LE RÉVEIL

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      C'était décidé, je devais arrêter de subir les coups de la vie je ne devais plus être celle qui fait pitié ou celle qui a pitié il fallait ranger ma vie. C'était ma décision.

      - Vianney bonjour, je sais que tu veux pas m'adresser la parole actuellement, tu as sans doute raison je suis juste venue te dire que j'accepte d'aller porter plainte contre mes amies, veux-tu bien me tenir compagnie ?
      - C'est pas trop tôt, allons-y !
     
       Nous sommes allés au commissariat, le commissaire était reconnu comme étant un homme strict avec des valeurs de justice, incorruptible et sévère prêt à se mettre à la poursuite de n'importe quel malfrat puissant ou pas. Là-bas il m'a demandé de raconter l'histoire, ce que j'ai fait dans les moindres détails, avec lui pas de temps à perdre on était déjà à la recherche de mes amies. On les avait arrêté aux environs de onze heures et le commissaire a exigé le même jour des bilans médicaux pour les deux qu'il a payé de sa poche. Il nous avait dit à Vianney et moi de rentrer à la maison qu'on avait fait notre part tout devait déjà se jouer avec mes amies. Les résultats sont sortis le même jour et le commissaire était à l'hôpital avec Ruth et Dayane pour la lecture des résultats.

      - Bonjour monsieur le commissaire, suivez moi dans mon bureau avec les concernées s'il vous plait. ( Dit le médecin)
      - Bonjour docteur, allons-y droit au but s'il vous plait.
      - D'accord, je ne sais pas vraiment par quoi commencer, sachez tout d'abord qu'il n'y a rien de bon , alors là vraiment rien. Les résultats sont presque les mêmes chez les deux. Ça fait mal de savoir que deux jeunes filles comme vous, si proches de la fin de vos études soyez séropositives, ayez le cancer de l'utérus et stériles, je ne sais pas à quel genre de pratique vous vous êtes données. Et pour mademoiselle Dayane ya un petit plus, c'est que votre organe génital se détériore telle de la viande avariée. C'est tout!
      - Merci docteur, retournons au commissariat.

       Arrivés au commissariat, le commissaire tenta de plusieurs façons non agressives de faire parler les filles pour connaître les auteurs de tout ça mais c'était clair pour elles personne n'allait cracher le morceau, de toutes façons elles étaient déboussolées.

      - Monsieur le commissaire, ça ne va servir à rien de vous parler d'eux , nous sommes déjà condamnées, nos vies sont gâchées, nous sommes à moitié mortes, nos situations ne peuvent plus changer donc on ne dira rien. ( Dit Ruth les yeux tournés vers le ciel remplis de regrets)
      -  Ça ne va servir à rien de vous parler d'eux, Ruth a raison, nous sommes plus que des épaves ,nous sommes déjà mortes on a tué nos parents on s'est tué c'est tout! C'est à nous de payer le prix et à personne d'autre. On vous a raconté toute l'histoire, contentez vous de ça. S'il vous plaît faîtes ça pour nous.
      - Je suis un homme de loi et de justice je peux pas rester tranquille en sachant que de tels personnes rôdent autour de nos filles s'il vous plaît sauvez celles qui ne sont pas encore touchées. Vu votre état je sais pas si vous devez être libérées ou enfermées, mais malheureusement force reste à la loi vous allez répondre de vos actes devant le parque, je suis vraiment touchée par cette histoire, c'est incroyable.
      - Je vous le redis, Ruth et moi sommes prêtes à assumer pleinement nos actes, mais on veut faire une dernière chose avant s'il vous plaît !
      - Quoi encore ? ( Demanda t-il)

       Toute cette histoire s'étant déroulée en journée, le soir j'étais au magasin où travaille Vianney après les cours, quand soudain un véhicule de police se gara devant, c'était Ruth et Émilie assise derrière menottées comme de dangereuses criminelles, Vianney me mis derrière son dos comme une barrière et parla.

      - Que faîtes vous ici? Vous êtes cruelles on veut plus vous voir vous êtes si méchantes et méritez ce qui vous arrive. Vous avez voulu gâcher la vie d'une jeune fille comme vous, une orpheline qui malgré tout s'attache à ses études, quelles genres d'amies êtes-vous ? Tout ça parce qu'elle est restée attachée à ses valeurs ?
      - Vianney tu as tout à fait raison et c'est pourquoi nous sommes là aujourd'hui. Nous avons mal agit car oui on était attiré par l'argent et le luxe. Mais on sait déjà ce qui nous attend on veut juste votre pardon s'il vous plaît
      - Vianney, Émilie Dayane a tout dit déjà on vous demande pardon pour l'amour de Dieu.

       Vianney voulait encore parler quand je l'ai retenu et je suis sortie de derrière son dos pour parler.

      - C'est bon assez de larmes comme ça, je vous aime malgré tout les filles, vous avez toujours été là pour moi bien que cette situation arrive après, je peux pas oublier nos bons moments passés, vous êtes les seules amies que j'ai je vous pardonne les filles tout ça c'est du passé n'en parlons venez dans mes bras.
      - Hum si Émilie vous pardonne, alors c'est le cas pour moi aussi je m'ajoute au câlin ? ( Dit-il en riant)
      - Oui viens aussi, on forme tous une famille garde moi bien la frangine s'il te plaît on compte sur toi beau frère. (Conclue Ruth)

       Après ces échanges riches en émotions, les policiers ramenèrent les filles et là encore Vianney m'a pris dans ses bras très fort sa mère m'a pris chez elle et c'est désormais là-bas que je vis. Quant aux deux jeunes hommes, ils n'avaient pas pu faire ce qui leurs était demandé à temps car ils avaient tout miser sur Ruth et Dayane mais mon Dieu a agit, Rustique devint fou et aveugle et Hans il mourut d'étouffement en avalant mal un verre d'eau. Voilà mon incroyable histoire, comme quoi : le fait d'être abandonné à soi-même ne signifie pas qu'on doit perdre nos valeurs.
     

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 26, 2020 ⏰

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PREMIÈRE ÉCRITURE ( Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant