Son ami venait de partir, mais l'alpha était toujours dans la même position, il ne bougeait pas sûrement pour se contrôler, j'étais descendus de ses genoux afin qu'il ne se venge pas sur moi. Mais je fis fi de ma peur pour l'approchai, je m'avançai doucement pour ne pas le brusquer et surtout pour assurer ma sécurité.
Je passais mes bras autour de son buste, mon torse se retrouvait donc collé à son dos, ce geste m'aurai sans doute gêné dans une autre situation, mais en ce moment la situation était bien trop grave pour que je m'inquiète de ce sujet. L'alpha qui respirait de plus en plus fort et difficilement, ce retourna soudainement pour me prendre dans ses bras. Il se leva, m'entrainant avec lui, j'enroulais donc mes jambes autour de ses hanches pour ne pas perdre l'équilibre. Il se rendit dans sa chambre où mon odeur était mélangée à la sienne, surement dû au temps que j'avais passés ici. Il s'allongea sur le lit, sur le dos, je me retrouvais assis sur ses hanches, mais je n'en avait rien à faire, j'avais plus important à faire, le calmer. Bien que ma peur d'être abandonné était toujours présente, je ne pouvais pas le laissais dans un tel état. Lorsque je voulu parler, il m'intima de me taire, pour ensuite m'allonger sur lui. Et je compris immédiatement son geste, j'étais un oméga et lui un alpha, il ne pouvait pas se résigner à paraître faible devant moi.
Il commença doucement à pleuré au creux de mon épaule, il énoncé des paroles incohérentes et me serré aussi fort qu'il le pouvait sur son corps. Ses phéromones se déployèrent et m'obligèrent à me soumettre, cependant je ne pouvais rien faire pour lui prouvez ma soumission, si je me dégager de son étreinte il le prendrait mal, alors mon corps réagit tous seul, et avant que je comprenne quoi que ce soit ma bouche se mit à émettre des couinements et des gémissements. Cela dura pendant bien une trentaine de minutes avant qu'il se calme et s'endorme, sans desserrer sa prise sur mes hanches.
Je mentirais si je disais que ses phéromones n'étaient pas effrayantes, mais il était dans un tel état de faiblesse que je ne pouvais pas lui en vouloir, du moins pour l'instant. Ses phéromones avaient été agressives et bien que dirigé dans une direction autre que la mienne m'avait quand même intimidé et soumis. Cependant le sentiment de sécurité que je ressentais en sa présence m'empêchais de paniquer complétement. Je m'endormis contre lui pour rejoindre un monde de cauchemar qui m'accompagner depuis le hangar.
Mes réveilles furent nombreux cette nuit-là, j'étais indéniablement inquiet pour l'alpha et mes cauchemars me suivait comme la peste. Alors vers deux heures du matin, je me résignais à veiller sur l'alpha. Ce dernier ne ce n'était pas réveiller avant sept heures, j'avais eu tout le temps pour l'admirer et constater à quel point il était beau et bien bâtis. Son sommeil n'avait pas été spécialement agité mais il était loin d'être calme, il lui arrivait de froncer les sourcils ou bien encore de déployer ses phéromones sans raisons particulière, du moins pour moi.
Il devait sans aucun doute appartenir à un clan, nous étions tous dès la naissance assignée à un clan, bien souvent celui de nos parents, pour ma part mon clan était vraiment petit et je n'avais jamais ressenti le besoin particulier de partager des moments avec eux. Mais lui, un alpha aussi imposant et puissant devait forcément appartenir à un clan tout aussi puissant et je doute que ce dernier soit aussi petit que le mien. Mon père faisait parti de notre clan, mais il n'était, tous comme moi, pas très impliqué. Les limites d'un clan était généralement délimité par des villes, des régions ou bien encore des pays pour les plus grands. Mais une chose était sûre, s'il décidait de me garder, je devrais être présenté à tous le clan.
Ce que je redouté le plus, beaucoup de clans ne ce constitué que de dominants, les omégas étaient souvent rejetés car jugés faibles. Et c'est vrai nous l'étions mais en parti à cause des dominants, si notre instinct nous dictait de nous soumettre, nous savions nous battre pour nous protégé et c'est nous qui mettions au monde les petites terreurs qu'étaient les alphas. Parce qu'il faut dire que si portait un enfant oméga ne demandais qu'un surplus d'attention de la part du conjoint, portait un enfant alpha qui vous charcutais de l'intérieur parce qu'il avait terriblement faim était insupportable. Mais les alphas ne le comprenaient pas, car quand un alpha naissait d'une mère alpha, ce qui était très rare, l'enfant ne se nourrissait jamais de la mère, le métabolisme de cette dernière permettait à l'enfant d'obtenir ce qu'il voulait quand il voulait. Mais bien souvent les mères alpha mourraient, l'enfant ne les grignotaient pas mais il leurs prenaient toutes leurs énergies. Voilà pourquoi nous, les omégas, étions des mères idéals, même si nous nous faisions dévorer de l'intérieur, nous pourrions faire naître l'enfant. Mais l'étape que redouter toutes les mères étaient l'accouchement, parce qu'à ce stade personne ne maîtrisait la situation, ni la mère ni l'enfant ni les médecins. Généralement l'on comptait sur le père pour apaisait la mère, du moins quand il y en avait un présent et connu.
Bien souvent les omégas se faisaient violer au détour d'une rue un peu trop sombre et parfois même la marque d'un conjoint ne suffisait pas à dissuader les criminels. Il était bien connu que les omégas étaient non seulement fragiles au niveau de leurs corps mais également mentalement, nombres d'omégas violés finissaient par ce suicidé et parfois avec l'enfant non désiré.
Pendant mes réflexions, l'alpha s'était réveillé, mais son air triste et contrit était toujours fiché à son visage si beau habituellement. Il remarqua ma présence et me prit dans ses bras, je ne pouvais rêver meilleure place que celle-ci. Il était tellement attentionné que cela devenait pour moi comme une drogue et à présent j'en étais sûr, il était à moi et personne ne pourrait me le voler. Nous étions restés comme ça pendant bien deux minutes avant que l'alpha, mon alpha, ne se décide à s'habiller et alors que j'étais dans un état de béatitude complet. Je me rappelais soudainement dans quelle position j'étais et pourquoi il ne voudrait jamais de moi.
J'avais été violé par un inconnu et mon corps étaient couverts blessures plus répugnantes les unes que les autres. Cela me fit tellement de peine que je pleurai, je pleurai pour évacuer tout le stress que j'avais eu et toute la tristesse que j'avais en moi. L'alpha jura avant de me rejoindre et de me réconforter. Il devait s'en doute penser que j'étais un bouler dont il allait bien vite se débarrasser. Il ne comprenait sans doute pas les raisons de mes larmes mais je ne pouvais rien faire, après tout, il allait surement me revendre à des contrebandiers et les scènes d'horreurs aller se répéter indéfiniment. J'étais tellement horrifié par tous ce qui allé m'arriver que je tremblais.
- Qui-a-t-il ?
- Vous...Vous...Vous... et je ne pus pas finir ma phrase tant je pleurais
- Je ?
Après cela je n'eus pas la force de parler et quémanda les derniers câlins et gestes doux que je pouvais avoir avant qu'il ne me revende pour une grosse somme d'argent. Il me les offrit non sans soupirer. Il me porta, pour rejoindre son armoire et nous habiller, il me donna un sweat de nouveaux trop grands et alla chercher dans un sac en papier un caleçon et un jean pour moi. Je ne savais pas comment il les avait eus mais j'étais heureux et je le gratifiai d'un petit « merci ». Ainsi nous partîmes dehors sous le soleil étincelant, pour affronter la dure réalité.
Voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plut ! Je suis un peu parti loin de ma trame de base donc dite moi si il y a des incohérence ! Bref prenez soins de vous et j'espère que vous continuerez à aimer les aventures de notre oméga tourmenté ! ^^
1308 mots
D-S-M-V
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Perdido
RomanceUn jeune oméga qui se fait enlever et un alpha qui vole à son secours. Parce que la vie n'est pas simple, parce que l'on ne rencontre pas toujours les bonnes personnes, parce qu'il ne faut pas se fier aux premières impressions et parce que l'amour e...