~Autos-tamponneuses~ [BaekLay]

~Chapitre 7~

~PDV Baekhyun~

Ça y est, c'est parti ? Ok, respire Baek, ça va bien se passer. Pour l'instant ça va, c'est lent, tout va bien, ça va accélérer progressivement. 

Oh putain c'est pas progressif du tout ça ! Pourquoi ça va aussi vite d'un coup ! Désolé mes voisins je suis obligé de hurler ! 

Oh mon dieu c'est quoi cette création de Satan ?! Maman sauve moi ! Je voulais pas monter là, pourquoi j'ai cédé à ses beaux yeux ! J'avais juste à prendre le peluche et à attendre en bas !

Ok, ferme les yeux ça ira peut-être mieux... Ça va pas mieux du tout c'est encore pire ! Oh non je crois que je vais vomir... Non pas devant Yixing c'est pas glamour ça, pense à ton image Baek.

Et l'autre qui hurle comme si c'était la meilleure chose au monde à côté, bizarre ce chinois. Maman c'est quoi ce bruit ? Oh mon dieu on va mourir. Mais pourquoi il crie encore lui, il a pas d'instinct de survie ou quoi ?

Faites moi descendre d'ici ! Ok, je crois que c'est pas possible. Pense à autre chose, Baek, respire. Oh, t'es vraiment tout doux petit mouton, et t'es trop mignon ! Je t'ado- Pourquoi on part dans l'autre sens ?! Je vais perdre mes cordes vocales à ce rythme.

"Ça va Baek ? Cria Yixing par dessus mes hurlements en rigolant"

Mais à ton avis ça a l'air d'aller peut-être ?!

"Oui, oui, t'en fais pas" 

Toujours penser à son image en premier, parole de Byun. 

Ça ralentit, c'est fini ? Enfin ? Oh mon dieu merci je suis vivant. Mais pourquoi les cons d'à côté en demandent encore ?! Ils veulent ma mort ? Je vais finir par pleurer là, mon cœur va sortir de ma cage thoracique.

Et l'autre qui rigole à côté, je vais le claquer à la sortie ! J'étais pas en train de lui briser la main là ? Tant pis, il mérite. Il m'a fait souffrir.

C'est bon, c'est fini, le manège est enfin arrêté, merci monsieur de pas refaire un tour. Mais je vais jamais être en capacité de marcher là, il va falloir que Yixing me porte à ce stade. Mes jambes tremblent beaucoup trop pour supporter mon poids.

Les sécurités se relèvent automatiquement tout le monde descend pendant que moi je reste planté sur mon siège à attendre que mon cœur reprenne un rythme normal et que ma respiration se calme. J'entends le rire de Yixing à côté de moi, mais je refuse de le regarder. Je le déteste.

Ses mains viennent se loger dans les miennes et il tire dessus, tentant de me faire sortir de ma place. Je relève les yeux pour l'assassiner du regard mais tombe nez-à-nez avec ses adorables fossettes et son sourire Colgate. Comment suis-je censé résister ?

Je cède donc et descend du manège, gardant une de ses mains dans la mienne et serrant toujours mon petit mouton. Je dois passer pour une enfant à ce moment là, mais je m'en fous. On récupère finalement nos sacs et j'ai clairement l'impression de réapprendre à marcher.

On se dirige ensuite naturellement vers un banc, il est vingt-trois heures passées et l'argent vient à manquer, tout comme la motivation et l'énergie. Surtout après toutes ces émotions fortes que je viens de vivre, je peux rien faire d'autre que m'affaler quelque part et laisser mon âme quitter mon corps.

« Alors, c'était comment ? m'interrogea Yixing.

‑Je te déteste. J'ai cru que j'allais mourir. boudai-je, mon égo ayant pris un gros coup.