Chapitre 6 Lloyd

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Lorsque je vis les bleus sur son corps la haine que je gardais en moi devait sortir. Je ne pouvais plus me retenir lorsqu'elle a arrêté de monter son t-shirt. Je devais sortir de cette chambre avant de faire une bêtise devant elle. Je me retrouve à présent dans la salle de sport de la maison en train de frapper un pauvre sac de box qui menace de se rompre à tout moment. Je suis tellement concentré sur ce sac que je n'avais pas remarqué Marcus entré. Il ne dit aucun mot mais son silence en dit long sur ses question et il attend sans doute que je parle en premier mais v l'état dans lequel je me trouve, si jamais je détourne la tête je risque bien de me défouler sur autre chose que le sac de box. Un mur ou peut être même mon président. La rage présente en moi me ferai frapper sur n'importe quoi ou n'importe qui.

Je pense que ça doit faire bien une demi-heure que je frappe sur ce sac. La sueur coule dans mon dos et sur mon front. Mes gestes se font moins forts, la fatigue commence à se faire ressentir. Je donne un dernier coup sur le sac avec toute la force qu'il me reste en hurlant. Une fois que plus aucun son ne sort de ma bouche je m'effondre au sol, haletant suite à mon effort physique. Je suis toujours en colère mais je ressens moins le besoin de frapper quoi que ce soit. Marcus s'approche de moi lentement sans doutes afin d'examiner mes gestes et être sur que je ne m'attaquerai pas à lui. Lorsqu'il est à ma hauteur il s'accroupit et pose une main sur mon épaule. Ce signe signifie beaucoup pour moi dans ce cas. Il montre que ce n'est pas le président que j'ai en face de moi mais bien l'homme qui m'a élevé, l'homme qui m'a tout appris, mon père de substitution. Il ne parle toujours pas, il attend donc que je commence à parler moi mais là tout de suite je ne me sens pas prêt. Je reprends donc calmement ma respiration et mes esprits par la même occasion.

- Qui est-elle ?

Contre toute attente Marcus a prit la parole. Il devait surement comprendre que quelque chose doit clocher chez moi. Je n'ai jamais réagit comme cela avant. J'ai déjà vu des filles dans des états pires qu'elle mais je n'ai jamais ressenti le besoin de me défouler après tout. Je ne peux même pas moi mettre de mots sur les sentiments qui passent par ma tête et agissent sur ma tête.

- Je ne sais pas Marcus. Je ne sais même pas pourquoi j'avais besoin de me défouler.

- Que sait-il passer après que je vous ai laissé avec le doc ?

- Il l'a soigné. Mais lorsqu'il lui a demandé de relevé son t-shirt car elle se tenait les cotes et que j'ai vu toutes ses marques sur son corps, des marques qu'une fille comme elle ne devrait pas avoir. Elle semble si fragile mais si forte à la fois. Je ne sais pas ce que j'ai mais j'ai envie de tuer toutes les personnes qui lui ont levé la main dessus. Certaines marques remontent à plusieurs jours c'est donc impossible que ce soit les gars dans la ruelle qui lui ont fait ça.

J'avais dis tout ça sans m'arrêter ni même reprendre ma respiration. J'ai le cœur qui me brûle. J'ai besoin de la protéger. Je ne veux plus que quelqu'un la touche. Ça se voit dans son regard qu'elle porte des tonnes et des tonnes de démons mais pourtant elle ne sait pas démonter devant nous et nos questions. Elle veut nous tenir tête le plus longtemps possible et reporter le moment où elle nous dira son prénom. Quelque chose la hante. Au moment où je lui ai montré le collier, une lueur est apparut dans son regard, un éclair de fierté mais de soulagement à la fois. Elle tient à ce collier bien plus qu'à sa vie. La porte qui s'ouvre me fait relever la tête. Le doc vient de rentrer. Lorsque son regard s'accroche au miens je vois bien qu'il se fait une promesse au fond de lui et je pense même qu'il va nous la dire, au président et à moi, dans peut de temps.

- Elle doit nous faire confiance afin qu'on la mette sous protection.

Le président sonde son regard à celui du doc et fronce les sourcils petit à petit. Jamais le doc n'avait pris l'initiative de demander de mettre une personne sous protection. Il s'est toujours promis de rester en dehors de ces histoires, il venait juste nous soigner et repartait comme si rien ne c'était passer.

Mon ange gardien  [TERMINE] SOUS CONTRAT D'EDITION CHEZ ST-HONOREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant