Au cœur de la verité

Chapitre 2

- Léa, les plats que l'on te sert ne sont pas très appétissant mais ils sont nécessaires pour alimenter ton corps. Est-ce que tu manges suffisamment ? Demande Cassie.

- Si vous me posez la question c'est que vous connaissez déjà la raiponce...

- Ton taux de fer et de calcium sont faibles et tu dois te sentir très fatiguée... il faut vraiment que tu comprennes que si tu ne t'alimentes pas convenablement ta maladie ne peux que s'empirer.

- J'en ai marre d'être ici, être enfermée entre quatre mures et de manger des boites de conserves ou des plats surgelés.

- Je sais mais il faut être patiente et tu vas avoir un colocataire, il me semble que tu vas pouvoir sympathiser et ...

- Certainement pas ! Vous pensez réellement que c'est le lieu pour faire ami-ami avec les autres patients ?! L'interrompé-je. Merci pour votre temps précieux.
Je me lève prend ma bouteille d'oxygène avec énergie et sort de la pièce.

Non mais sérieusement être à l'hôpital, assise sur un lit 24h/24 et7j/7 n'est pas suffisant ? Il faut en plus qu'on me demande de me préoccupé des autres, dans un lieu non propice à cette effet ?Bon aller calme toi, tout va bien se passer. C'est pas parce que tu en à marre de la situation qu'il faut s'en prendre à tout le monde. Il faut dire que cette journée n'a pas été de tout repos. J'espère que demain sera un meilleur jour.

La fumée, les flammes, tout est sombre ! Il fait chaud et il y a des bruits stridents, des cris de peur et de souffrance ! Je me réveille en sursaut. Encore un cauchemar remplis de sueur. Je me lève et me dirige vers la salle de bain pour prendre un douche.L 'eau chaude qui coule sur mon corps me relaxe et me ramène à la réalité. Je n'oublierais jamais ce jour où j'ai perdu mes parents et... le jour où mon frère à disparue. Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu et il me manque énormément. Mais où peut-il bien être franchement ?

Une serviette sur la tête, je sors de la douche et me regarde dans le miroir... ça fait tellement longtemps que je ne mettais pas regardée comme ça, avec autant d'intérêt. Mes yeux vert ressorte, c'est surprenant, avec mes longs cheveux humides et blonds. Qu'est-ce qui me prend ? Je jette ma serviette dans le lavabo et sort de la pièce une fois prête. Mon réveille indique trois heure. Je sais que si je tente de m'endormir maintenant je vais pas y arriver.

Je m'installe sur mon lit et prend la photo posée sur la table de chevet. On y voit la mer en fond ainsi que mon frère, mes parents et moi. Cette photo a été prise pendant les grandes vacances. Pour mon anniversaire, mes parents et mon frère m'avaient offert un voyage aux États-Unis et devinez ou nous sommes aller, a Miami. En même temps,un voyage au states au bord de la mer, il n'y a pas trente six mille endroit. Ça a été le plus beau cadeau de tout les temps. On y est rester plus de deux mois, j'ai même raté la rentrée scolaire tellement on était bien. Si j'avais pu financièrement à cette époque pour aider mes parents, j'y serai restée pour y vivre.Depuis leur mort, je me suis jurée d'y retourner. Mais ceci n'est qu'une fausse promesse que je ne tiendrai jamais ; pas par manque de moyen financier mais par manque de moyen physique. Dès que je marche cinq cents mètres sans ma bouteille, je suis toute essoufflée alors imaginée si je cours ; je m'effondre surplace. Je ne peux pas prendre l'avion, aucun train ne relie paris-Miami et le bateau j'en suis malade. Et puis qui m'accompagnerait ?Ma grand-mère est bien trop âgée pour prendre l'avion malheureusement et mon frère, n'en parlons pas. Si déjà, je savais où il est, se serait la fin du monde. Je suis toute seule et je m'ennuie. Je regarde le lit vide près de la porte. Une nouvelle personne va venir dans quelques jours, j'espère qu'il ne sera pas énervant sinon il risquerait de recevoir mon point dans la figure.Ah ! Cette vision me fait beaucoup rire. Allongée sur le lit après trois heures à rester éveillé, le sommeil commence à me prendre et je m'endors sans encombre.

Il est 9h10, une infirmière vient faire le point sur mes constantes.Elle me change ma bouteille d'oxygène et va dans la salle de bain.Pendant ce temps là, je reste assise sur mon lit et regarde dans le vide. Ma grand-mère va me rendre visite dans une heure. J'espère qu'elle va me changer les idées parce que sinon je risque de devenir folle. Une fois l'infirmière sortie de la chambre, je me lève et me dirige en direction de la fenêtre de mon côté de la chambre. On est au mois de mars et il fait un temps d'enfer ! J'aimerais tellement sortir, je vais demander à Cassy si c'est possible quand ma grand-mère sera là. Je me retourne vers ma valise, je ne suis pas très robe mais aujourd'hui j'en mettrais bien une en dentelle rouge et blanc à décolleté et dos nu. Ça fait cliché non ?Finalement je devrais mettre une jolie chemise bleu, avec un décolleté faut pas se priver non plus, et un short blanc. Cette envie est peut-être dû au fait que c'est mon anniversaire. Je me dirige dans la salle de bain accompagnée de mon ami bob l'assistent respiratoire. Je l'enlève quelques instants afin détaler une crème couleur chaire presque blanc, un peu de mascara , un trait d'eyeliner et du rouge a lèvre et le tour est joué. Il ne m'en faut pas plus pour me sentir belle. Je remet bob en place et cherche dans ma valise une paire de chaussure qui irait bien avec ma tenu. Du haut de mes un mètre soixante douze je réussis encore a me grandir avec des escarpins blancs. Je me sens belle pour la première fois depuis des mois. Si seulement mes parents pouvaient voir ça... Je repose le cadre que j'avais pris quelques secondes plutôt et me dirige vert la porte où on vient de frapper. Ma grand-mère entre ; très vite suivie d'une autre personne ce qui me surpris énormément. Je reste pétrifiée sur place, remplis de colère.