Précedemment :

-Vous pouvez m'appelez Kami.





  Un blanc s'installa, rapidement comblé par Kurogiri qui toussota :

  « Tu veux que l'on t'appelle « Dieu » ?

  Shigaraki s'exclama d'un ton sarcastique :

  -Sinon les chevilles ça va ?

  -Oui, merci de t'en soucier.

  On pouvait ressentir l'aura meurtrière qui entourait ces deux-là à des kilomètres. Midoriya déglutit difficilement avant de se racler la gorge :

  -Désolé de vous déranger mais je suis le seul que ça choque ? Kea revient avec deux alters supplémentaires et une deuxième personnalité en prime ? Comment c'est possible ? Ça doit être un contre-coup...

  Il repartit dans ses théories en marmonnant. Kami se tourna vers Kurogiri :

  -Il est chiant, non ? Vous ne voulez pas le faire taire ? Sinon je peux m'en occuper.

  Shigaraki commença à se gratter le cou, signe qu'il était énervé.

  -Tu commences à m'énerver avec tes airs supérieurs. Ici, c'est moi qui commande alors tu vas tout de suite arrêter sinon...

  -Sinon quoi ? Elle prit un air faussement apeuré. Mon dieu, que j'ai peur ! Un homme avec une main sur la tête veut me faire du mal !

  Shigaraki s'élança vers elle mais elle esquiva facilement. Il essaya d'attraper son poignet mais elle le devança. Elle lui fit un balayage et le coinça au sol. Il essaya de l'effleurer de ses cinq doigts mais elle esquiva en sautant en arrière. Il allait la toucher au visage mais il s'arrêta en pleine action.

  Il grogna de douleur et Kami le regarda d'un œil amusé.

  -C'est donc cela l'alter « blessure » ? Intéressant...

  Sur le bras de l'infortuné se trouvait une blessure assez profonde, de laquelle coulait une trainée rougeâtre. Des gouttes écarlates venaient s'écraser sur le sol.

  Midoriya ouvrit grand les yeux, étonné. Il pensa qu'il devrait noter tout ça dans son cahier le plus rapidement possible.

  A peine eut-il émit cette idée que Kami se retourna vers lui avec un regard assassin. Il baissa les yeux et se rendit compte qu'il tenait toujours ses baguettes dans les mains, qui elles même tenaient un brocoli qu'il allait mettre dans sa bouche.

  Il déglutit avant d'essayer de s'enfuir, prétextant qu'il devait partir à la découverte d'un autre monde. « Le devoir m'appelle ». Kami lui sourit de toutes ses dents :

  -Va à la découverte du monde si tu veux mais tu vas payer pour avoir osé manger mon repas. Et lâche ce brocoli.

  Il fit ce qu'elle lui dit, déçu que son excuse n'est pas fonctionnée.

  Soudain, Kami s'exclama :

  -Mais c'est du cannibalisme !

  Midoriya ne comprit pas immédiatement mais il répliqua d'un ton sarcastique :

Kami-chan [EN PAUSE réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant