Lorsque je me réveillai le soleil était déjà à son zénith, je regardai par la fenêtre mais ne vit pas la cour, je me levai donc précipitamment pour inspecter l'endroit dans lequel je me trouvai. Et a bien y faire attention cette chambre était emplie de phéromones alpha. La chambre n'était pas spacieuse mais assez grande pour permettre à deux personnes de dormir dans le même lit, mon inspection se finit indéniablement par la porte de sortie. J'envisager déjà de m'échappé de la chambre pour m'enfuir, mais mes songes furent interrompus par l'alpha. Celui entra en ouvrant violemment la porte, il retira son haut avant de s'écroulé de fatigue sur le lit, il n'avait pas fait attention à moi. Et, bien que cela était une chance pour m'enfuir, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiété pour l'alpha.
Je ne savais pas d'où il revenait mais il était couvert de blessures en tous genres, je pris donc l'initiative de le soigner, cela me prit une bonne heure, mais je devinais aisément que son dos devait lui aussi être meurtrit par de nombreuses blessures. Je ne pus cependant pas le soigner au risque de perturbé son sommeil paisible. Mon inquiétude à son égard m'empêcher de fuir comme ma raison me le soufflait, après tous il avait été le seul à m'aider alors je me devais de lui porter assistance à mon tour.
Je veillai donc sur lui la journée et une bonne partie de la nuit, avant que l'on sonne à la porte d'entrée, j'étais ramenais à la réalité et de nouveau pétrifié de peur. Je ne savais pas si je devais ouvrir la porte ou l'ignorait. J'aurais pus également réveillai l'alpha, mais son sommeil était profond et calme je ne pouvais l'embêter alors je décidai simplement de me glisser à mon tour dans le lit pour profiter de sa chaleur et de son odeur agréable.
Après quelques minutes les coups sur la porte c'était tarit mais je savais qu'ils reviendraient, il ne pouvait pas abandonner aussi facilement c'étaient des alphas. La nuit se passa tranquillement avant que l'aube ne vienne et avec les alphas étrangers. Cependant cette fois ci les coups se firent plus insistant et ponctué de menaces effrayante. Je commençais à me dire que l'alpha à coté de moi était un criminel et qu'il allait me tuer. Mais le bruit du verrou m'interpella, un homme alpha commençait son avancé dans l'appartement pour rejoindre la chambre, visiblement celui-ci avait les clés de l'habitation.
L'homme pénétrait dans la pièce et j'eus à peine le temps de me réfugier dans les bras de l'alpha, qu'il arracha la couette du lit. Je pus alors observer l'intrus, il était couvert de sang, et blessé mais il y avait trop de sang pour que ce ne soit que le sien. Je me mis a pleuré en me rappelant les scènes du hangar, cet homme ressemblait à mes ravisseurs, il avait la même présence.
Ce dernier fut étonné de trouver un oméga en pleure dans le lit du propriétaire, et il ne le cacha pas. L'alpha quant à lui se réveilla en sursaut au contact de mes pleurs, il ne fit pas attention à moi et demandait à l'homme de sortir immédiatement de la pièce. Il tourna ensuite son regard dans ma direction avant d'entamer la conversation.
- Bonjour, comment vas-tu ?
Pour toute réponse je m'assis à califourchon sur lui et nicha ma tête dans son coup, mes bras l'enserraient le plus fort possible afin qu'il ne s'échappe pas. Il rit avant de lui aussi me serrer dans ces bras, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu autant d'affection, même si mon père m'en donné il n'était pas toujours là et maintenant que j'avais un alpha à disposition j'étais bien décidé à le privatiser.
Au bout de quinze minutes il se releva me laissant seul sur le lit, et ma crainte revint, je craignais qu'il parte et m'abandonne pour toujours. Alors je fis la seule chose dont j'étais capable en ce moment, pleuré. Cela attira son attention si bien qu'il me souleva dans ces bras avant de me déposer devant son armoire, il prit des vêtements simples pour lui et me tendit un sweat à capuche. Ce sweat était bien trop grand pour ma frêle carrure si bien qu'il m'arrivait au milieu des cuisses. Je remis mon jeans sale et troués des derniers jours. Avant de l'enserrer par derrière pour réclamer son attention, il se retourna et me porta dans ses bras sans problèmes. Quand il s'engagea dans le couloir j'eus un doute, je ne savais pas si l'homme de tout à l'heure était là et je n'avais aucune envie de le revoir.
Mais mes doutes se renforcèrent quand je vis une silhouette dans la cuisine, je pris peur et enfoui le plus possible mon visage dans le coup de l'alpha. Celui-ci le remarqua sans mal et me chuchota à l'oreille des mots doux pour me rassurai. Il me fit descendre de ses bras, mais je ne comprenais pas le but alors mon corps réagi tous seul et mes yeux se remplirent de larmes. Il me retourna et ma plaqua sur son torse malgré ce contact, cela était pour moi insuffisant. Je me débattis et cherchais à retourner dans ses bras rassurants, il était en position de force mais mon instinct me hurlé de disparaître dans ses bras. Cependant, il ne me laissa pas faire et m'obligea à rester devant lui, je n'en comprenais plus rien et me remit à pleurer, il n'y avait aucune raison qu'il m'interdise d'être dans ces bras, peut – être qu'il trouvait mon odeur d'oméga répugnante. Je ne savais pas mais il était déterminé à se servir de moi comme un bouclier. Il se mit soudain à parler.
- Voici l'un de mes collègues, il était là lorsque l'on ta sauvé. Tu le reconnais ?
Je tourné la tête de gauche à droite pour lui signifier ma réponse. Il soupira mais il se résigna à me lâchai constatant que mon état se dégrader à vue d'œil. Je retournai donc dans ses bras non sans lui signifier mon mécontentement, je savais que c'était risqué et qu'à tous moment il pouvait décider de me punir. Il me porta pour m'installai sur une chaise mais je ne voulais pas le lâchai alors il du me prendre sur ses genoux. Son dit collègue nous observer souriant, il n'avait plus ce regard assassin de tous à l'heure. Ils commencèrent à discuter entre eux, et cela ne ma plaisais pas, un oméga était très possessif envers ce qu'il déclarait comme sien et on pouvait dire que cet alpha était ma propriété.
- Alors pourquoi n'es-tu pas venu au sauvetage d'aujourd'hui ? commença son collègue
- Eh bien j'étais blessé et mon réveille n'a pas sonné donc on va dire que ce n'est pas ma faute...
- Oui c'est ça, tu te rends compte que les supérieurs vont de passer un savon, tu as carrément déserté ! Mec, reprit-il d'une voix calme, ce n'est pas sérieux surtout si tu décide de garder l'oméga.
- Oui, je sais.
- Arrête de jouer l'indifférant ! hurla – t – il me faisant sursautant de surprise.
- Calme-toi, je vais gérer les supérieurs.
- Si seulement il n'y avait que ça, tu as carrément enlevé un oméga du refuge pour le ramener chez toi ! Ils vont croire que tu l'as forcé !
- Mais je ne l'ai pas forcé ! l'alpha commencé à perdre patience et cela me faisait peur, terriblement peur.
Je me plaquai de plus en plus contre lui pour espérer le calmer mais rien n'y faisait, les alphas étaient de nature colérique et bien souvent il perdait le contrôle.
- Je ne veux pas t'énerver et tu le sais très bien Eloa mais comprend qu'en tant qu'ami je préfère t'informer de ce qui ce passe.
La tentative de son ami ne fut pas vaine et l'alpha perdit un peu de sa colère sans pour autant se détendre complétement. Et j'étais sur c'était à moi de faire le reste, si les omégas étaient doués pour une chose c'était bien pour apaisé les alphas et les bêtas même si pour que l'oméga puisse jouer son rôle il fallait qu'il soit épanoui et surtout en sécurité. Chez les omégas rien de bien n'arriver sans la sécurité.
Voilà pour le chapitre 4 ! J'étais tellement impatiente de le finir, vous ne pouvez pas savoir à quel point ! J'espère qu'il vous à plu, et je vous invite à commenter, cela me permet de m'améliorer et surtout de voir si l'histoire vous plaît ou non !
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Perdido
RomansaUn jeune oméga qui se fait enlever et un alpha qui vole à son secours. Parce que la vie n'est pas simple, parce que l'on ne rencontre pas toujours les bonnes personnes, parce qu'il ne faut pas se fier aux premières impressions et parce que l'amour e...