre avis ? Dis je en continuant à marcher vers les bois.

- Une meuf qui hurle c'est tout. Me réponds Archie.

- Pas sûre. Déclina Veronica en penchant la tête.

- C'est sûr que c'est pas un sanglier qui a crié ! Rigole Archibald.

- Archiekins ? Très drôle. Si faut quelqu'un est un danger ! Et je rigole pas.

Ma main dans celle de Betty, nous nous éloignions de plus en plus de la célébration. On entendait à peine la voix de Josie et un léger vent s'installa pour siffler à travers les branches de sapin. Des pas se dessinaient dans la boue et filait en direction de la rivière. Deux sortes de pas. Des pas affolés, fins et petits qui semble être des pas de fille et des grands pas qui frissonnait une appartenance à un homme. Soudain, un autre cri assourdissant nous amena à courir en direction de l'hurlement. Ce moment nous rappeler la tentative de suicide de Cheryl. La façon dont on courait, dont on avait peur. Mais nos pieds remuaient seulement la boue. Il ne faisait pas assez froid pour que la neige nous ramène à un hiver glacial. Pendant que nous nous enfoncions de plus en plus entre les arbres, le cri lui, avait disparu. Mais on continuait à suivre le chemin de la rivière. Je me dis que maintenant, on aurait pas dû. On aurait pas dû se comporter comme des Sherlock parce que ça nous a coûté la vie... 

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Alors ? Comment il était ce deuxième chapitre ? J'adore vraiment écrire cette fanfiction, vous aimez la lire vous ? Dites moi tout ça en commentaires et à bientôt pour le chapitre trois !


𝐁𝐋𝐎𝐎𝐃 𝐈𝐍 𝐓𝐇𝐄 𝐖𝐀𝐓𝐄𝐑 | 𝐑𝐢𝐯𝐞𝐫𝐝𝐚𝐥𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant