Précédemment :

  -C'est d'accord.




     Le lendemain matin, elle descendit déjeuner avec sa nouvelle sœur, Esther. Elle avait deux ans de plus qu'elle. Son accouchement se serait mal passé et depuis ses parents ne pouvait plus avoir d'enfant. Ils avaient accueilli Kea car il voulait un troisième enfant mais déjà adolescent. 

  Elle adorait cette famille. Ils étaient des immigrés canadiens, et leurs accents était juste adorable.

  Après son déjeuner, elle feignit avoir des devoirs et vouloir les faire à la bibliothèque. Elle promit de rentrer avant le dîner et espérait sincèrement qu'il ne lui arriverait rien aujourd'hui. La demande de l'ordinateur hier, ne lui disait rien qui vaille. 

  Elle s'était imaginé les pires scénarios et avait fait des mauvais rêves toute la nuit. Elle se rendit au bar où séjournait le brun. 

  Lorsqu'elle rentra, elle remarqua immédiatement son absence. Après avoir salué Kurogiri et Shigaraki, qui ne lui adressa même pas un regard, elle s'assit au comptoir, tendue. Après un moment, qui lui parut trop long et trop court à la fois, Kurogiri parla :

  « Midoriya dort encore. Je vais bientôt t'emmener auprès du sensei.

  Son corps se tendit encore plus. Ce « sensei » Lui faisait extrêmement peur. Mais pour l'instant, elle devait lui obéir. Elle était malheureusement prise au piège avec, pour l'instant, aucune porte de sortie. Soudain, la sortant de ses pensées, Kurogiri créa un portail. Elle se leva et, elle ne sait pas par quel miracle, parvint à avancer sans trembler. Elle y pénétra.

  Elle se retrouva dans un entrepôt. Des cuves avec un liquide bleu et des créatures étranges, qui laissait apparaître un morceau de cervelle, y était entreposés. Elle s'avança, hésitante, et vit enfin de la lumière. Elle s'approcha et vit deux hommes. L'un petit, regardait les écrans face à lui. Kea ne put distinguer l'autre homme qui était dans la pénombre. Cet homme s'adressa à elle d'une voix qu'elle devina être celle de l'ordinateur :

  -Shinrai Kea.

  Elle tressaillit. Cette voix. Elle ne comprenait pas comment il faisait. Sa voix était à la fois douce et mielleuse et cela la rendait encore plus intimidante. Elle hocha de la tête pour approuver.

  -Vous connaissez mon nom, mais je ne connais pas le vôtre.

  Ces mots sortir malgré elle, mais dès qu'ils franchirent le seuil de ses lèvres, elle les regretta immédiatement. Elle se retint de se frapper la tête. Elle était dans une situation où elle n'avait pas l'avantage et elle trouvait encore l'audace de poser ce genre de questions totalement déplacées. Elle s'attendit à se faire effacer de la surface de la Terre d'un claquement de doigts mais au lieu de ça, l'homme éclata de rire. Un rire froid :

  -C'est vrai. Appelle-moi All For One.

  Tous pour un. Elle pensa qu'il ne devait vraiment pas avoir d'imagination le jour où il avait trouvé ce surnom pété. Enfin en soit, celui du symbole de la paix n'était pas mieux. Elle fit taire ses pensées. Décidément, aujourd'hui son cerveau voulait vraiment en finir avec la vie. All For One reprit :

  -Le jeune Midoriya parait prometteur. Tomura lui apprends tout ce que je lui ai appris. Je me demande quoi lui offrir comme alter.

  -Heu... En parlant de ça... Je ne voudrais pas paraître impolie mais c'est votre alter ? Donner des alters ?

Kami-chan [EN PAUSE réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant