Chapitre 2

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Je tenais une bonne partie de mon récit de ma mère. Lors d'une les rares visites chez elle, nous étions rester seules dans l'arrière cour de sa maison. Alors que nous parlions de son enfance, elle en profita pour me retracer son parcours sur terre et l'histoire de ma venu au monde. Tranquillement, elle aborda même des pans entiers de son intimité. Par moments,sa description des faits et sa franchise me mirent mal à l'aise.

Maintenant, j'étais en face de Naruto, on avaient arrêter de se vouvoyer, pouvant considéré que nous sommes devenus amis. Il était muet comme une carpe, tout ouïe et me donna le temps s'égrener le long chapelet de ma vie et dans les moindres détails. Sa grande capacité d'écoute m'impréssionnait et me rendait plus bavarde. Était ce une catharis?
Peut être que oui, peut être que non.

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Mon père, je ne l'ai jamais connu. Selon les dires de la mère, il avait les cheveux violets presque rose,je ne pouvais en douter puisque j'ai les cheveux rose. Il était prospère exploitant forestier dans l'Est du pays,à cette époque,un peu comme tous ses compatriotes,il avait pignon sur rue. Bien que marié, cet homme entretenait avec grande discrétion des relations intimes avec Mégumi- Jane, ma mère. Elle était sa femme de ménage, une employée de maison toujours disponible. Au bout de quelques années, elle tomba enceinte. Aussi secrète que fut leur relation, elle devait s'entourer de toute les précisions pour lui faire part de son état de grossesse. Il s'appelait Monsieur Haruno Kisachi.

Prévenant et attachant, cet homme riche la comblait non seulement de présents de valeur, du moins pour sa classe sociale,mais aussi et surtout la couvrait d'interminables baisers, pendant leurs moments d'intimité, ce qu'elle n'avait jamais connu!

À chaque retour de voyage, il lui ramenait gadgets, produit de beauté, en somme, tout ce qui pouvait fasciner et flatter une bonne campagnarde. Ainsi, objet d'attention particulière de son patron, ma mère ne manquait de rien. Et généreuse dans l'âme, c'est elle qui entretenait la maisonnée. En effet, son père,rendu impotent par les rhumatismes et sa mère,femme au foyer il lui revenait d'assurer son rôle d'aînés en prenant en charge les frais de scolarité de ses frères et sœurs. Elle en avait cinq.

Monsieur Haruno aimait la compagnie de ma mère. Il admirait notamment sa relative ingénuitê sur la sexualité. Aussi, n'avait il pas mis longtemps pour lui montrer ce qu'il appelait "les délices de la vie". C'est ainsi qu'il éclairage sa lanterme sur les baisers amoureux et les câlins. Ma génitrice qui n'avait que vingt ans, découvrit avec lui, la sensibilité féminine. Elle le comparaît régulièrement à son petit ami qui ne savait ni embrasser ni cajoler zt de surcroît étant sans le moindre souci. Elle finit donc par tomber amoureuse de l'Haruno.

Ma mère attendait toujours avec impatience les moments de leur retrouvailles. Cela se passait en pleine forêt,Monsieur Haruno avait bâti,avec l'aide de ses enployés,une petite résidence secondaire pour se reposer entre taillis et cubage de differentes essences de bois. Pour être aussi alénagiste,il avait édifié une clôture faite essentiellement d'arbustes composite dont le majestueux verdissement ne pouvait laisser indifférent.

Pour éviter les grand transport de matériaux, source de pollution et minimiser les coûts de construction, il avait utilisé ceux que l'on trouvait aisément sur place: le bambou et le bois.
Ce qui favorisait une approche architecturale qui mettait en relief rusticité, modernisme et écologie. Ce cadre aménagé à son goût et qui avait nécéssité peut de moyen financiers.

Monsieur Haruno était connu dans la région pour être un farouche défenseur de l'économie verte et du dévéloppement durable. Il aimait tellement la nature qu'il lui arrivait de passer quelques jours dans cette végétation arborée. Pour y être en compagnie de sa maîtresse, il avait toujours réussit, avec astuces et tact,à convaincre sa femme de ne pas l'utiliser rejoindre. Ma mère,quant à elle,devait faire en sorte,à sa descente du travail ou à ses heures libres,de l'attendre discrètement à l'autre bout de la ville. Ce stratagème permettait à l'employé et à l'employeur de se retrouver loin des regards, dans cette forêt dense pour passer du bon temps.

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