Le bout de tissu entre ses doigts lui amenait tant de souvenirs. Un flot de sentiments le frappa, alors qu'il tenait la longue cape blanche du hokage dans ses mains ; la dernière fois qu'il avait vu cette cape, elle traînait sur le dos de Naruto. Le blond la portait si bien, il ressemblait à un sorte de super-héros, bienveillant et incroyablement beau ; son absence n'était plus aussi douloureuse, mais la souffrance restait là. Un soupir s'échappa de ses lèvres et il reporta son attention sur le village, qu'il apercevait à travers la vitre du bureau ; le village était d'une beauté simpliste, mais époustouflante. Les shinobis du village caché du sable avaient aidés à reconstruire l'endroit qui l'avait vu naître, et après qu'ils soient revenus sains et saufs de la guerre, des hommes du pays du feu avaient participés ; le pays du feu retrouvait peu à peu toute sa splendeur d'antan.
Quelques coups contre la porte du bureau le tirèrent de sa contemplation ; un soupir au bord des lèvres, il enfila la cape dans une maladresse presque attendrissante et offrit un sourire gêné à la trentenaire, qui s'engouffrait dans la pièce. Elle tenait, entre ses mains, la toge du futur hokage.
- « tu es très beau. » complimenta-t-elle, une pointe de tendresse dans les iris.
- « tu le penses vraiment, Hinata ? » demanda-t-il, nerveusement.
- « je le pense vraiment, Shikamaru. » acquiesça-t-elle, un fin sourire sur les lèvres.L'avis de la brune était plus qu'important pour lui. Konoha était de nouveau ouvert à ses habitants et ça, c'était uniquement, parce que l'épouse du septième avait donnée son accord ; aux côtés du brun et du cinquième kazekage, ils avaient travaillés, tous les trois, sur les plans de reconstruction. Le village ressemblait énormément à l'ancien, qu'ils avaient connus dans leurs enfances, mais certains points avaient changés ; les clans Uzumaki et Uchiha avaient dorénavant leurs propres quartiers, étant donné que celui des Uchiha n'avait pas été reconstruit, après l'attaque de Pain.
- « qu'est-ce que tu penses du village ? » questionna-t-il.
- « il est très beau, lui aussi. » dit-elle, le regard perdu dans le paysage.
- « et.. est-ce que tu as fais ton choix ? » demanda-t-il, prudemment. « tu restes là-bas ? »
- « le kazekage.. » commença-t-elle. « Gaara ne voit aucun inconvénient, à ce que je reste au village, quelques temps. je ne me sens pas prête à revenir vivre, ici. il est encore.. partout. »Le brun acquiesça, simplement. Il comprenait très bien ce qu'elle ressentait ; peut-être bien que le village avait été reconstruit, mais il restait encore tant de souvenirs de lui. De la boutique de tenues orangées, au restaurant de nouilles, à la toge qui traînait dans les mains de la brune ; Naruto était partout, et ça le rassurait autant que s'en était douloureux.
- « Karin.. la cousine de Naruto occupera l'une des maisons des quartiers du clan Uzumaki et Boruto vivra avec elle, il reviendra à Suna pour les vacances, jusqu'à ce que je sois capable de vivre ici. »
- « Karin, hein. » souffla-t-il, les mains dans les poches. « qui aurait cru qu'elle obtiendrait notre confiance à tous. »
- « elle est un peu spéciale, mais c'est une grande amie de Sakura. » lâcha-t-elle. « et Naruto l'aimait vraiment beaucoup, il mettait un point d'honneur à être présent à chacun de ses anniversaires. ils étaient une famille, et maintenant.. elle est ma famille. »
- « elle sera ma famille, à moi aussi, alors. le clan Nara veillera sur eux, ne t'en fais pas. »Un fin sourire déforma les lèvres de la trentenaire et elle acquiesça ; elle avait une confiance inébranlable envers le brun et elle était sûre qu'il tiendrait sa promesse. Naruto ne l'avait pas choisi comme assistant, des années en arrière, pour rien ; Shikamaru avait toujours su tirer le blond en avant et ils avaient formés un binôme incroyable, pendant si longtemps.
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- Les héros dans l'ombre [anciennement CWSAP]
FanficUn ennemi sanguinaire sort de l'ombre, Naruto tombe au combat ; c'est un massacre. Certains hommes défendent leurs positions, jusqu'au bout, priant silencieusement pour le bien-être de leurs proches ; d'autres prennent la fuite, incapable d'être là...