Unmei no ito (Atsuhina part 1.)

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Depuis la nuit des temps, il est connu que les jumeaux obtiennent le fil du destin en même temps. Il leur permettra de les guider jusqu'à leurs âme-sœur. Les vrais jumeaux ont aussi la possibilité de voir celui de leur frère ou sœur. C'est avec cette vérité que les Miya ont grandit.

Durant leur deuxième année de collège, alors qu'Osamu était dans sa chambre, il vit apparaître son lien. Il eut envie de sauter de joie mais une chose l'en empêchait, voir l'angoissait. Il pouvait arrivé pour de vrai jumeaux de partager le même âme-sœur et ça il s'y refusait. Ils avaient toujours tout partagé, tout le monde ne cessait de pointer leur ressemblance. Osamu ne souhaitait pas vivre dans l'ombre de son frère, alors prit d'une peur immense, il se leva et descendit dans le salon où son jumeaux jouait à la console.

Il débarqua en courant dans la pièce sous les yeux surprit de sa mère. Il s'avança à grand pas vers Atsumu qui était resté concentré dans sa partie tout en mangeant des bonbons. Osamu lui prit la manette des mains afin que son aîné le regard enfin.

« Où est ton fil ? »

Il voulait le voir, savoir dans quelle direction celui d'Atsumu pouvait aller. Son frère fronça les sourcils, le regardant légèrement perdu, et contrarié.

« Je sais pas de quoi tu parle, et rend moi ma... »

Le blond s'arrêta dans sa phrase ; ses yeux, qui s'étaient arrêté sur sa manette, remarqua alors le lien d'âme-sœur enrouler autour de l'auriculaire gauche d'Osamu. Il baissa les yeux vers sa main à lui le cœur battant.

« Oh ! Votre lien est apparu ? Fit leur mère. Je suis tellement contente pour vous. »

Elle était rayonnante, elle allait les prendre dans ses bras quand elle remarqua son aîné relever son visage vers son frère. Ses deux enfants avaient l'air perdu, Osamu eut un éclaire de peine traversant ses yeux. Atsumu, dont le visage reflétait l'incompréhension se changea en colère.

« Je suis déso...

-Je m'en fout ! Le coupa le plus vieux en hurlant. »

Atsumu se leva du canapé et tourna le dos à son frère puis sortit en claquant la porte. La femme resta coi. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Osamu posa la manette doucement sur la table et arrêta le jeux et la télé. Une fois ceci fait il tourna un regard triste vers sa mère.

« Le sien n'est pas apparut... »

Sa mère mit ses mains devant son visage et laissa échapper un sanglot. La seule chose qui pouvait justifier un tel événement était qu'Atsumu n'avait aucune personne liée à lui. Elle ravala tout de même ses larmes et tenta d'être positive. Il devait y avoir une très bonne explication. Pendant plus d'un mois elle traîna ses fils voir des médecins mais aucun ne sut donner une réponse, tous s'accordaient à dire que son plus vieux fils n'avait pas d'âme-sœur. Elle aurait voulut continuer ses recherches pour trouver une solution mais au bout d'un mois Atsumu lui hurla dessus.

Il ne voulait pas, il était très bien tout seul, il n'avait besoin de personne. Il était le meilleure et personne ne pourrait arriver à sa hauteur. Il avait craché au visage de son frère qu'il n'avait un lien que parce qu'il était banale, naif et idiot. Osamu n'avait pas bronché sous les injures de son jumeau, il comprenait que celui-ci soit en colère, il l'aurait sûrement été lui aussi. Pour éviter à Atsumu plus de mal, le plus jeune ne parla plus jamais de lien, prétendant ne pas en avoir. Il cachait souvent sa main gauche à la vue du blond. Malgré tous ses efforts, il avait déjà aperçu son frère regarder sa main gauche comme si le fil allait apparaître à tout instant.

En grandissant Atsumu parut n'en avoir plus rien à faire, comme s'il avait fermé son cœur sur le sujet. Seul le volley semblait l'intéresser. Osamu décida alors de faire plus attention à son propre lien, espérant rencontrer cette personne un jour. Il commença à en parler à ses parents, puis à ses amis. Son frère avait souvent tendance à se moquer de lui quand il en parlait, mais il n'y avait plus cet air triste et trahit sur son visage. Osamu avait cru naïvement que son frère n'en était pas tant affecté par ce lien inexistant.

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