Chapitre 5

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Un jour alors que je passais mon chemin, je fus brusquement interpellé par un groupe de jeunes filles qui semblaient êtres des étudiants.

Et toi là, arrêtes toi!

Je freignis de ne pas les écouter, encore moins être concernée par cette attitude vulgaire. C'est alors qu'elles vinrent à mon niveau, bien décidées à me faire passer un mauvais quart d'heure.

Je crois t'avoir dit de t'arrêter le chewing-gum.

S'il vous plaît, je ne vous connais pas laisser moi m'en aller. Suppliai je en rendant de me frayer un chemin. Mais elles m'en empêchèrent brutalement et devinrent plus agressives.

Tu n'auras nul part tant que tu nous dit pas ce tu fais avec Sasuke kun. Dit elle l'emportant le bras que je libérai aussitôt. D'un geste vif.

Ne sais tu pas que c'est mon copain? Ajouta la plus menaçante, le doigt pointer vers moi.

Quel est le numéro de téléphone chambre? Me demanda au même moment une autre.

Face à ce feu roulant de questions venant de tous côtés, je cherchais vainement à me dépêtrer de ce bourbier. Moi, qui avait tant horreur des scènes de rue,je me retrouvais bien au centre d'un scandale. Que devais je faire alors? M'expliquer? Présenter des excuses? Je voulais parler mais aucun mot ne parvint à sortir de la bouche car j'étais déroutée et acculée. En définitive, l'on calvaire prit fin grâce à l'intervention salutaire d'un condisciple de passage.

De retour à la cité universitaire, je refusai d'ouvrir ma porte à Sasuke. Toutes les tentatives pour me parler furent vaines. Autant je l'aimais pour sa tendresse à mon endroit autant je le repoussais maintenant pour son offensante frivolité. Je lui fis même parvenir une lettre lui expliquant mon immense déception. Avec l'aide d'un de ses amis. Il réussit avec témoignages et argumentation à se disculper et à me rassurer.

En effet, informées de la liaison avec Sasuke, beaucoup d'étudiantes lui faisaient une cour assidue. Refusant leurs avancés et se montrant attaché à ma seule personne, il avait suscité la jalousie et la colère des plus tenaces.

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Les affectations étaient imminentes. Et, pour éviter d'être éloignés l'un de l'autre, nous décidâmes de nous marier au plus vite en mettant en commun nos économies constituées essentiellement des derniers mois de nos deux bourses d'étudiants.

Sasuke respecta la tradition en demandant ma main à mon oncle médécin qui m'avait en affection. Le mariage fut sobre et grâce à la générosité de ce dernier, nous bénéficiâmes d'une belle l'une de miel.

Mon oncle ne s'arrêta pas là. Après le mariage, il nous permit d'habiter une de ses maisons dans un quartier huppé de la ville, le temps de nous organiser financièrement.

De moi, les hommes disaient que j'étais belle comme une nymphe et, certaines femmes n'hésitaient pas à me faire des conpliments. Bien que marié avec mon scintillant anneau de mariage porté à l'annulaire, à longueur de journée, j'étais courtisée par les hommes. Certains se disaient prêt à abandonner leur épouse et à m'offrir la lune si tel était mon souhait. Pour moi, ces hommes étaient d'éternels insatisfaits car en toute femme se trouve une beauté. D'ailleurs, je ne lisais que le désir dans le regard de ces nombreux assoiffés et je n'imaginais pas tromper mon mari un jour. Ma conviction et mon éducation me le défendaient

Sasuke travaillait à la direction des Impôts et moi professeur de Mathématiques dans un lycée de garçons. J'eus un premier fils deux ans après notre mariage, puis un deuxième trois ans plus tard, Maintenant enceinte de quelques mois, je voulais avoir une fille. C'était dans cette attente que ma belle mère en état de convalescence, vint passer quelques jours chez nous.

Ma vie, mon histoire!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant