Chapitre 6 : L'oméga

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Nous sortîmes de son petit appartement pour pénétrer dans une grande rue passante. Et à peine avais-je mis un pied dehors qu'une nausée me pris. La panique et la peur montait en moi rapidement et je ne pus pas résister à me cacher derrière Eloa. Celui-ci souffla avant de nous écarter dans une rue moi passante et de passer un coup de téléphone. Quelques temps après une grosse voiture débarqua et son conducteur descendit avant de saluer l'alpha, ces derniers échangèrent quelques mots avant que l'alpha me tire par le bras et m'indique de sa main la voiture.

Mais il était hors de question que j'y mette un pied, je faisais peut-être confiance à Eloa mais je ne connaissais pas l'autre alpha et puis les alphas avaient des facilités pour manipuler les omégas. Alors peut-être que, comme je le craignais, ils allaient me vendre. Et ça ce n'était même pas imaginable, j'étais bien trop effrayé pour bouger mais je vis quand même l'inconnu alpha tapotait le volant d'impatience.

L'alpha inconnu perdit patience et sortit de la voiture, il vint à ma rencontre mais avant que l'un des deux puissent réagir je m'étais déjà enfui. S'il fallait que je fui toute ma vie pour échapper au trafique alors je le ferais. Etrangement, je me mis à penser aux autres omégas qui m'accompagnaient, ils étaient surement dans une salle des ventes, pendant que les alphas les achetaient à prix fort. Et je ne voulais surtout pas que cette situation ne m'arrive, jamais, plus jamais.

Je tournai dans une rue à un croisement quand je rencontrai un mur, ou plutôt un torse d'alpha, j'avais peut-être réussi à échapper aux deux alphas mais rien ne me disait que je pourrais m'extirper des mains d'un autre. Ce dernier me regardait avec surprise avant de me dévisager et de commencé à parler mais il n'eut pas le temps de prononcer un mot, que je fuyais déjà. Cependant, il fut plus rapide que les deux autres et me rattrapa avant de me jeter dans une voiture, je me débattais de toutes mes forces et pleurais mais rien n'y faisait il ne voulait pas me lâcher. Je fus surpris de constater qu'il ne me soumettait par son aura, beaucoup l'aurai déjà fait. Après quelques minutes de route, il s'arrêta devant un grand bâtiment, le même immeuble que la dernière fois, le centre d'omégas. Il ouvrit ma porte et me sortit de là, bien que j'hurlé et pleuré en masse il ne me lâcha pas. J'aurais tous donner à cet instant pour me retrouver dans les bras si accueillant d'Eloa. Je me débattais tellement qu'il fut contraint de demander de l'aide à un de ses collègues. Son collègue arriva en courant, mais au moment de croiser mon regard, il me reconnut et avertis son ami que j'étais déjà venu ici et que seulement Eloa pouvait m'approcher. Mon kidnappeur fut surpris mais ne me lâcha pas, au contraire il arborait désormais un air des plus satisfait. Ils m'emmenèrent contre mon grès dans une pièce que je ne connaissais pas, ils m'attachèrent avant de me faire passer un interrogatoire sur ce qui c'était passé, mais je ne répondais rien et continuais de pleuré et de crier, ils décidèrent qu'ils ne tireraient rien de moi aujourd'hui et m'emmenèrent dans une chambre.

Mais pendant que nous traversions la cour qui me rappelait d'affreux souvenir, je le vis.

- Eloa ! m'époumonais-je

Il était évident que j'avais attiré l'attention de tous mais surtout la sienne et il n'y avait que ça qui comptait à mes yeux. Il courut vers moi avant de faire dégager les deux autres alphas. Il me prit dans ses bras et je m'accrochai à lui du mieux que je pouvais, mes larmes ne se tarirent pas au contraire, elles doublèrent de volume, parce que si je n'avais pas totalement confiance en lui, j'en été sûr, il m'était indispensable.

Nous sommes restés dans cette position pendant bien trente minutes, avant qu'un homme imposant n'intervienne.

- Tu dois être l'un des omégas du sauvetage au hangar ? éluda-t-il

- Oui. Eloa venait de répondre sèchement, ce qui me surpris, j'avais l'habitude de le voir doux et calme pas fermé comme ça.

- Voyons, Eloa ne soit pas si agressif, personne ici ne va lui faire de mal.

- Ça c'est ce que vous dite.... Murmurais-je bien conscient qu'il m'avait entendu.

- Ne soit pas si agressif, tu es en sécurité avec nous. C'était un autre homme, un bêta, qui venais de prendre la parole, à son bras était pendu un oméga complétement inconscient du danger.

La différence entre son oméga et moi était plus que présente, ce dernier était bien habillé, propre et bien sûr il avait l'air heureux. Mais je ne me laissais pas prendre, ce n'est pas parce qu'un bêta traite bien un oméga, qu'ils sont tous comme ça. Je ne voulais pas être avec eux et leurs présences m'oppresser, tous les alphas et bêtas de la cour s'étaient rassemblés autour de nous et c'était sans comptait les omégas qui se faisait de plus en plus nombreux. Quand soudain, j'aperçu un homme qui me rappelai quelque chose, le hangar, il me rappela le hangar, c'était un oméga comme moi, mais c'était là-bas que je l'avais vu. C'était l'un des omégas qui m'avait supplié de l'aider, en pleurant et en criant. Il me regardait avec étonnement avant de soudainement me sauter dessus, mais je pris peur et me cachai derrière Eloa, ce dernier compris tout de suite mon problème. Et recula avant de partir avec moi vers la sortie. Mais c'était sans comptait sur l'oméga qui insistai et qui fini par réussir à me prendre dans ses bras, mais j'étais loin d'être d'accord, à des kilomètres. Je ne maitrisai pas mon geste et le repoussa aussi fort que possible avant de reculer de quelque pas effrayé. L'oméga était arrivé à terre, allongé sur le sol, il était choqué mais aussi blessé. Ses bras saignaient tous comme ses genoux, un alpha que je ne connaissais pas arriva avant de le soigner avec une trousse de secours.

J'étais choqué de mon geste mais également terrifié, l'alpha qui le soignais me regarder d'un mauvais œil, il me faisait peur mais ce qui me faisait le plus peur c'était Eloa, il regardait l'oméga avec tellement de haine que j'avais bien cru qu'il allait lui sauter dessus pour l'éviscérer. Mais il ne fit rien et se contenta de lui dire de ne plus jamais m'approcher, malheureusement lorsqu'il avait parlé, ses phéromones c'étaient relâchés et tout les omégas présents couinait, y compris moi, il ne fit attention à cela qu'après que je lui ai tiré la manche. Etonnamment, il se servit de ses phéromones pour me réconforter et laissait le reste de ces derniers vagabonder dans l'air comme pour avertir les autres qu'ils ne pouvaient pas m'approcher.

Voilà j'ai enfin fini ce chapitre, peur être un peu bâcler mais j'espère quand même qu'il vous à plus ! ^^

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