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   Précédemment :

    -Je viens avec vous.




  Ils arrivèrent dans un bar plutôt sombre. Un jeune homme avec une main sur le visage, était assis. A leurs arrivé, l'homme tourna la tête vers eux et les détailla. Il parut énervé et demanda à Kurogiri :

  « Tu étais sensé n'en ramener qu'un ! Pourquoi il y en a deux ?

  -Calme-toi Shigaraki. dit l'homme-fumée. La jeune fille est une amie de Midoriya.

  Kea salua la personne qu'elle imaginait être le chef :

  -Je m'appelle Shinrai Kea. J'aimerais juste vous prévenir afin que vous ne vous mépreniez pas ; je ne suis pas là pour rejoindre votre alliance mais pour vérifier qu'il n'arrivera rien à Midoriya-kun. Je peux vous assurer que je ne dirais rien à la police. De toute façon, si vous en avez parler à Midoriya, c'est que vous aviez tout prévu. En effet qui croirait un adolescent, et sans preuve ?

  D'un ordinateur au fond de la pièce, s'exclama un rire :

  -Sensei, qu'est-ce-qui vous fait rire ?

  L'ordinateur répondit :

  -Tu nous as ramené un sacré morceau Kurogiri. Petite, dis-moi, quel est ton alter ?

  -Et pourquoi je vous le dirais ?

  Nouvel éclat de rire.

  -Tu as raison. Mais il me semble que tu l'as déjà dit à Kurogiri.

  Elle soupira. Finalement le chef n'était pas celui qu'elle pensait.

  -C'est vous le cerveau n'est-ce pas ? nouveau soupir. Mon alter consiste à soigner n'importe quels maladies ou blessures mais pour que ça fonctionne correctement, il faut que la personne en face me fasse confiance aveuglément. Si elle ne me fait pas confiance mais que je la soigne quand même, ça fonctionne, mais je prends la douleur de la personne voire la maladie ou la blessure. Si la douleur est trop forte, je peux avoir des répercussions psychologiques.

  Midoriya commença à analyser les paroles de la blanche. C'est-à-dire qu'il marmonnait des choses incompréhensibles.

  -Ton alter est à double tranchant. C'est logique. Un alter aussi rare ne pouvait pas être sans contrepartie... Aïe !

  Kea venait de lui donner un gentil coup sur la tête pour qu'il arrête. Elle se tourna vers l'ordinateur et dit :

  -Je reviendrait demain matin. En attendant, vous toucher à un seul cheveu du mouton et vous allez passer un sale quart d'heure.

  Kurogiri lui ouvrit un portail. Elle s'en alla après avoir jeté un regard noir à Shigaraki et se retrouva dans une ruelle à côté de chez elle.


  Le lendemain matin, elle s'arma de son meilleur jeu d'acteur et parut tout aussi étonnée que les autres sur l'absence de Midoriya. Elle alla même voire la mère de ce dernier à la demande du professeur.

  Ça lui faisait mal de mentir ainsi et la vue d'Inko Midoriya qui était effondrée par la disparition de son fils lui déchira le cœur. Elle s'en voulait énormément de ne pas avoir empêché le brun de partir. De plus elle ne faisait absolument pas confiance à l'ordinateur. Elle se ressaisit. Même si elle détestait mentir à tout le monde, elle avait promis qu'elle ne dirait rien. La police l'interrogea, et elle leur dit, qu'appart elle, le mouton n'avait pas d'ami et que son rêve de toujours avait été brisé par son idole. 

Kami-chan [EN PAUSE réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant