Il était une fois un cliché

Chapitre 1

1.

Bonjour, je m'appelle Amber, j'ai 16 ans et je vais au lycée. Je ne me trouve pas belle, j'ai des yeux bleus aux reflets violets et qui sont verts à la lumière du soleil, de longs cheveux blonds qui pourraient être dans les pubs pour « L'Oréal » et des formes généreuses.

Mes parents viennent de déménager en Californie et cette année, je change donc de lycée.

J'appréhende la rentrée, j'ai peur de ne pas avoir de copines, qu'on me harcèle et que je finisse par me suicider ...

J'ai toujours été malheureuse en amour, je suis tombée sur de mauvais garçons qui m'ont fait souffrir alors je suis un peu fragile et timide.

Là, je me prépares pour aller au lycée, j'hésite pour ma tenue, c'est si dur ... Finalement, je choisis un jean serré et un tee-shirt noir rentré avec une paire de Vans parce que j'ai envie d'être originale pour une fois.

J'enfile des boucle d'oreilles et met un peu de mascara, du rouge à lèvres, du khôl et du blush, pas trop de maquillage pour rester naturelle.

- Amber !

Je soupire, c'est ma mère qui m'appelle. Je dévale les escaliers en sautant quelques marches au passage et elle me fait les gros yeux. Ma mère est beaucoup trop protectrice avec moi et ça m'énerve. J'avale en deux temps trois mouvements mes céréales et quelques tartines de Nutella, parce que je suis une écolo engagée mais que bon, faut pas abuser non plus.

Je mets mon Eastpack sur mon dos et je sors. J'ai oublié de passer aux toilettes, de me brosser les dents mais ce n'est pas grave. Comme on dit, dans la vie, chacun ses moyens !

Je me dirige vers le lycée. Arrivée là-bas, je repère un groupe de filles qui ont l'air très sympas ! Je suis même sûre qu'on va devenir les meilleures amies du monde ! D'ailleurs, la chef s'avance vers moi, un sourire carnassier sur le visage. Elle me regarde avec dégoût.

- Oh, mais regardez cette fille ! Je n'ai rien de méchant à dire sur elle mais je vais quand même la harceler parce que je suis méchante pour le plaisir, je n'ai que ça à faire de ma vie ( et aussi parce que l'auteure me paye un bon paquet pour jouer la peste ).

Elle me pousse et ricane, suivie par sa bande de copines. Je tombe par terre et serre les dents pour ne pas pleurer.

- Allez, salut co***** !

Elles s'en vont. Et bien, on peut dire que cette rentrée s'annonce bien !