Attaquer...

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Nous sommes dans une salle informatique, le club d'informatique se jette sur les ordis. On dirais qu'ils les découvrent. Là même lueur d'excitation dans leur regard. C'est beau. Ils me font sourire. Je les regards quand Lila se tourne vers moi le regard inquiet. Lila est blonde, menue, presque fragile. Elle a des lunettes un peu trop grandes pour elle, les yeux noisette et un sourire timide. Je l'interroge du regard.

- Les ordis ont cramés de l'intérieur, les écrans reste noirs.

On se tourne tous vers elle. Nous essayons tous les ordis. Elle a raison, ils ont tous cramés.

- Les lumières, essaye de les allumer.

J'essaye, des étincelles en sortent puis plus rien, elles sont mortes elles aussi.

- Sérieux, il s'est passé quoi là ? Tout se qui est informatique ou électricité ne fonctionnes plus.

Je souffle puis j'ai une illumination.

- Attendez, j'ai mon ordi portable dans mon sac, s'il fonctionne, c'est juste la panne le problème, sinon....

Je le sort de mon sac. C'est l'instant de vérité. Nous retenons tous nos souffles. J'essaye de l'allumer. Rien. Je force. Toujours pas.

- Okay... Bon... Bah tout ne fonctionne plus. Il n'y à pas que ce qui est filaire.

Cette constatation me donne des sueurs froides.

- Ducoup il faut encore attendre le directeur.

Nous patientons jusqu'à son arrivée. Il arrive essouffler. Il a les joues rouges et les cheveux légèrement décoiffés.

- Monsieur ? Tout va bien ?

- Venez, c'est horrible...

Nous dévalons les escaliers. Arriver à mi-chemin du rée de chaussé le directeur place son bras devant nous pour nous empêcher d'avancer. Il met un doigt devant sa bouche pour nous intimer au silence. Nous nous taisons et c'est alors qu'un effroyable spectacle se déroule sous nos yeux effrayés. Nous avons six surveillants au collège. Cinq de ceux-là ont les yeux rouges et la salive à la bouche. Le sixième.... Il est sous les cinq autres qui le dévore sans pitié. Sa cage thoracique est ouverte, le sang qui en sort salit le sol et sa tête restera à jamais figé dans une expression de stupeur, de dégoût et de peur. Ses yeux sont exorbités et blanc, sa bouche s'étire en un cri muet et ses membres sont à moitiés déchiquetés. Un des surveillants tourne la tête vers nous, sans nous voir, il n'a, en plus, que du sang sur le visage. Il murmurait quelque chose. Les autres le reprirent, ils parlaient de plus en plus fort.

- Tuer, sang, manger, faim...

Il poussent ensuite des hurlements sauvages puis répètent encore et encore. Je couvrit ma bouche pour ne pas vomir à mes pieds.

- Vous voyez ? Ce qui se passe n'est pas normal. Je ne sais pas encore quoi faire. Passer dans les classes et dites leurs de verrouiller à clef.

C'est ce que nous dit le principal. Pas normal ? Naaaaaaan !!! Vraiment ? Il y a juste dans le hall des gens entrain de bouffer un homme mort qui repose sur le sol et tout ce qui est électrique à cramé mais ça va, on a la situation en main. Je lève les yeux au ciel.

- Oui monsieur.

Nous passons dans toutes les salles en courant et en disant aux professeurs qu'ils doivent fermés à clef. Dès que nous sortons de chaque classe, nous entendons la clef tourner dans la serrure. Alors que nous allions tourner, un surveillant sortit de nulle part nous fait face suivit par un de ses semblables. Nous étouffons tous un cri.

Le sang et les cimesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant