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Quelques jours plus tard :
"- Paul !!! Dit une voix au fond de la maison
- J'arrive, je réponds
- Maintenant ! Vite ! Crie la voix de mon frère"

je sors de ma chambre en courant, évite les quelques meubles mal à ranger et arrive enfin devant la porte de la cave. Ce n'est pas vraiment une cave mais une pièce très froide et on se revendre entrepôt. je n'ai pas le temps de me faire cette réflexion que j'entends un bruit sourd à l'intérieur. J'essaie d'ouvrir la porte qui est fermée à clé, je ramasse la masse au sol et brise la poignée ainsi qu'une partie de la porte.

Elle s'ouvre lentement, seul son grincement brise le silence. Une fois que je commence à descendre les trois marches qui me sépare du sol boueux et de la pièce. J'entends un bruit étouffé, comme un gémissement. Soudain je remarque que la seule source de lumière de la pièce est éteinte. Cette pièce habituellement sombre et plonger dans le noir.

Je me mets à chercher la silhouette de mon frère dans l'obscurité "Matthieu..." Je murmure. j'ai pour toute réponse à faible grognement. Papa l'écart entre celui-ci et mon corps 10 min. Un court instant plus tard je regarde au sol et vois mon frère au centre d'une flaque de sang.
"Ce n'est pas le mien... Me dit il
- Alors celui de qui ?
- celui d'un homme qui voulait ma peau est probablement la tienne." Dit il en est lui ment la lampe éclairant ainsi la cave et découvrant un cadavre fracassé de coup de masse. Je vois par la même occasion la play qui déchire le torse de Matthieu.

mon frère dans les bras, je monte les escaliers en un seul saut et cours chez les voisins. Tu t'en soigner mon frère il écoute sa version de l'histoire qu'il découvre en même temps que moi.

"Il était minuit six quand je me suis levé pour préparer mes affaires afin d'aller au marché tôt ce matin quand une fois entré dans la cave quelqu'un éteignez la lumière. Je fais pendant un court instant paniqué cherche en attente l'interrupteur quand soudain j'ai entendu la porte se fermer et la clé dans la serrure. j'ai d'abord pensé à une blague de mon frangin. Mais un court instant plus tard je reçus un violent coup de pied dans le bas-ventre. Je fus projetée 1 mètres plus loin contre le mur de la cave. Je ramassai une de mes Mas et je vous passe les détails du combat mais je suis blessé et lui mort."

Une fois le récit terminé, les voisins et moi sortons de la chambre pour laisser mon frère se reposer. Nous nous asseyons à table sans échanger un seul mot nous étions encore abasourdi par cet événement que jusqu'à lors nous pensions impossible. Au bout de quelques minutes ma voix brise le silence :

"Cet homme me cherchait et il a pris Matthieu pour moi car il ne l'a vu que de dos.
- Qui était il ? Dit mon voisin
- L'homme de la clairière de il y a 3 jours. Il a dû me suivre jusqu'ici et attendre...
- Mais attendre quoi ?
- Je me pose la même question... Elle restera sans réponse à jamais à mon avis..."

la discussion s'arrête là. Mon frère rentre dans la pièce. Il a le souffle court, sa blessure l'empêche de faire de longs trajets. Et chaque mouvement lui est difficile. je lui explique mon intuition par rapport à l'homme qui l'a attaqué.

une fois rentré chez nous je m'excuse de ne pas lui avoir parlé des traces de pas. S'ensuit un long débat pour savoir si nous allons partir ou pas. Personne ne partira, les routes sont trop dangereuses en ce moment.

lendemain nous allons voir le marché pour vendre une partie de nos récoltes et acheter quelques affaires utiles pour notre survie. notre vie a complètement changé depuis hier. Un homme attire notre attention car c'est un chasseur. Il doit venir de Suisse je pense. Il vend des fusils de chasse, mon frère décide en acheter un : " On est jamais trop prudent." Dit il

une fois rentré chez nous mon frère descendu à la cave réparé la porte et si le canon de fusil acheté dans la matinée. Notre père arrive dans la soirée nous lui expliquons le problème de la nuit dernière. Il prit donc une décision qui paru logique pour tout le monde : chaque personne de la maison aura de quoi se défendre ( couteaux, masse ) à portée de main tous les jours à chaque heure. On passe par ailleurs beaucoup plus de temps en groupe de 2 avec des amis de la famille.

Seul les morts ne peuvent parlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant